En vue de promouvoir l’économie basée sur la connaissance et le savoir: La détermination de l’Etat confirmée

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L’Etat semble bel et bien déterminé à aller jusqu’au bout de sa politique de numérisation en vue de promouvoir l’économie basée sur la connaissance et le savoir et en faire même une priorité.Cette orientation a été d’ailleurs confirmée par le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El-Mahdi Oualid qui avait indiqué que les autorités supérieures du pays tiennent à promulguer des lois et mettre en place des mesures incitatives traduisant leur forte volonté d’encourager l’économie numérique et d’en faire un pilier de l’économie nationale.

Le ministre a indiqué que les mesures prises dans ce contexte dirigeront une partie importante des dépenses publiques vers l’encouragement et la promotion de l’économie numérique.Il a assuré que les mesures prises ou projetées visent à encadrer les initiatives des jeunes et leur permettre d’accéder à l’univers numérique par l’exploitation des technologies afin de développer des activités créatrices de valeur ajoutée. Tous les acteurs du numérique trouveront dans les mesures incitatives prises dont le dispositif de l’auto-entrepreneur et dans les mesures projetées pour faciliter l’accès à l’économie numérique, une opportunité pour adhérer au réseau des entreprises innovantes qui deviendront une locomotive de la transition numérique dans le pays, a-t-il assuré, rappelant les divers dispositifs de soutien et d’incitation créés à cet effet. Lors de sa visite de la Foire, le ministre s’est entretenu avec les exposants sur la nature de leurs activités et leur maîtrise du marché du paiement électronique dans le pays. Il a notamment relevé que le marché du paiement électronique en Algérie compte près de 15 millions porteurs de cartes de paiement électronique, invitant les jeunes à œuvrer à attirer ce potentiel de clients par des initiatives innovantes qui incitent les citoyens à s’impliquer dans ce type de transactions numériques.  Il a également abordé avec eux les aspects liés à la nature des activités numériques recensées (1.300 types d’activités). Animant, au stand de l’auto-entrepreneur, une séance-débats avec des jeunes désirant s’inscrire sur la plateforme de l’auto-entrepreneur conçue pour attirer les acteurs du domaine numérique, le ministre a répondu à leurs interrogations relatives au cadre légal d’exercice d’une activité individuelle numérique et les exonérations fiscales dans le cadre de l’activité de l’auto-entrepreneur.

Il a fait état du dénombrement à ce jour de plus de 20.000 inscrits pour bénéficier de la carte de l’auto-entrepreneur estimant que cela reflète l’intérêt accordé par les jeunes pour cette initiative et ajoutant que leur nombre pourraient atteindre 300.000 inscrits à la fin de l’année en cours.

Il faut dire que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune n’a eu de cesse de souligner l’impératif de généraliser la numérisation à tous les secteurs gouvernementaux, de manière unifiée, sous la supervision du Haut Commissariat à la numérisation.

Le chef de l’Etat s’est félicité du progrès réalisé en matière de numérisation du secteur des Finances, appelant à la poursuite et à l’intensification des efforts en coordination avec le Haut Commissariat à la numérisation. A ce propos, le Président de la République a souligné l’impératif de généraliser la numérisation à tous les secteurs gouvernementaux, de manière unifiée et a ordonné de passer à la seconde phase de ce processus dont l’importance n’est désormais plus à démontrer.

Il s’agit de l’’impératif pour le gouvernement d’accélérer la mise en œuvre des décisions du Conseil des ministres, en particulier celles à caractère social, fait partie désormais de l’obligation de résultat assigné au staff conduit par Nadir Larbaoui qui n’avait pas manqué de souligné la nécessité d’intensifier les efforts en vue d’accélérer la concrétisation des engagements du Président de la République en mettant l’accent sur l’importance fondamentale de la coordination entre les différents secteurs et du traitement des dossiers selon les priorités fixées à cet égard. Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République avait ordonné le gouvernement à l’effet d’accélérer la mise en œuvre des décisions du Conseil des ministres, qui n’ont pas été concrétisées ou accusant un retard dans leur mise en œuvre.Il avait donné les orientations, instructions et directives à travers lesquelles il a affirmé l’impératif pour le gouvernement d’accélérer la mise en œuvre des décisions du Conseil des ministres, qui n’ont pas été concrétisées ou accusant un retard dans leur mise en œuvre, précisant que la non application des engagements de l’Etat ont un grand impact sur nos concitoyens. Il avait, en outre, incité les membres du gouvernement à éviter de donner des promesses exagérées et loin des engagements envers le peuple algérien et à maintenir le soutien aux classes vulnérables et moyennes au centre des préoccupations du gouvernement à travers la préservation du pouvoir d’achat et en plaçant les programmes de logement, toutes formules confondues, parmi les priorités afin de préserver la dignité des citoyens et de faciliter leur vie. Il a également enjoint de faire montre de vigilance en ce qui concerne la dilapidation des deniers publics et la consommation des budgets supplémentaires non inscrites aux programmes définis, au moment où des parties de ces programmes sont en attente d’exécution. Le président de la République a, par ailleurs, relevé la nécessité d’intensifier la consultation entre les membres du Gouvernement sur les décisions ayant un impact sur les équilibres macro-financiers de l’Etat. Et de souligner l’importance de consacrer davantage la valeur du travail avec la préservation des métiers et de l’artisanat, créateurs de richesse et d’emplois et d’augmenter la cadence de réalisation des programmes et d’engagements restants, notamment dans les secteurs de l’Education nationale et de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises.

Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires.

Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale.Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens.Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettra de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen.Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat.Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat , feu-t-il le souligner, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat

T. Benslimane

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