Grâce aux orientations du président de la République: Des perspectives prometteuses pour les exportations hors hydrocarbures

0
144

Les exportations hors hydrocarbures en Algérie connaissent une dynamique sans précédent, passant de 1,7 milliards de dollars en 2019 à 7 milliards en 2022, pour atteindre 13 milliards de dollars à la fin de l’année en cours, ce qui s’inscrit en droite ligne des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a placé, depuis son élection, le défi de la sortie de l’économie fondée sur les hydrocarbures en tête des priorités.

Quelques mois seulement après son élection à la tête du pays et après avoir écouté, lors d’un Conseil des ministres en avril 2020, un exposé sur la crise inédite qu’a connue le marché mondial du pétrole, suite à la propagation de la pandémie du coronavirus, le Président Tebboune s’est interrogé : «Jusqu’à quand notre devenir dépendra-t-il des fluctuations du marché pétrolier mondial ?», soulignant qu’«il est temps de se tourner résolument et avec détermination vers l’industrie pétrochimique et de développer les secteurs de l’industrie et de l’agriculture».

Le président de la République procèdera ainsi à la concrétisation de l’un de ses principaux engagements, à savoir œuvrer à la diversification des exportations, insistant lors de l’ouverture de la conférence nationale sur le Plan de relance pour une nouvelle économie, tenue en août 2020, sur «l’impératif de porter les exportations hors hydrocarbures à 5 milliards de dollars avant fin 2021». Il avait alors annoncé «une batterie de mesures à mettre en œuvre pour encourager les exportateurs», outre «la mobilisation de tous les moyens en vue de diversifier les exportations». Il faut reconnaître qu’en dépit de la récession économique mondiale induite par la propagation de la pandémie de Covid-19, l’Algérie a pu réaliser plus de 5 milliards de dollars d’exportations non pétrolières à la fin 2021. Parmi les principales filières ayant connu une hausse importante des exportations, figurent les produits alimentaires, agricoles et pétrochimiques, les matériaux de construction (céramique, ciment et fer), le plastique, le caoutchouc, le verre, le papier, les médicaments, le textile ainsi que les appareils électroménagers. En toute confiance, le président de la République a annoncé en 2022 un nouvel objectif, celui d’atteindre 7 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures en 2022. Le Président Tebboune a voulu ainsi que l’année 2022 soit «une année économique par excellence» en vue d’insuffler, après deux années marquées par l’impact de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19 sur l’économie mondiale, une nouvelle dynamique sur le plan économique, à la faveur d’indicateurs soutenant une nette amélioration des taux de croissance et une reprise dans tous les secteurs, avec le lancement de plusieurs projets vitaux, parallèlement à la promulgation de la nouvelle loi relative à l’investissement. En décembre 2022, lors de son entrevue périodique avec les représentants des médias nationaux, le président de la République a affirmé que «l’augmentation de la valeur des exportations hors hydrocarbures n’est plus qu’un simple slogan, mais une réalité palpable». Et comme prévu, l’année 2022 a été réellement marquée par une hausse record des exportations hors hydrocarbures, atteignant 7 milliards de dollars à la fin de l’année.  «Nous avons pu, pour la première fois, augmenter les exportations de 1,7 milliard de dollars en 2019 à 5 milliards de dollars en 2021 puis à 7 milliards de dollars en 2022, soit une hausse de 30% en glissement annuel», avait déclaré le Président Tebboune en janvier 2023, à l’ouverture des travaux de la réunion gouvernement-walis. Ces réalisations historiques dans le domaine des exportations hors hydrocarbures ont permis de fixer de nouveaux objectifs plus ambitieux, qui seront annoncés lors de la rencontre périodique du président de la République avec la presse nationale en mai 2023, où le Président avait déclaré que les pouvoirs publics «se sont assignés l’objectif d’atteindre 13 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures au courant de cette année», avant d’affirmer à la mi-juin depuis Moscou «nous aspirons cette année à atteindre 13 milliards de dollars pour relancer la roue du développement». Grâce à ses capacités productives en termes de qualité et de prix concurrentiels, à la volonté politique et aux facilités accordées pour encourager la production nationale et accroître les exportations, l’Algérie est en mesure d’atteindre l’objectif escompté dans le domaine des exportations hors hydrocarbures, un domaine qui revêt une importance stratégique dans le programme du président de la République, selon les experts et les observateurs. Le président de la République qui avait maintes fois rappelé son souci d’opérer les réformes promises au peuple algérien, semble avoir passé à la vitesse supérieure qu’il juge nécessaire pour changer la situation, reconnaissant que le rythme avec lequel il avance peut parfois dépasser certains départements ministériels qui prennent du temps pour s’adapter. Le Président Tebboune avait cité, à cet égard, la Constitution qui a changé beaucoup de choses, à l’instar de la moralisation de la vie publique et la valorisation du rôle du mouvement associatif et de la jeunesse, soutenant que cette démarche avait permis au «train qui pendant 30 ans était à la dérive de revenir sur la bonne voie». Il avait réaffirmé également la détermination de l’Etat à poursuivre la lutte contre la corruption et à rejeter toutes les disparités entre les composantes du peuple, estimant que l’Algérie était au bord du gouffre et qu’il fallait régler la situation, raison pour laquelle il a décidé de commencer avec l’amélioration du pouvoir d’achat des citoyens.

Dans ce contexte, il a réaffirmé son engagement à poursuivre l’augmentation des salaires des travailleurs et à prendre les mesures nécessaires, l’année prochaine, pour assurer une vie décente aux citoyens, tout en veillant à la régulation des prix, du taux d’inflation, et au renforcement de la production nationale.

Dans ce sens, l’ensemble des secteurs concernés ont été appelés à participer aux grandes réformes lancées par l’Etat pour la redynamisation de l’économie et la mise en place d’un nouveau modèle économique, à travers le renforcement de la protection de la production nationale et la contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’assainissement des domaines économique et commercial, en accompagnant la concrétisation d’une politique commerciale maîtrisée vis-à-vis de nos partenaires à même de servir les intérêts stratégiques de notre pays, de faciliter les exportations et d’investir les marchés extérieurs. En donnant récemment de nouvelles instructions aussi bien à ses membres qu’aux responsables au niveau local, le gouvernement aura prouvé toute l’importance accordée à la lutte contre la corruption et la bureaucratie, devenues au fil des années un véritable obstacle qui freine l’investissement et le développement à tous les niveaux. A ce titre, le gouvernement a insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de corruption et de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la finance, et en particulier les Domaines, les Impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions.

Le chef de l’Etat a rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’œuvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Cette nouvelle approche de communication devrait permettre de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à être constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et en a fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements, qui sont prévus dans le programme du Président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat , faut-il le rappeler, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat. Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

T. Benslimane