Tayeb Zitouni: « l’Algérie continue à entretenir le dialogue pour la récupération des crânes de ses martyrs » conservés au musée de l’Homme en France

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Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé mardi à Alger que le dialogue avec la partie française se poursuivait toujours à travers les canaux diplomatiques pour la récupération des crânes des combattants algériens conservés au musée de l’Homme en France. Dans une déclaration en marge de la distinction des lauréats du Prix du 1er novembre 1954 (édition 2016) en présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, M. Zitouni a précisé que l' »Algérie par le biais de ses canaux diplomatiques continue à entretenir le dialogue pour la récupération des crânes de ses martyrs » conservés au musée de l’Homme en France. Le ministre a rappelé, dans ce sens, que le travail des commissions conjointes se poursuivait toujours sur les dossiers de la mémoire, notamment les archives et les victimes des essais nucléaires, dans l’espoir que chacun puisse bénéficier de ses droits. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le ministre a précisé que l’organisation d’un concours national du Prix du 1er novembre 1954 s’inscrivait dans les cadre des efforts du secteur pour la préservation de la mémoire et
de l’histoire nationales. Il a ajouté à ce propos que le « rythme » de travail du secteur dans ce domaine s’était intensifié ces dernières années à la faveur du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika ». Pour la président de la République, « la préservation de la mémoire de notre histoire est une priorité », a-t-il ajouté mettant en avant « la multiplication
des travaux sur l’histoire et la mémoire nationales », à travers « la collecte de la matière historique et d’archives, la recherche, l’édition et la production de films sur l’histoire de l’Algérie partant des révoltes populaires jusqu’à la révolution nationale, en passant par le mouvement national », a-t-il affirmé. Le Prix du 1er novembre 1954 concerne différents domaines (la recherche en histoire, l’audiovisuel, la nouvelle et le roman, le théâtre et la poésie), ce qui est à même « d’encourager les jeunes à la création et leur permettre de
manifester leur potentialités artistiques », a-t-il estimé. Le ministère « veille à enrichir la bibliothèque nationale, à doter les institutions scientifiques et nationales d’un grand nombre d’ouvrages historiques et à diversifier les canaux de transmission de la mémoire nationale aux futures générations, à travers les productions cinématographiques et les supports multimédias », a-t-il indiqué. 190 participants ont pris part à ce concours, dans sa précédente
édition en 2016, dont deux participantes d’Egypte, a rappelé le directeur du patrimoine historique au ministère.