Reprise des entraînements: Les clubs de la Ligue 1 sous étroite surveillance !

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Deux cas du nouveau coronavirus confirmés chez des joueurs de la Ligue 1. Le premier dans les rangs du CRB, tandis que le deuxième cas a été détecté lors du regroupement de la JSK. Il s’agit de l’attaquant international kenyan Masoud Juma.

Faut-il s’en inquiéter pour autant ? Evidemment les alarmistes vont sauter sur l’occasion pour demander l’arrêt sine die des entraînements, sous prétexte que l’on n’est pas assez bien préparé pour affronter la pandémie. Ça serait faire preuve trop rapidement de résignation et de fatalisme, au moment où les autorités sanitaires appellent les Algériens à reprendre une vie «normale», tout en continuant à respecter scrupuleusement les consignes que tout le monde a appris désormais à connaître, à savoir le port du masque, la distanciation physique et se laver fréquemment les mains. Deux cas isolés ne devraient pas perturber ou remettre en cause la reprise des activités sportives chez nous, surtout si le protocole sanitaire est appliqué à la lettre par les services concernés. Ce qui semble être le cas, pour le moment, puisque les joueurs sont régulièrement testés et dès qu’un cas positif est signalé, il est rapidement mis à l’écart. Il faut savoir que des nouveaux cas du coronavirus sont enregistrés quotidiennement dans le milieu sportif un peu partout dans le monde. A ce titre, l’Algérie ne fait pas exception. Il y aura probablement de nouveaux cas positifs dans les jours ou les semaines à venir. Il faut juste éviter les clusters susceptibles de propager l’épidémie, au moment où  elle semble contrôlée chez nous. C’est le défi à relever dans l’immédiat. Cela passe évidemment par une prise de conscience générale, un suivi rigoureux, des mesures de précaution obligatoires et nécessaires en ces temps incertains. Si chacun y met du sien pour le bien général, on évitera peut-être l’arrivée d’une deuxième vague qui pourrait être désastreuse. De toutes les manières, on n’a pas vraiment le choix, on est obligé de composer avec le virus et s’adapter à notre nouvelle vie, en attendant des jours meilleurs que l’on espère arriveront le plus tôt possible. C’est devenu une question d’être ou ne pas être, car l’on ne peut se confiner indéfiniment sans le risque de connaître une faillite générale et un appauvrissement inéluctable d’un grand nombre de la population. Des secteurs entiers, comme le transport, la restauration, le tourisme, souffrent de la récession due à la crise sanitaire. Certains d’eux risquent de déposer le bilan et mettre la clé sous le paillasson. Le sport n’est pas en reste, il a besoin aussi de relancer graduellement ses activités pour diminuer un tant soit de la crise auquel il ne peut échapper. Le fait d’autoriser les clubs de la Ligue de reprendre les entraînements est un premier pas dans ce sens. Il ne faut surtout pas faire marche arrière, sauf en cas de force majeure. Tout le monde a besoin de sortir de cette spirale infernale imposée par l’épidémie du Covid-19. Le football en tant que distraction et phénomène sociétal, peut contribuer à atténuer le stress que l’on vit malheureusement quotidiennement.

Ali Nezlioui