L’industrie des réunions internationales: Un marché porteur pour l’Algérie

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«Nous ambitionnons d’adopter une stratégie qui permettra à l’Algérie d’exploiter le tourisme des affaires qui est un atout majeur pour générer des retombées économiques importantes avec un impact direct sur l’emploi».

C’est avec ces termes s’est exprimée Elif Baci Fisuroglu experte turque en tourisme d’affaire et directrice régionale de l’association internationale des conférences et congrès «Icca», lors de la conférence de presse animée mercredi soir au CIC «centre internationale des congrès». en effet, l’interlocutrice a entamé son intervention par la présentation de son bilan relatif au nombre des meetings organisés par pays et les recettes générées par ce secteur d’activités et qui se chiffrent en milliards de dollars. Selon l’étude présentée par Elif Baci Fisuroglude depuis 2012, les dépenses liées à l’organisation des grandes rencontres internationales génèrent, en Australie annuellement, 400 milliards de dollars de recettes. Le canada a engrangé 28 milliards de dollars, en Thaïlande 6.4 milliards de dollars américains, au Danemark, 3.1 milliards de dollars. Ainsi ce, cette industrie dégage annuellement 1 trillion de dollars américains chaque année (un milliard de milliard) et assure 260 millions d’emplois dans le monde. Pour l’Algérie, la conférencière explique que ce pays reste inexploité comparativement aux pays voisins. Le Maroc a abrité plus de jusqu’à 45 congrès mondiaux pour quelques 11 000 participants étrangers entre 2015 et 2018 tandis que l’Algérie s’est contenté d’une dizaine de meetings. Ainsi la représente de ICCA affirme que son association a tracé une nouvelle stratégie pour l’Algérie afin de l’adhérer dans ce marché qui est très porteur et qui permettra ce pays de connaitre de nouvelle tendance économique et touristique.

Sarah Cheriet