Le ministre de l’Energie rassure:  « L’incident d’Arzew n’a pas d’impact sur la production de Sonatrach »

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L’incident déclaré lundi dernier au niveau d’une unité de production du complexe de liquéfaction de gaz le « GL1Z », de la zone industrielle d’Arzew, wilaya d’Oran, n’a eu aucun impact sur la production. 

Sonatrach respectera tout ses engagements vis-à-vis des ses partenaires. C’est ce qu’a assuré, jeudi, le ministre de l’Energie Mohamed Arkab lors d’un point de presse organisé à l’issue de sa visite de travail effectuée à Alger.   Le ministre s’est rendu la veille (mardi) sur les lieux pour constater les dégâts et s’enquérir de la situation du complexe mais aussi des deux agents qui « avec leur acte de bravoure et héroïsme », pour reprendre ses propos, ont évité à la compagnie le pire.  Selon le ministre, l’incident a été, vite maitrisé grace à la perspicacité des agents de Sonatrach, fortement salué, lesquels ont rapidement déclenché le dispositif Plan d’Assistance Mutuel (PAM). Selon Arkab, Sonatrach dispose de plan de sécurité et de maintenance les plus performants et conforme aux normes internationales. « Toutes les unités  de Sonatrach sont dotées de mesure de sécurité stricte », a-t-il informé tout en mettant l’accent sur les compétences du groupe grace auxquelles le GL1Z a été cerné rapidement évitant la propagation du feu dans les 6 autres unités de productions qui se trouvent au niveau du même complexe d’Arzew. Cependant, il soutient que le risque zéro n’existe pas précisant que  l’industrie du gaz est classé troisième en termes du danger après le nucléaire et la pétrochimie. Il a fait savoir qu’une expertise a été lancée pour définir les causes de cet incident précisant qu’à l’heure actuelle « on ne peut estimer les pertes. Il faut une vérification globale pour faire un diagnostic et Sonatrach dispose d’équipement technologique qui lui permettra justement de définir avec exactitude les causes ».  Pour le ministre, le plus important c’est qu’il n’y pas eu de pertes humaines. Aussi , « la production de raffinage de Sonatrach n’a pas été impactée et tous les contrats seront respectés à 100%. Sonatrach travail avec anticipation. Elle dispose de stock qui lui permettra de couvrir sa demande », a-t-il assuré. A ce sujet, le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi a fait savoir que la réhabilitation du complexe se fera rapidement.  Il a indiqué « qu’une fois les conditions réunies, une équipe pluridisciplinaire commencera à travailler pour déterminer les causes de l’incident » qui préalablement aurait été causé par une fuite de gaz. Le ministre a souligné que la stratégie du gouvernement, et de Sonatrach particulièrement, vise à développer la pétrochimie et par conséquent réduire la facture d’importation. Il a fait savoir que l’Algérie importait l’équivalent de carburant pour une valeur de 2 milliards de dollars annuellement.   Grace aux unités de raffinages les importations de produits pétroliers ont baissé en 2018 avant de passer au néant en 2019. «Plus de 14 millions de tonnes annuellement de consommation nationale sont satisfaites à travers les raffineries nationales » a-t-il indiqué tout en rappelant que ces dernières ont bénéficié de réhabilitation et de mise à niveau. C’est le cas de la raffinerie de Sidi Rezine , visitée à cette occasion , dont la capacité de production est passée de 2,4 à 3,6 millions de tonnes/an. « Notre objectif étant d’atteindre l’autosuffisance en produit raffinés et l’exportation des excédents », a-t-il confié  ajoutant que Sonatrach est assez performante pour pouvoir négocier ses prix sur les marchés extérieurs. Il va sans dire que le privé et le public devra suivra cette dynamique de développement de la pétrochimie que Sonatrach mène comme locomotive.

Moussa O