Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa a affirmé que l’Etat algérien est déterminé à mener une guerre implacable contre les bandes de trafiquants de drogue et à faire face à ce crime grâce à ses hommes loyaux.
Le ministre a indiqué lors du débat général sur le projet de loi relatif à la prévention contre la drogue, que la situation est grave et que s’il s’agit d’une guerre contre l’Algérie, celle-ci est déterminée, grâce à ses hommes loyaux des corps de sécurité et de l’Armée nationale populaire, à neutraliser les bandes de trafiquants de drogue, ajoutant que « la justice sera intransigeante et les éradiquera ». Il a justifié l’amendement de la loi relative à la prévention contre la drogue et les comprimés psychotropes en si peu de temps, par la prolifération alarmante de ce fléau ce qui a exigé sa révision « pour mettre un terme à ce crime par des moyens coercitifs », rappelant les quantités importantes de comprimés psychotropes saisies dans des zones distinctes du pays. Au sujet de l’introduction de la peine capitale, le ministre de la Justice a affirmé que l’Algérie « en tant qu’Etat est souveraine pour prendre n’importe quelle décision pour lutter contre le crime selon la manière qu’elle juge la plus appropriée », ajoutant que face à la gravité de la situation, l’Etat algérien a estimé que cela « exige l’activation de la peine capitale ». Récemment, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a appelé à l’adoption d’une approche globale de lutte contre la drogue, en commençant par la mise en place de mécanismes de terrain pour endiguer ce fléau par la sensibilisation, le suivi et le traitement, puis en prenant des mesures coercitives et en imposant les sanctions les plus sévères contre les trafiquants et les consommateurs de drogues. Le chef de l’Etat a plaidé pour une approche globale de lutte contre ce phénomène, en commençant par la mise en place de mécanismes de terrain pour endiguer le fléau par la sensibilisation, le suivi et le traitement, puis en prenant des mesures coercitives et en imposant les sanctions les plus sévères contre les trafiquants et les consommateurs de drogues, notamment dures, afin de protéger nos jeunes contre ce fléau étranger à la société ». Il a affirmé que l’Algérie fait face à une guerre non déclarée, dont l’arme est la drogue sous toutes ses formes, la ciblant à partir de ses frontières ouest et sud, menée par les forces du mal pour affaiblir des générations de jeunes et briser l’échelle des valeurs sociales algériennes que notre pays s’efforce de préserver et auxquelles il est profondément attaché. Le président de la République a ordonné d’approfondir l’étude et le débat autour de la stratégie nationale et du projet de loi concernant la prévention contre les drogues et les substances psychotropes, le projet de loi et la stratégie nationale de prévention étant une affaire de sécurité nationale. Dans cette optique, le gouvernement avait examiné le projet sur la stratégie nationale multidimensionnelle de lutte contre la drogue et les substances psychotropes que le chef de l’Etat avait chargé l’exécutif d’élaborer pour assurer la lutte et la prévention contre ce phénomène et faire face à ses graves répercussions sur tous les plans sécuritaire, économique, social et sanitaire. Dans ce cadre, le gouvernement a examiné les moyens de renforcer le cadre législatif de répression des différents infractions liées aux drogues et aux substances psychotropes, notamment à travers le durcissement des peines applicables aux infractions liées aux drogues et en adaptant les dispositions procédurales de leur poursuite. Le chef de l’Etat, faut-il le souligner, n’a pas cessé, depuis son investiture, d’insister sur la nécessité d’en finir avec les pratiques malsaines et la bureaucratie, vient donc de procéder à ce changement qui aura certainement des répercussions positives sur la manière de gérer les affaires au niveau local et en lien direct avec les citoyens. Il a toujours fait de l’amélioration du cadre de vie des citoyens dans toutes les wilayas et de l’élimination des disparités en matière de développement une priorité. Il avait, en outre, expliqué que les efforts consentis ont permis de réaliser des résultats significatifs et concrets en peu de temps, avec un impact direct sur les habitants des régions souffrant de carences en matière de développement, notamment à travers le programme de développement des zones d’ombre qui a profité à plus de 6 millions de citoyens. Il faut relever à ce titre que conformément aux instructions données par le Président de la République, les membres du gouvernement sont appelés désormais à passer à la vitesse supérieure dans la mise en œuvre des projets, notamment ceux en lien direct avec la vie quotidienne des citoyens. Le chef de l’Etat, faut-il le préciser, ne cesse d’insister sur la nécessité d’en finir avec les pratiques malsaines et la bureaucratie, vient donc de procéder à ce changement qui aura certainement des répercussions positives sur la manière de gérer les affaires au niveau local et en lien direct avec les citoyens. Il avait maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale.
T. Benslimane