JMMC: Guitouni insiste sur la sauvegarde des bases d’un dialogue continu

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Photo L'Echo d'Algérie@

Les travaux de la 10e réunion du Comité ministériel mixte de suivi Opep et non-Opep (JMMC), ont officiellement débuté hier à l’hôtel El Aurassi d’Alger animés par les ministres du pétrole de quatre pays membres de l’OPEP à savoir l’Algérie, l’Arabie Saoudite, le Koweït et le Venezuela ainsi que ceux des deux pays non OPEP, la Russie et le Sultanat d’Oman.

Photo L’Echo d’Algérie@
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Le JMMC est présidé par le ministre saoudien du Pétrole et coprésidé par celui de la Russie. «Chargé de veiller à ce que les objectifs de la Déclaration de coopération signée après la conclusion de l’accord d’Alger soient réalisés grâce à la mise en œuvre des ajustements volontaires de la production de pétrole des pays OPEP et non OPEP qui en sont ses signataires, le JMMC qui s’est déroulé dans un contexte géopolitique  délicat notamment par rapport aux conséquences des sanctions américaines contre l’Iran suite a la décision du président des Etats Unis Donald  Trump de mettre un terme aux accords nucléaires conclus en retirant la signature de son pays signé en 2015 avec les Européens, la Chine et la Russie. Sanctions dont l’application sur la production iranienne de pétrole est prévue à partir du 4 novembre prochain. Depuis son retour sur le marché pétrolier après la conclusion de l’accord sur le nucléaire, l’Iran produit 3,6 millions de tonnes de pétrole par jour.

Dès la conclusion de l’accord d’Alger en septembre 2016, il avait fait part de son ambition d’atteindre les 4 millions de barils/jour. Le ministre de l’Energie  Mustapha Guitouni a rappelé d’emblée lors de son allocution d’ouverture le rôle déterminant de l’Algérie qu’il  a qualifié de « La protégée » ; « l’Algérie grâce à son histoire et à ses coutumes oeuvre au rapprochement  des points de vue entre les pays frères et amis depuis la nationalisation des hydrocarbures au début des années 1970 »,  avant d’ajouter « l’Algérie a abrité le 1 er sommet de l’OPEP en 1975 en présence des monarques et des chefs d’états membres des pays de l’OPEP  et qui avait donné lieu a la première déclaration officielle  dite « déclaration d’Alger,  suivie par de nombreuses réunions, á Alger et Oran fort heureusement toutes couronnées de succès ». Qualifiant la 10e réunion du Comité ministériel mixte de suivi Opep et non-Opep (JMMC), de « cruciale » et déterminante, Guitouni a tenu a rappelé  que la date du 23 septembre 2018 coïncidait également  avec le 2eme anniversaire de l’accord historique d’Alger qui a travers lequel les opportunités de bases avaient été jetées pour une coopération entre les pays OPEP et non OPEP, déclaration adoptée par 25 pays producteurs de pétrole ».

Le ministre a par ailleurs insisté sur « la capacité collective à mettre en œuvre cet accord en gérant la situation actuelle afin de récupérer l’équilibre du marche pétrolier mondial, cependant la capacité collective a gérer conjointement avec diligence et pertinence est une preuve que cette gestion constitue une vision transparente avec la participation des 25 pays signataire. Rappelant que les travaux d’aujourd’hui sont la preuve attestée d’un dialogue équilibré entre tous les pays producteurs de pétrole.  « La déclaration de coopération est un succès historique indéniable,  aujourd’hui les pays producteurs  ont intérêt a bénéficier de ses conséquences positives pour aboutir á une transition souple pour ne pas déséquilibrer la situation actuelle concernant le marche pétrolier et rien ne nous empêche de regarder ensemble les moyens susceptibles de nous permettre de continuer la coopération et sauvegarder les bases du dialogue continu entre les pays de l’OPEP et les pays non OPEP ainsi qu’avec les pays producteurs et pays consommateurs » a t-il conclut.