Amélioration des moyens de communication avec le citoyen: Un axe prioritaire dans l’action gouvernementale

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Lors du dernier Conseil des ministres, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’œuvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale.

Cette nouvelle approche de communication devrait permettra de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen. En donnant ces nouvelles directives au gouvernement, le président Abdelmadjid Tebboune aura prouvé, une fois de plus, que la prise en charge des attentes et des préoccupations des citoyens demeure au centre des priorités de l’Etat. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à être constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Il faut dire qu’en dépit de la conjoncture difficile engendrée par la pandémie Covid-19 et ses répercussions sur l’économie nationale, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens pour se pencher sur les problèmes des populations vivant dans les zones d’ombre et améliorer leurs conditions de vie. C’est dans ce sens que le gouvernement a été instruit, une fois de plus, en vue d’adopter une approche réaliste et efficace pour accorder tout l’intérêt voulu à la prise en charge des problèmes et des préoccupations des habitants de ces zones, tout en étant constamment à leur écoute aussi bien au niveau central que local. Le chef de l’Etat, qui veille en personne au suivi de prise en charge de ces problèmes liés plus particulièrement à l’eau potable, le gaz, l’électricité et les infrastructures de base, avait déjà donné des instructions fermes aux membres du gouvernement pour qu’ils soient toujours à l’écoute des populations de ces zones et se pencher sur leur résolution dans les plus brefs délais. A ce propos, le président de la République avait, maintes fois, rappelé que les attentes sociales légitimes, exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes à l’effet d’opérer des réformes structurelles dans la cadre de la politique générale du gouvernement, à même d’assurer une exploitation optimale et transparente de toutes les potentialités et richesses naturelles nationales. A travers un nouveau modèle économique, l’Etat compte s’inscrire dans la rupture  totale avec les méthodes de gestion du passé et engager une nouvelle démarche marquée par une adéquation des politiques publiques et sectorielles et une rénovation de la gouvernance économique. Cette stratégie devrait permettre, à court et à moyen termes, de mettre en place une économie où la forte dépendance aux hydrocarbures et la dépense publique seront réduites graduellement. Dans ce cadre, la dépense publique continuera de servir de levier de développement et de la croissance dans le cadre d’une politique budgétaire rénovée, dont l’objectif sera de maintenir l’effet de la dépense publique comme instrument de l’investissement public et comme un stimulant à l’activité économique productive. Le chef de l’Etat avait également insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la finance, et en particulier les Domaines, les impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions. Il avait insisté sur la nécessité de la prise de toutes les mesures indispensables, au niveau central et local, afin de faciliter l’accès au foncier nécessaire à la domiciliation des investissements et la création de nouveaux postes d’emploi, à travers l’ensemble du territoire national. Ces directives s’inscrivent en droite ligne avec la nouvelle politique basée sur la relance économique, laquelle avait fait l’objet d’une large concertation entre les membres du gouvernement et les partenaires économiques et sociaux. Ces derniers avaient insisté sur l’impératif d’éradiquer toutes les formes de bureaucratie et les lentes procédures qui entravent l’économie nationale et accélérer la numérisation, notamment du secteur de la finance, et en particulier les Domaines, les impôts et les Douanes afin de parvenir à la transparence de toutes les transactions. Rappelant que le Président Tebboune avait tracé les contours de la relance économique et défini son cadre basé sur l’égalité des chances pour tous, ces mêmes partenaires  sociaux et économiques ont souligné la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de l’opération de la transition énergétique et environnementale, en œuvrant à la promotion de l’industrie de transformation des produits énergétiques. Au volet fiscal, ils ont mis la lumière sur les différentes réformes à réaliser, à l’instar de la réhabilitation du service public, l’élargissement de la base fiscale, la mobilisation des ressources et la numérisation de l’administration fiscale, ce qui permettra de lutter efficacement contre la fraude fiscale. Dans le même cadre, ils ont relevé que la question du foncier industriel, qui constitue l’une des plus importantes entraves auxquelles font face les investisseurs, doit être résolue dans l’objectif de rationaliser le déploiement régional du développement industriel et l’exploitation du foncier économique. Par ailleurs, un intérêt particulier devra toujours être accordé au développement agricole et rural et aux industries alimentaires, outre à la valorisation des ressources halieutiques dans le souci de garantir la sécurité alimentaire. Il s’agit également de développer une véritable industrie pharmaceutique afin de garantir la couverture des besoins des citoyens en matière de médicaments efficaces de qualité.

La lutte contre la corruption, sous toutes ses formes, et la bonne gestion des deniers publics étaient de nature à renforcer la confiance entre le citoyen et l’Etat

Sur instruction du président de la République, il a été procédé, en outre, à la promotion et au renforcement des activités économiques à forte valeur technologique basées sur le savoir, au soutien aux petites entreprises, l’encouragement des start-up dirigées par les jeunes diplômés et la promotion du rôle du secteur du BTP, au vu de son rôle prépondérant dans le renforcement du développement économique et la résorption du chômage. Ceci s’inscrit en droite ligne avec la nouvelle orientation qui consiste à œuvrer pour l’amélioration du climat des affaires à travers la facilitation des procédures relatives à la création d’entreprises, l’accès au foncier, aux crédits et aux services publics de qualité et la réforme et la modernisation du système bancaire constituant une pierre angulaire de la réussite de toute réforme économique, outre la modernisation de l’administration et la lutte contre la bureaucratie. Parmi les autres objectifs fixés, il y a lieu de citer la révision des règles de défense commerciale à travers la révision des accords économiques et commerciaux et la réorientation de l’appareil diplomatique au service des intérêts économiques et de développement vitaux du pays devant renforcer la création d’une agence de coopération et de développement à même d’améliorer les conditions d’accès des opérateurs algériens aux marchés internationaux, notamment africains, outre l’attraction des investissements étrangers et la promotion du marché algérien. Dans ce sens, les recommandations issues de la conférence nationale sur le plan de relance économique devraient être concrétisées, car elles constituent, selon des experts, un document référentiel pour les prochaines années et devant tracer les contours d’un changement profond du mode économique nationale exigeant une forte mobilisation de tout un chacun et à tous les niveaux, afin de booster la cadence des réformes économiques. Ces réformes doivent inclure des mécanismes anticipatifs efficaces en vue de la prise en charge des effets secondaires potentiels devant résulter de ces mesures, notamment en ce qui concerne le pouvoir d’achat des citoyens. Les réformes et les stratégies de développement à moyen terme portent sur la mise en œuvre et le parachèvement des opérations de transition nécessaire. Ces engagements, qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du nouveau gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Dans son programme, le président Tebboune s’est engagé également à édifier une société civile libre et active en mesure d’assumer sa responsabilité en tant que contre-pouvoir, avec la mise en application d’un plan d’action au profit des jeunes, régi par un cadre réglementaire incluant des mesures permettant de transmettre le flambeau à la jeunesse et à consolider les composantes de l’identité nationale. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors-hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. S’engageant à répondre à toutes les demandes de développement des zones d’ombre en termes de transport, d’électricité, de gaz et de prestations de santé, l’exécutif a rappelé qu’il s’agit d’accumulations de plusieurs années, appelant, dans ce sens, les citoyens à se tourner vers l’avenir et à veiller au respect des devoirs envers le pays. Lors de rencontre avec les walis, le chef de l’Etat avait mis l’accent sur l’impérative ouverture d’un dialogue avec les citoyens avant d’imposer toute idée dans la résolution des questions soulevées sur le terrain. Il avait plaidé pour l’assimilation et la prise en charge des problèmes et des préoccupations des citoyens, dans le cadre de la démocratie participative et a également mis l’accent sur l’importance de la communication, notamment avec les citoyens des zones d’ombre afin de prendre connaissance de leurs préoccupations et leurs priorités. Parmi les premières priorités, le président de la République avait cité l’adoption d’une approche globale pour une intervention rapide dans les zones d’ombre et la définition d’un calendrier de travail pour l’exécution du programme destiné à ces régions, car l’Algérie nouvelle, c’est à la fois un mécanisme, des moyens et un nouveau mode de gestion. Mettant l’accent sur l’impérative moralisation de la vie politique, M. Tebboune avait exhorté les ministres et les walis à combattre toutes les formes de corruption et les corrupteurs, qui sapent les efforts actuels. À ce propos, il avait affirmé que la lutte contre la corruption, sous toutes ses formes, et la bonne gestion des deniers publics étaient de nature à renforcer la confiance entre le citoyen et l’Etat.

T. Benslimane