Agression sioniste: 18 897 martyrs et plus de 55 000 blessés à Ghaza et en Cisjordanie

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Au moins 18 897 Palestiniens sont tombés en martyrs, et plus de 55 000 autres ont été blessés depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza et la Cisjordanie le 7 octobre dernier, selon un nouveau bilan annoncé vendredi, par le ministère palestinien de la Santé.

Dans un communiqué relayé par l’agence palestinienne de presse, Wafa, le ministère a fait savoir que le nombre de martyrs a atteint 18 700 dans la bande de Ghaza avec 51 000 blessés, et 286 martyrs en Cisjordanie occupée où 3430 blessés ont été enregistrés.Selon le ministère, le secteur de la santé dans l’enclave palestinienne est confronté à une grave crise, en raison de l’arrêt de dizaines de centres de santé après les bombardements menés par les forces sionistes, et en raison des pénuries de carburant.Le ministère palestinien de la Santé a également indiqué que plus de 60 % des maisons à Ghaza ont été démolies, dont plus de 56.000 de manière complète.

288 Palestiniens sont tombés en martyrs en Cisjordanie depuis le 7 octobre

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré, samedi, que le nombre de Palestiniens tombés en martyrs suite aux attaques armées des forces sionistes et des colons en Cisjordanie occupée depuis le 7 octobre, est passé à 288.Le ministère a annoncé dans un communiqué: «La mort en martyr du jeune palestinien Hamza Ibrahim Muhammad Bashkar (30 ans), par les balles de l’armée d’occupation près de la ville de Hawara vendredi soir». Selon la même source, «le nombre de martyrs en Cisjordanie est passé à 288 martyrs, depuis 7 octobre dernier». Alors que le nombre de blessés parmi les Palestiniens pour la même période s’élevait à 3430.Pour sa part, le Club des prisonniers palestiniens, a annoncé que le nombre des citoyens arrêtés est passé à 4 520 après l’arrestation de 16 Palestiniens entre vendredi soir et samedi matin.L’armée sioniste intensifie ses attaques dans les villes et villages de la Cisjordanie, en parallèle avec une agression dévastatrice lancée sur la bande de Ghaza depuis le 7 octobre.Jusqu’à vendredi, l’agression sioniste contre l’enclave assiégée a laissé 18 800 martyrs et 51 000 blessés, la plupart sont des enfants et des femmes, et causé une «catastrophe humanitaire sans précédent», selon des sources palestiniennes et onusiennes.

Une conférence ministérielle internationale appelle à la fin de l’agression sioniste à Ghaza

Des responsables politiques de plusieurs pays arabes et d’Europe ont renouvelé vendredi à Oslo en Norvège leur appel à la fin de l’agression sioniste contre Ghaza et à promouvoir la stabilité dans la région.  Une conférence ministérielle organisée par le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide, a été convoquée en réponse à une demande de son homologue saoudien, Fayçal ben Farhane al-Saoud. Des représentants du Qatar, de la Jordanie, de la Palestine et de la Turquie, ainsi que les ministres des Affaires étrangères du Danemark, de l’Islande, de la Suède, de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg y ont participé. «Nous sommes tous conscients de la gravité de la situation» à Ghaza et «nous avons tous dit très clairement que cela devait cesser», a déclaré M. Eide dans un communiqué.  M. Eide a réitéré l’engagement de la Norvège à soutenir la Palestine après l’agression. Depuis le début de l’agression, son pays a augmenté son aide à la Palestine de près de 800 millions de couronnes norvégiennes (76,5 millions de dollars). Le communiqué indique que le financement passe principalement via des organisations internationales telles que les Nations unies, la Banque mondiale, le Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge et les organisations humanitaires norvégiennes opérant dans la bande de Ghaza.

Le bilan des employés de l’UNRWA tués à Ghaza s’élève à 135  morts

Le Commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, a annoncé jeudi que le bilan des employés des Nations Unies morts dans la bande de Ghaza était passé à 135, depuis le 7 octobre dernier.»Nous rencontrons de plus en plus de Gazaouis qui n’ont pas mangé depuis un, deux, voire, trois jours à cause d’une pénurie de nourriture», a ajouté Lazzarini lors d’une conférence de presse tenue en marge du Forum mondial sur les réfugiés à Genève, en Suisse. Le Forum mondial sur les réfugiés 2023 se tient du 13 au 15 décembre au Centre Palexpo à Genève, en Suisse. Il est considéré comme le plus grand événement international sur les réfugiés, où le monde entier se réunit pour relever les défis et trouver des solutions à long terme pour plus de 114 millions de personnes déplacées de force, dont 36 millions de réfugiés.Cinq pays participent à l’organisation du forum 2023 : la Colombie, la France, le Japon, la Jordanie et l’Ouganda. Il est coorganisé par le gouvernement suisse et le HCR.Depuis le 7 octobre dernier, l’armée d’occupation sioniste mène une agression dévastatrice contre Ghaza qui a fait, jusqu’à jeudi, plus de 18.897 martyrs et 50.897 blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, outre des destructions massives d’infrastructures et une «catastrophe humanitaire sans précédent», selon des sources palestiniennes .

Un journaliste d’Al Jazeera tué dans une frappe sioniste à Ghaza, un autre blessé

Un journaliste d’Al Jazeera a été tué vendredi et un autre blessé dans une frappe sioniste dans la bande de Ghaza, a rapporté la chaîne qatarie.»C’est le cœur lourd que nous partageons la nouvelle dévastatrice de la perte de notre caméraman dévoué d’Al Jazeera, Samer Abou Daqa», a écrit sur «X» Mohamed Moawad, un rédacteur en chef de la chaîne de télévision. Al Jazeera avait auparavant indiqué que son chef de bureau à Ghaza, Wael Dahdouh, et Abou Daqa, avaient été blessés dans une école de Khan Younès (sud) à la suite d’une attaque de drone sioniste.D’après Al Jazeera, Samer Abou Daqa était grièvement blessé mais est resté pendant des heures sur les lieux de la frappe, auxquels les secours n’ont pas accédé car la route était bloquée par les décombres d’une maison.Wael Dahdouh a lui été blessé au bras et transféré à l’hôpital Nasser de Khan Younès, a constaté un journaliste de médias. Dans un communiqué, Al Jazeera avait dit tenir «les forces d’occupation sionistes pleinement responsables de la sécurité de Samer», avant l’annonce de sa mort.»L’équipe de Ghaza, en particulier Wael et Samer, ont joué un rôle crucial pour révéler l’ampleur des destructions et des horreurs des atrocités israéliennes. Sans leur dévouement et leur engagement, les horreurs de Ghaza ne seraient pas exposées au monde», avait estimé la chaîne.Un premier bombardement a visé une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Khan Younès, que les journalistes venaient couvrir, lorsqu’un deuxième bombardement a eu lieu, selon un communiqué du Mouvement de résistance palestinien Hamas.Cette seconde frappe a visé «délibérément les journalistes», selon le Mouvement. Il s’agit d’une «tentative d’intimidation des journalistes pour qu’ils ne documentent pas les massacres (sionistes) commis dans la bande de Ghaza», a-t-il poursuivi. L’épouse de Wael Dahdouh et deux de ses enfants avaient été tués par une frappe sioniste le 25 octobre à Ghaza.Plus de 60 journalistes et employés de médias sont tombés en martyrs depuis le début de l’agression sioniste dans la bande de Ghaza, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).Par ailleurs à El Qods-Est, secteur occupé et annexé par l’entité sioniste, un journaliste palestinien de l’agence de presse turque Anadolu a été blessé lors de violences policières, en marge de la prière du vendredi près de la mosquée al-Aqsa. Enes Canli, le chef du bureau d’Anadolu à El Qods a précisé à des médias que «son œil touché fait actuellement l’objet d’examens» et que «son cou présente des contusions et des blessures». «Nous nous battrons résolument pour que les responsables rendent des comptes», a déclaré Serdar Karagöz, le président-directeur général d’Anadolu.

Le nombre de Palestiniens arrêtés dans les villes occupées d’El-Qods et de Cisjordanie passe à 4420

Le nombre de Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation sioniste dans les villes occupées d’El-Qods et de Cisjordanie s’est élevé vendredi à 4.420, après l’arrestation de 16 citoyens vendredi, selon une déclaration conjointe de l’Autorité des affaires des prisonniers et ex-prisonniers de l’OLP et du Club des prisonniers palestiniens.Les deux institutions ont indiqué, dans un communiqué que les forces de l’entité sioniste «ont arrêté vendredi à l’aube 16 citoyens, ce qui porte le nombre de détenus en Cisjordanie occupée, y compris à El Qods occupé, à environ 4.420 Palestiniens depuis le 7 octobre dernier».Ce décompte n’inclut pas les arrestations dans la bande de Ghaza, selon la même source.Depuis le 7 octobre, l’armée d’occupation sioniste mène une agression d’arrestations et meurtres dans les villes de Cisjordanie occupée.