Djerad l’a réaffirmé hier: «Le projet de révision constitutionnelle insufflera une nouvelle dynamique à la vie politique nationale»

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Depuis la wilaya de Blida où il a donné hier le coup d’envoi des épreuves du BEM, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a affirmé que le projet de révision de la Constitution «insufflera une forte dynamique à notre pays», en vue de l’édification d’une Algérie nouvelle, avec l’implication de tous «sans distinction, ni exclusion».

Le Premier ministre a estimé que la révision constitutionnelle est «une halte dans la vie politique de notre pays» et qu’elle lui «insufflera une forte dynamique à même de relancer l’économie, et un système politique équilibré et inclusif, grâce auquel les citoyens ressentiront que l’Algérie est le pays de tous les Algériens et Algériennes, sans distinction, ni exclusion», a-t-il assuré. «L’Algérie a traversé une situation très difficile. Elle a vécu un sursaut national et un Hirak national, à travers lequel le peuple a exprimé son refus de la corruption et de la tyrannie», a encore souligné M. Djerad. Il a soutenu, en outre, que toutes les données comprises dans les articles de ce projet de révision constitutionnelle «confirment que l’Algérie a rompu avec ces périodes de corruption, pour passer à de nouvelles étapes, une nouvelle Algérie, une nouvelle économie et un nouveau système politique», a insisté le Premier ministre. «Nous arriverons progressivement à bâtir un pays qui permettra aux générations montantes de travailler avec amour, détermination et sérénité», a-t-il poursuivi, assurant que cela n’est «guère impossible au vu de nos capacités et des capacités de notre jeunesse».

«Le projet de révision de la Constitution confère une grande importance aux jeunes et aux générations montantes», a-t-il observé. S’agissant du choix du 1er novembre prochain. Comme date pour le référendum populaire sur le projet de révision de la Constitution, M. Djerad, qui l’a qualifié de «date importance», a indiqué qu’il s’agit d’un «jour incontournable et essentiel dans l’histoire de notre pays». La «Déclaration du 1er novembre a appelé à la fondation d’un Etat démocratique et social. Une Algérie avec des fondements historiques et une vision d’avenir», a-t-il insisté. À noter que le projet de révision de la Constitution, initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été adopté, dimanche soir, par le Conseil des ministres, durant sa réunion présidée par le chef de l’Etat. Le projet de révision de la Constitution sera soumis au vote du Parlement, avant que le peuple ne s’exprime à son sujet au cours du référendum populaire prévu le 1er novembre prochain. Ce projet comporte autant d’éléments qui confortent l’unité de la nation et ses constantes, consacrent le respect de la volonté populaire, et consolident la cohésion nationale, le principe de séparation des pouvoirs et l’équilibre des pouvoirs, l’alternance au Pouvoir, la moralisation de la vie politique et la transparence dans la gestion des deniers publics, de même qu’ils épargnent au pays toute dérive de despotisme tyrannique et préservent les droits et libertés des citoyens. Le projet d’amendement constitutionnel assoit les bases juridiques pérennes de la nouvelle Algérie démocratique, à commencer par un changement radical du mode de gouvernance et de ses mécanismes, à travers l’élargissement des prérogatives de contrôle du Parlement et des dispositifs de contrôle, la prévention et la lutte contre la corruption, la consécration de la justice sociale, l’ancrage du pluralisme médiatique libre et indépendant, l’encouragement des jeunes à participer à la vie politique et l’adoption d’une méthodologie de dialogue et de concertation pour parvenir à des solutions consensuelles, à la faveur de la Déclaration du 1er Novembre 1954, source d’inspiration et référence immuable des politiques de l’Etat. Le président de la République, qui intervenait lors de la réunion du Conseil des ministres, a déclaré que «le projet de révision constitutionnelle assure toutes les garanties pour la régularité des élections, aussi bien par la constitutionnalisation de l’Autorité indépendante de surveillance des élections, que par une codification stricte du financement politique, à l’effet de préserver la liberté de la volonté populaire, l’égalité des chances pour le vote et la candidature, pour que la voix de l’électeur soit respectée et la scène politique renforcée par une nouvelle génération d’élus». «Il est impératif de procéder, au préalable, à une révision constitutionnelle, car il est inconcevable de renouveler les instances élues avec des lois rejetées par le peuple», a indiqué le Président Tebboune, ajoutant que «l’application de cet amendement constitutionnel, s’il venait à être plébiscité par le peuple, nécessitera l’adaptation de nombre de lois à la nouvelle ère, à la faveur de la réforme globale de l’Etat et de la réhabilitation de ses institutions et de son autorité». «Le projet s’inscrit en droite ligne avec les exigences de l’édification de l’Etat moderne et répond aux revendications du Hirak populaire authentique béni», a affirmé le président de la République, faisant part de son attachement à ce que «la Constitution, dans sa nouvelle mouture, soit le plus largement consensuelle, tout au long de son élaboration, et ce, en permettant aux différentes franges de la société et aux faiseurs d’opinion publique d’en débattre durant plus de quatre mois, en dépit des entraves imposés par la crise sanitaire». Le président Tebboune a rappelé également que «les promesses électorales sont des engagements sincères dont j’ai entamé la mise en œuvre suivant une stratégie claire et un calendrier bien défini, lesquels nécessitent de notre part davantage de réalisme, loin de toute quête des détails et des formalités au détriment des questions fondamentales inhérentes aux fondements pérennes de l’Etat». «Ce qui est rendu public à partir des procès anti-corruption, laquelle figure parmi les raisons de la décadence des pays, dénote le niveau de la déliquescence morale et la profondeur du mal fait aux institutions de la nation et à ses richesses, mais aussi une crise de confiance de fond entre Gouvernants et gouvernés», a estimé le président de la République. De ce fait, ajoute le Président Tebboune, «le règlement de cette crise est une condition sine qua non de l’édification de l’Algérie nouvelle où personne ne sera protégé par son immunité, ni par son influence». «L’on ne sera protégé que par l’honnêteté dans la parole, le dévouement dans l’action, l’attachement permanant à la créativité et le déni de soi, pour que chaque citoyen, notamment les jeunes, perçoive le changement et sache que l’Etat est véritablement au service du citoyen. C’est ainsi qu’il pourra reprendre confiance en lui et en ses institutions, pour être un acteur influent dans la démocratie participative», a-t-il conclu.

évoque une stabilité relative de la pandémie en Algérie Alors que la propagation de l’épidémie du coronavirus se stabilise de plus en plus dans le pays, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a indiqué hier que les autorités n’ont pas encore fixé la date de la rentrée scolaire. Intervenant sur la radio locale de la wilaya de Blida, lors de sa visite où il a donné le coup d’envoi de l’examen du BEM, le Premier ministre a souligné l’amélioration de la situation dans cette wilaya qui était l’un des premiers clusters de la pandémie dans le pays. M. Djerad a évoqué aussi une stabilité relative à travers tout le territoire national, imputant ces résultats au travail effectué par les autorités ainsi que la responsabilité et la conscience des citoyens. Dans ces conditions, l’invité de la radio a souligné que la date de la rentrée scolaire n’est pas encore fixée et qu’il n’était pas possible de s’aventurer avec la santé des élèves » pour l’instant. Évoquant le système scolaire, M. Djerad a indiqué que le contenu éducatif doit également être en phase avec la modernisation et la technologie mondiale. A ce propos, il a souhaité que les écoles et les universités forment aussi une génération qui a la capacité d’innovation et de connaissance, en fournissant à chacun les conditions nécessaires pourront construire son pays. S’exprimant sur la révision de la constitution, M. Djerad a déclaré que le projet d’amendement est une étape importante dans la vie politique du pays, soulignant que ce projet constituera un levier pour la relance économique et construire un système politique équilibré et inclusif dans le pays. Les amendements de la Constitution permettront aux Algériens de ne plus sentir de discrimination ni d’exclusion a-t-il ajouté. Le Premier ministre a expliqué que l’Algérie a traversé des étapes très difficiles, et qu’à travers le Hirak, le peuple algérien a exprimé son refus pour la tyrannie, affirmant que «toutes les données de cette constitution confirment que l’Algérie a rompu avec l’ère de la corruption et de l’injustice». Dans ce sens, M. Djerad a insisté sur le sujet en précisant qu’«avec cette constitution, nous passons à une nouvelle étape et à une nouvelle Algérie, pour construire un pays qui permettra aux jeunes générations de travailler avec toutes les garanties».

  1. Benslimane