Le ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, a affirmé à Alger, que les pouvoirs publics étaient déterminés à exploiter tout le potentiel des gisements d’or existant dans le pays, précisant que pour y parvenir des discussions étaient menées pour le choix des partenaires étrangers.
« L’exploitation du gisement d’or et le développement de cette activité en Algérie demeure une priorité pour nous. Malheureusement, nous n’avons pas les compétences nécessaires pour y faire face par nous mêmes, c’est pourquoi nous sommes en discussions avec des partenaires étrangers pour faire de véritables mines d’or », a indiqué le ministre. Estimant que les réserves des mines d’or connues actuellement dépassent les 100 tonnes, Youcef Yousfi a précisé que le potentiel national existant « n’est pas encore connu de manière précise ». Soulignant la nécessité de faire appel à des partenaires étrangers « qui ont l’expertise pour ça », le ministre a, en outre, déploré le choix de l’ancien partenaire car « il se limitait à l’exploitation des couches superficielles sur des périmètres très larges, ce qui donnait une production insuffisante de l’ordre d’une tonne par an ».A cet effet, le ministre a évoqué « plusieurs défis d’ordres logistiques et sécuritaires à relever dans ce domaine, expliquant que la façon d’exploiter ces gisements d’une manière économique, à travers de grands groupes ou d’une façon artisanale, sera déterminée après achèvement des discussions qui réalisent déjà des progrès importants ». Evoquant la sidérurgie, le ministre a affirmé que les importants projets en cours de réalisation actuellement permettraient au pays d’atteindre son autosuffisance en la matière et même d’exporter à l’horizon de 2022. S’agissant des fonciers industriels non exploités, le ministre a indiqué que son département procède à la saisie de la justice pour la récupération des terrains relevant du domaine publics cédés aux privés par concession, tandis qu’une taxe de 5% de la valeur vénale est imposée sur les fonciers cédés aux privés par cession mais non exploités. Concernant l’industrie automobile, le ministre a indiqué que la production des véhicules assemblés en Algérie devrait atteindre 400.000 unités d’ici 2020, dont une partie sera destinée à l’exportation. Par ailleurs, le ministre a révélé que son ministère a enregistré une dizaine de nouvelles demandes d’implantation d’usines de montage de véhicules en Algérie de la part de constructeurs de plusieurs pays. Sur ce point, il a avancé que son département ministériel étudiera d’une façon « approfondie » ces demandes et c’est au Conseil national de l’investissement de trancher soit par la validation soit par le refus des projets soumis.
Fedda M