Plusieurs ministres ont relevé, lundi, l’importance d’asseoir la culture des villes vertes et le respect des espaces verts.
Intervenant à l’issue d’une rencontre sur la première édition du prix du président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour la cité verte, plusieurs ministres ont relevé l’importance de cette action et les bienfaits qu’elle promet d’apporter à la santé publique. La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima Zahra Zerouati, a mis l’accent sur la nécessité d’augmenter le volume des espaces de divertissement et la superficie des espaces verts dans les zones urbaines. Pour la ministre, cette action, constituent « un moyen efficace et économique pour l’amélioration de la santé publique et la réduction des effets dus au changement climatique ». La ministre saisira cette occasion pour rappeler les objectifs tracés par son département. Elle évoquera en ce sens la mise en place d’une « stratégie locale » pour « garantir l’équilibre écologique et esthétique des villes ». Cette stratégie permettra également, estime la ministre, de transformer les villes « à travers des activités amies à l’environnement en collaboration avec la société civile ». S’agissant du prix du président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour la cité verte, la ministre estime son institution témoigne de l’intérêt porté à la santé du citoyen. C’est d’ailleurs à cet effet, rappelle-t-elle, que des actions ont été engagées en vue d’augmenter la superficie des en espaces verts même si elle demeure en dessous de la moyenne internationale. Cette dernière serait passée de « 1m²à 5m²/ habitant ». La ministre a fait état en ce sens de « 224 millions m² d’espaces verts qui ont été recensés fin 2017, contre 80 millions m² en 2014 ». Pour sa part le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelkader Bouazghi a indiqué que le tissu vert au sein des villes joue un rôle primordial dans la démarche d’introduire « la diversité biologique dans les zones urbaines ». Pour ce qui est du prix le ministre estime qu’il œuvrait dans le sens de la « valorisation des efforts consentis en matière de préservation de l’environnement ». De son côté, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane a souligné l’intérêt porté par son secteur à l’environnement mettant en avant le rôle des médias, de différentes types, dans la « valorisation et l’accompagnement d’activités visant à préserver les composantes environnementales et écologiques du pays ». Pour sa part, le ministre du Tourisme, Abdelkader Benmessaoud a précisé que ce prix est à même de contribuer à la « promotion de l’esprit de citoyenneté et de renforcer les efforts de son secteur en termes d’élargissement touristique en vue de la revalorisation du secteur touristique ». Pour rappel, la cérémonie du prix national de la ville verte a été initiée par le président de la République. Elle est célébrée le 25 octobre de chaque année qui coïncide avec la journée nationale de l’arbre. Une seule ville reçoit le prix estimé à « 10 millions DA » et d’autres cadeaux d’encouragement, lors d’une cérémonie présidée par la ministre de l’Environnement. La rencontre préparatoire de la 1ère édition du Prix « la Ville verte » a été sanctionnée par plusieurs recommandations. Les participants ont relevé la nécessité d’œuvrer à élargir le champ d’examens en matière d’environnement, de mettre en place une stratégie nationale effective des villes vertes et d’encourager la société civile à contribuer à leur promotion, ainsi que d’œuvrer à atteindre 10 mètres carrés d’espaces verts pour tout habitant. En marge de cette rencontre, il a été procédé à la présentation d’interventions sur l’application de la loi relative aux espaces verts dans le pays d’autres sur les perspectives de nouvelles villes et de projets environnementaux qui y ont été réalisés.
Amel Driss/Ag