Projets de partenariat institutionnel algéro-français PROFAS C+: L’appel est prolongé jusqu’au 8 avril 2018

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L’appel à projets de partenariat institutionnel PROFAS C+ ouvert par l’ambassade de France en Algérie et le ministère des Affaires étrangères de la République algérienne démocratique et populaire est prolongé jusqu’au 8 avril 2018, a indiqué, hier, l’ambassade de France en Algérie dans un communiqué.

Les candidats devront remplir le formulaire disponible sur le site Internet de l’ambassade de France en Algérie et pourront s’appuyer sur une notice d’information accessible via https://dz.ambafrance.org/Lancement-de-lappel-a-projets-de-partenariat-institutionnelalgéro-francais. Afin d’accompagner au mieux les porteurs de projet, une permanence sera assurée par l’Institut de formation et d’appui aux initiatives de développement du 26 mars après-midi au 28 mars inclus, à distance, a t-on précisé. «Les candidats qui le souhaitent sont invités à prendre rendez-vous avec l’IFAID aux coordonnées suivantes : g.bregeot@ifaid.org au 00 33 (0)5 56 50 08 67 /00.33.(0)7 81 62 75 05, afin d’obtenir une aide concrète pour remplir les formulaires et finaliser leurs projets. La même source stipule également que les dossiers et l’ensemble des pièces constitutives doivent être envoyés simultanément par email avant le 8 avril 2018 aux adresses suivantes, pour la partie algérienne au ministère des Affaires étrangères (Karima Benyahia, chargée du bureau France / Coopération culturelle, scientifique et technique : k.Benyahia@mae.dz), et pour la partie française : ambassade de France en Algérie (Chloé Davezac, attachée de coopération institutionnelle : chloe.davezac@diplomatie.gouv.fr / profasc.alger-amba@diplomatie.gouv.fr).

Pour rappel, cet appel à projets de partenariat institutionnel Profas C+, visant à améliorer et renforcer les capacités des services publics a été lancé par l’Algérie et la France. Initié par le ministère algérien des Affaires étrangères et l’ambassade de France en Algérie, ce programme, s’inscrit dans le document cadre de partenariat signé entre les gouvernements algérien et français en décembre 2012 et dédié à la coopération d’exception entre l’Algérie et la France. Profas C+ vise «à améliorer et renforcer les capacités des services publics algériens en encourageant les échanges de compétences et les transferts de savoir-faire entre administrations algériennes et françaises».

A ce titre, le Profas C+ soutient des projets structurants, «qui engagent des actions de coopération concrètes et qui s’inscrivent dans le cadre de partenariats établis entre les institutions algériennes et françaises» avait t-on précisé. Selon ce programme, la priorité sera donnée aux projets relevant de l’une des quatre grandes thématiques fixées par le gouvernement algé- rien pour le renforcement de ses institutions dans le cadre du document cadre de partenariat à savoir le montage, le suivi et l’évaluation des grands projets de développement, la bonne gouvernance des institutions et des établissements publics, la négociation et la médiation ainsi que la prospective. Deux secteurs seront soutenus, à savoir, la gouvernance démocratique, l’affermissement de l’Etat de droit et la modernisation du fonctionnement de l’administration et le secteur du développement productif et social.

Les projets relatifs au premier secteur doivent traiter de la sécurité intérieure, la lutte contre les grands trafics et la corruption, l’habitat et urbanisme, l’amélioration des gouvernances locales et la gouvernance foncière ainsi que de la gouvernance financière afin d’améliorer une mobilisation pertinente des ressources domestiques, à travers, notamment une fiscalité juste et équitable, des circuits de la dépense publique efficients et transparents.

Les projets du 2e secteur traiteront de la santé, de la diversification de l’économie et développement humain, des questions démographiques, d’égalité des citoyens et de diffusion de la protection sociale, de la stratégie en matière d’éducation et de formation professionnelle post-primaire sur les secteurs sociaux, du renforcement des systèmes de santé, de l’environnement et climat, des changements climatiques, de l’eau, de la biodiversité, de la désertification, des forêts, du traitement des produits chimiques et des déchets, de la prévention des catastrophes, de l’accès à l’énergie et aux technologies bas carbone, du développement durable et environnement, de l’aménagement du territoire et climat et des infrastructures et transports.