Couverture audiovisuelle de la campagne électorale: «Aucun dépassement significatif n’a été enregistré», assure l’ARAV

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La couverture audiovisuelle de la campagne des élections locales du 23 novembre 2017 s’est déroulée dans des «conditions régulières», a indiqué, aujourd’hui, l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV), affirmant qu’«aucune plainte n’a été enregistrée».
«Au terme de cette campagne, et par-delà son contenu, l’ARAV ne relève pratiquement pas de dépassement significatif à cet égard, ni dans la forme ni dans le fond. Aucune plainte n’a été enregistrée de la part de partis ou de candidats. Par voie de conséquence, l’Autorité
de régulation de l’audiovisuel estime que la couverture audiovisuelle de la campagne électorale s’est déroulée dans des conditions régulières», a souligné l’ARAV qui rappelle avoir mis en place, tout au long de la campagne électorale, et en vertu de la loi,
«un dispositif de veille permanente, par lequel elle a pu suivre toutes les grilles
de programmes en lien avec la couverture de la campagne pour les élections locales du 23 novembre 2017, diffusées sur l’ensemble des chaînes de radio et de télévision publiques nationales au même titre que les chaînes privées accréditées».

«L’objectif était, dans un premier temps, de constater puis de consigner, avant l’éventualité de faire appliquer la loi contre tout dépassement ou irrégularité, quelles qu’en soient la nature et les circonstances», note l’ARAV, précisant que cette veille «couvrait aussi bien
les émissions d’expression directe, selon leur répartition réglementaire en termes d’ordre de passage et de volume horaire, que les débats, meetings, tables rondes et journaux télévisés».

Tout en assurant n’avoir constaté «aucun manquement professionnel caractérisé durant
la veille observée», l’ARAV a, enfin, appelé l’ensemble des médias audiovisuels
au «strict respect» de la période de silence réglementaire. Le président de cette instance, Zouaoui Benhamadi avait indiqué récemment que l’Autorité n’a pas relevé «d’irrégularités» ou de «transgressions» dans la couverture de la campagne électorale des élections locales par les médias publics et privés. Pour lui, il s’agit parfois «d’une poignée de secondes,
dont a bénéficié tel ou tel parti, dans une table ronde ou dans une couverture», relevant que «ce n’est pas significatif, ni indicatif d’un penchant politique voulu par la chaine».

Benhamadi a affirmé que l’ARAV n’avait reçu «aucune plainte», ni à travers son site Internet, les partis politiques ou la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), assurant qu’un travail de suivi est assuré par l’ARAV, tous les matins,
en visualisant l’ensemble des données diffusées la veille. Le premier responsable de l’ARAV a relevé que son instance s’intéressait aux médias publics et aux chaines privées
accréditées, mais également aux autres chaines privées (non accréditées) lorsqu’elles évoquent le sujet de ces élections locales. Evoquant le travail des chaines privées, Benhamadi a indiqué qu’elles avaient déjà montré, durant les dernières législatives,
un degré de «professionnalisme et de probité, choses pour lesquelles il convient
de les saluer».

La campagne pour les élections des Assemblées populaires communales et de wilaya (APC/APW) de jeudi prochain, qui s’est achevée, dimanche dernier, a mis en évidence des thèmes consensuels entre les partis politiques, en relation directe avec la gestion des collectivités locales, mais a été aussi l’occasion de prises de position, parfois contrastées, sur des questions politiques, économiques et sociales.

Ainsi, la décentralisation dans la prise de décision dans la gestion des collectivités locales
et l’élargissement des prérogatives des élus, pour insuffler une dynamique plus soutenue au développement, se sont affirmés comme des questions centrales qui ont cristallisé
un réel consensus entre les partis, durant cette campagne de trois semaines marquée
par un discours électoral, dans l’ensemble, assez modéré dans le ton et avec
«très peu de dépassements», selon la Haute Instance indépendante de surveillance
des élections (HIISE).