Un taux de glycémie légèrement plus élevé augmente le risque de maladie cardiaque

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Selon des chercheurs britanniques, les hommes dont le taux de glycémie est inférieur au seuil de diabète courent un risque accru de 30% de contracter la maladie, et les femmes sont encore plus exposées à ce risque.

 Le lien entre les deux affections est connu depuis longtemps, mais des études récentes suggèrent que même en l’absence de diabète, un taux de sucre dans le sang légèrement plus élevé augmente le risque de problèmes coronariens. Dans l’Union européenne, plus de 32 millions de personnes vivent avec le diabète, un chiffre qui a doublé au cours de la dernière décennie. Cette hausse s’explique en partie par l’augmentation du nombre de personnes en surpoids, notamment une augmentation de l’obésité et de la sédentarité. Le diabète est une maladie chronique grave qui apparaît lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline (l’hormone qui régule la concentration de sucre dans le sang) ou lorsque l’organisme n’utilise pas correctement l’insuline qu’il produit. Le diabète est une cause majeure de cécité, d’insuffisance rénale, d’accidents cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux et d’amputation des membres inférieurs. Un régime alimentaire sain, l’activité physique, des médicaments, un dépistage régulier et le traitement des complications permettent de traiter le diabète et d’éviter ou de retarder les conséquences qu’il peut avoir. La Journée mondiale du diabète a vu le jour en 1991 à l’initiative de la Fédération internationale du diabète et de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Elle est célébrée chaque année le 14 novembre, date d’anniversaire du médecin et scientifique canadien Frederick Banting (1891-1941), qui avait découvert l’insuline avec son confrère Charles Best en 1922. La Journée mondiale du diabète est devenue une journée officielle des Nations unies en 2006, avec l’adoption de la résolution A/RES/61/225 par l’Assemblée générale de l’ONU. Par cette résolution, l’Assemblée générale encourage les États Membres à élaborer des politiques nationales de prévention et de traitement du diabète et de prise en charge des malades qui soient compatibles avec le développement durable de leurs systèmes de soins, en tenant compte des objectifs de développement convenus à l’échelle internationale.