Elections locales: Pour un nouveau souffle à la gestion des Assemblées par un mode de gouvernance basé sur la modernité

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A l’approche de la fin de la campagne électorale pour les élections locales du 27 novembre, les leaders et chefs des partis politiques ont appelé, dimanche, à insuffler un nouveau souffle à la gestion des Assemblées élues à travers l’adoption d’un mode de gouvernance basé sur la modernité et porté par des ressources humaines aux compétences avérées dans la perspective de concrétiser le projet d’édification de l’Algérie nouvelle.

Dans ce sens, le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a affirmé depuis Médéa, au 18e jour de la campagne électorale, qu’il était temps de «rompre définitivement avec la gestion classique des Assemblées élues, en vue d’amorcer réellement le changement escompté par les citoyens et faire de ces assemblées un vecteur de développement économique et social».

Déplorant «la persistance à minimiser le rôle et l’importance» des Assemblées élues en les empêchant d’apporter leur contribution à la création d’emplois et des richesses», il réitéré son appel en faveur de la «réhabilitation» de l’élu en lui conférant «davantage» de prérogatives». Abondant dans le même sens, le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El Fadhl Baâdji, a soutenu à Tlemcen que sa formation politique visait à travers sa participation à ces élections à «élever le niveau de rendement des élus locaux», ajoutant que le FLN a confié à sa base la mission d’élaborer les listes des candidats et qu’un suivi a été effectué par les organes centraux du parti pour que les candidats choisis soient représentatifs de toutes les catégories sociales. Pour sa part, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a estimé, depuis Souk Ahras, que la consolidation du front interne passe nécessairement par une «commune forte et une économie performante», appelant dans le même sillage à la révision du code de la commune et de wilaya de manière à conférer de plus larges prérogatives aux futurs élus, «ce qui se répercutera positivement sur le développement local et par la même la création des richesses». Dans le même cadre, le président du Mouvement de la jeunesse algérienne, Omar Briksi Guermit, a plaidé, à Médéa, en faveur de la révision du code communal et de wilaya de sorte à redonner plus de prérogatives aux Assemblées élues, notamment en ce qui concerne les dossiers relatifs au logement, le foncier et l’investissement. De Tiaret, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, a insisté sur le changement des mentalités et du mode de gestion des collectivités locales pour «une meilleure prise en charge des préoccupations des citoyens», lesquels aspirent à «une Algérie nouvelle». De son côté, le président du parti El Fadjr El-Djadid, Tahar Benbaïbèche, qui a effectué une activité de proximité à Aïn M’lila, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi, a estimé que «le changement ne peut pas se produire sans une participation massive du peuple aux prochaines élections» car, a-t-il soutenu, «aucun projet, ni aucune cause ne peuvent connaître de succès sans l’adhésion du peuple». «Nous sommes devant un défi majeur, celui de convaincre les citoyens de participer aux élections», a-t-il martelé, ajoutant que «l’abstention ne sert ni le peuple ni ses intérêts».