Conformément aux instructions du chef de l’Etat de réglementer le marché durant le Ramadhan: Des vendeurs ambulants pour briser le monopole et la hausse des prix

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Le président de la République a insisté auprès des ministres concernés dans leurs secteurs, en préparation du mois de Ramadhan, pour contrôler les questions liées à la régulation de la consommation, de la vente et de l’achat, pour permettre aux citoyens de passer ledit mois de manière confortable.

Le secteur du commerce et de l’agriculture sont au premier rang des priorités du gouvernement, à travers l’organisation de tous les types des marchés, ainsi que la délivrance des autorisations exceptionnelles pour certaines activités. Le ministre du Commerce a autorisé l’activité des vendeurs ambulants pendant le mois du Ramadhan, dans le but de briser le monopole de certains spéculateurs. Si les activités concernant les vendeurs ambulants ne sont pas encore précisées, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres, des sources révèlent que les activités prévues par le ministre du Commerce sont celles liées à la vente des fruits et légumes. La délivrance d’une autorisation exceptionnelle sert à faciliter l’activité des vendeurs ambulants, pour faire face à la spéculation et la hausse des prix de certains produits de large consommation. Sur la possibilité d’intersection entre les vendeurs ambulants et les commerçants, les observateurs de la situation du marché algérien pense qu’«il y aura une concurrence entre les deux parties, ce qui affecte positivement les prix.» Les vendeurs ambulants qui seront autorisés, ce sont des commerçants qui possèdent des registres de commerce, et non pas ceux qui exercent dans l’informel. C’est ce qui a poussé le ministre du Commerce à faciliter leurs activités, à une exception pendant le mois sacré. Quant à l’activité de ce type du commerce, le processus d’organisation de leur emplacement sera déterminé par les présidents de communes et les directions commerciales. Les marchands de viande prévoient une baisse des prix. Dans ce même contexte, toujours dans le cadre de préparation du mois de Ramadhan, le président de la République a ordonné le recensement de la richesse animalière pour atténuer l’importation des viandes, et travailler avec divers acteurs, en particulier les représentants des maquignons pour créer un mécanisme qui assure une manière équilibrée et durable dans laquelle la distribution transparente du fourrage et l’alimentation du bétail subventionné. À cet égard, le président du Comité national des marchands de viande rouge, Khier Merouane a considéré que «la distribution transparente du fourrage et la réduction des droits d’importation contribueront efficacement à faire baisser les prix de la viande car, le point de départ pour réguler le marché de la viande et contrôler ses prix, commence à partir de la source qui est l’aliment, puis en second lieu c’est l’éleveur, puis au grossiste, puis au détaillant. Khier Merouane dira que:  «La baisse des prix des aliments, à son tour, contribue à faire baisser les prix de la viande rouge, car le grossiste ou le détaillant ne peut pas monopoliser la viande plus tard, tandis qu’il s’agit d’une substance périssable.» Quant à la réduction des importations de viande, il a déclaré que le comité national des marchands de viande, ont demandé la levée du gel des importations de viande, et effectivement les autorités ont ré-autorisé l’importation de bovins vivant et de viande fraîche, ce qui entraînerait une concurrence dans les prix, et de souligner «le problème à résoudre, selon la confirmation du président du comité, le ministère de l’Agriculture a accordé des licences d’importation de viande fraîche aux mêmes importateurs titulaires d’une licence d’importation de vaches vivantes. Cette mesure pourrait affecter négativement le processus de concurrence sur le marché de la viande, tant que l’importateur se trouve seul sur le terrain.

  1. W. Benchabane