Baccalauréat: «La crédibilité du diplôme garantie et protégée», affirme Belabed

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Le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, a affirmé, hier à Reggane (wilaya d’Adrar), que la crédibilité du diplôme du baccalauréat était «garantie et protégée», soulignant que le travail «se poursuit» pour mettre un terme à tous les comportements préjudiciables à cette crédibilité.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue de l’ouverture des plis, le ministre a précisé que la crédibilité du diplôme du baccalauréat «est garantie et protégée», ajoutant que «le travail se poursuit pour mettre un terme à tous les comportements» pouvant porter préjudice à cette crédibilité». Il a rappelé à ce propos «les mesures sécuritaires et réglementaires mises en œuvre en la matière». Sur le plan organisationnel, le ministre a indiqué qu’«il n’y aura pas de coupure de l’accès à Internet durant le baccalauréat session 2022». «Il n’y a pas de raisons de le faire», a-t-il dit affirmant que les épreuves ont débuté à travers tout le territoire national dans de «bonnes conditions». Il a salué «la famille de l’éducation et son implication dans l’opération de conscientisation et de sensibilisation concernant l’organisation de l’examen». S’agissant de la date de l’annonce des résultats du baccalauréat, le ministre a indiqué que ces derniers seront annoncés à la fin de la troisième semaine ou au début de la dernière semaine du mois de juillet 2022», rappelant que les résultats du BEM seront annoncés «à la fin du mois de juin en cours». En réponse à une question sur la possibilité de baisser la moyenne de réussite au baccalauréat, le ministre a souligné «est considéré comme admis tout candidat ayant obtenu une moyenne de 10 sur 20 ou plus à cet examen». Le ministre a par ailleurs rappelé que «743 509 candidats répartis sur 2580 centres d’examen, passent les épreuves du baccalauréat session 2022, ajoutant qu’il y a 18 centres de collecte et 87 centres de correction». Concernant le choix de Reggane dans cette wilaya frontalière pour donner le coup d’envoi de l’examen, M. Belabed a indiqué que cette démarche «n’est pas fortuite mais elle intervient par égard pour cette région et pour confirmer que l’école accorde une grande importance à l’histoire du peuple algérien mais aussi pour conférer une dimension juste et appropriée à l’histoire de la nation algérienne». Et d’ajouter «nous sommes venus dans cette région témoin des crimes odieux du colonialisme français et des essais nucléaires qui ont nui à notre peuple».

Ali N’taza / Ag.