Du 26 au 31 octobre: La première Conférence nationale Malek Bennabi sera célébrée à travers toutes les wilayas

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Le ministère de la Culture et des Arts organise la première Conférence nationale Malek Bennabi, du 26 au 31 octobre, à travers toutes les wilayas du pays pour célébrer le patrimoine de ce penseur au legs fort considérable qui contribue encore au rayonnement des esprits, a indiqué un communiqué du ministère de la Culture.

Intitulée «A l’écoute d’un témoin du siècle», cette conférence sera organisée à la Bibliothèque nationale, dans les principales bibliothèques publiques de lecture outre les maisons de culture des wilayas «en guise de fidélité à la mémoire culturelle de l’Algérie, pour célébrer les symboles de la pensée et de la culture», et ce, en présence d’intervenants, de conférenciers et de chercheurs dans la pensée de Bennabi. «La génération de Malek Bennabi a beaucoup apporté en choisissant la spécificité culturelle, en défendant la personnalité algérienne authentique et en préservant la mémoire culturelle nationale», a indiqué le communiqué, ajoutant qu’«il est important de prêter oreille à l’un des noms qui ont fait toute la différence, analysé les faits, prospecté l’avenir et laissé un legs fort considérable qui contribue encore au rayonnement de l’esprit». Du fait que Malek Bennabi soit «un homme à la pensée éternelle», le ministère de la Culture et des Arts a décidé sur instruction de la première responsable du secteur, Malika Bendouda de mettre en exergue la place du regretté Bennabi à travers la lecture de son produit et son extrapolation sur les questions d’actualité, notamment pour ce qui est des questions liées à la culture. Malek Bennabi (1905-1973) figure parmi les penseurs éminents dans le monde musulman du XXe siècle. Il s’est spécialisé dans les concepts des «problèmes de la civilisation», «les questions de la colonisation», «la culture», «la pensée islamique», «les conditions de la renaissance» et est connu pour son célèbre concept «colonisabilité». Malek Bennabi compte à son actif plus d’une trentaine d’ouvrages en langues arabe et française, dont Le phénomène coranique (1946), Les conditions de la renaissance (1948), Idée d’un commonwealth islamique (1958), Le problème de la culture (1959) et Le problème des idées dans le monde musulman (1970). Jusqu’à aujourd’hui, ses idées font l’objet d’études dans différentes universités à travers le monde.

Mohamed T. / Ag.