ONU: Journée internationale pour les minorités religieuses  victimes de violences

0
856

 

L’Assemblée générale des  Nations unies a adopté mardi une résolution faisant du 22 août la « Journée  internationale de commémoration des victimes de violences basées sur la religion ou les convictions ».    

Au cours de la 85e séance plénière de la 73e session de l’Assemblée générale, l’assemblée a invité tous les Etats membres, les organisations de  l’ONU, les autres organisations internationales et régionales et la société civile à célébrer chaque année cette nouvelle Journée internationale.    

La résolution de l’Assemblée générale a déploré avec force les actes de  violence commis contre des personnes en raison de leur religion ou de leurs  convictions, ainsi que tout acte similaire dirigé contre leur domicile, leurs commerces, leurs biens, leurs écoles, leurs centres culturels ou  leurs lieux de culte.

Elle a en outre rappelé que toute attaque commise dans ou contre des  lieux, sites ou sanctuaires religieux constituait « une violation du droit  international ». La résolution a réaffirmé sa condamnation sans équivoque du terrorisme et  de l’extrémisme violent sous toutes leurs formes et dans toutes leurs manifestations, où que ce soit, par qui que ce soit et quels qu’en soient  les motifs.

S’exprimant au nom des neuf pays qui ont initialement soutenu ce projet de  résolution, le ministre polonais des Affaires étrangères Jacek Czaputowicz a souligné que le monde connaissait actuellement une augmentation sans  précédent des violences contre les communautés religieuses et les personnes appartenant à des minorités religieuses.

Les récentes attaques commises contre des mosquées à Christchurch, en  Nouvelle-Zélande, puis contre des communautés chrétiennes au Sri Lanka,  « ont rappelé de manière tragique à la communauté internationale que la liberté de religion était un droit humain fondamental, et que la haine  envers certains groupes religieux pouvait déboucher sur des tueries de masse », a-t-il ajouté.

Czaputowicz a espéré que la création de cette Journée internationale  contribuerait à « lutter contre les crimes haineux et les violences liées à  la religion, et permettrait de renforcer le dialogue inter-religieux ».