Transport de personnes et de marchandises: Les centres de formation des  chauffeurs inquiets de la baisse de leur activité

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 Les responsables des centres de formation des  chauffeurs de transport de personnes et de marchandises ont fait part à Alger de plusieurs revendications pour remédier la baisse de  leur activité.

Venus de différentes wilayas du pays pour assister à une réunion de la  Fédération nationale des centres de formation des chauffeurs de transport  de personnes et de marchandises, dépendant de l’Union générale des  commerçants et artisans algériens (UGCAA), des responsables de centres de  formation ont fait part de leurs inquiétudes quant à une baisse  « importante » de leur activité. « Pourquoi nous ôter la majorité de notre activité alors que nous avons  investi au minimum un milliard de centimes pour chaque centre », interroge  l’un d’eux.  Un autre point de revendication concerne le transport de produits  dangereux. Les responsables de centres de formation privés ont fait part de  leur désapprobation de l’octroi unique aux centres publics de la formation  liées à ce type de transport. « Cela intervient alors que nous disposons de l’ensemble du matériel et des  équipes pédagogiques nécessaires pour la formation au transport de produits  dangereux », assure M. Telaoumaten. Par ailleurs, le même représentant a appelé, au nom de cette fédération, à  ce que le ministère des Travaux publics et des Transports fixe le coût de  rémunération des formateurs, comme c’est déjà le cas concernant le coût de  la formation fixé par la loi. D’autre part, le responsable a rappelé l’obligation pour les chauffeurs de  transport de personnes et de marchandises de se tourner vers les centres de  formation spécialisés pour l’obtention d’un brevet professionnel  d’aptitude.  Cependant, rares sont les chauffeurs s’étant conformés à la législation  qui prendra effet à partir du 19 août 2019. En effet, un décret datant de 2016 a donné 36 mois à ces chauffeurs  titulaires d’un permis de conduire de catégorie C,D ou E pour obtenir un  brevet d’aptitude professionnelle au terme d’une formation auprès des  centres spécialisés. M. Telaoumaten a ainsi appelé au lancement d’une campagne au niveau des  barrages routiers de la gendarmerie et lors du renouvellement des documents  administratifs liés à la conduite, évitant ainsi l’afflux massif la veille  de l’expiration du délai donné aux chauffeurs pour l’obtention du brevet. A noter que la durée de cette formation est de 15 à 60 jours avec une  moyenne de 6 heures/jour.

Trika .B