Lutte contre le  terrorisme international – L’ONU met en relief le rôle « actif » de l’Algérie

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 Les Nations-Unies ont souligné le rôle « actif »  de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme international, mettant en  exergue les initiatives et les mesures prises pour contrer ce fléau aussi  bien au niveau national qu’international.

L’Algérie a « activement participé à un certain nombre d’initiatives de  lutte contre le terrorisme aux niveaux mondial, régional et bilatéral »,  relève le secrétaire général Antonio Guterres, dans son rapport sur les  mesures visant à éliminer le terrorisme international, publié à New York à  l’occasion d’une réunion sur la prévention du terrorisme international  organisée par la sixième commission de l’ONU chargée des questions  juridiques. Parmi ces initiatives, le rapport cite en particulier celles menées avec  l’Espagne, la Russie, l’Indonésie, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Irlande du  Nord et les Etats-Unis. Le rapport, se basant sur des données recueillies auprès des pays sur des  aspects liés à la lutte antiterroriste, rappelle que l’Algérie a ratifié  les 19 instruments universels de lutte contre le terrorisme, ainsi que la  Convention arabe relative à la répression du terrorisme, la Convention de  l’Organisation de l’Unité africaine sur la prévention et la lutte contre le  terrorisme et la Convention de l’Organisation de la Conférence islamique  pour combattre le terrorisme international. L’Algérie a également adapté son propre cadre juridique pour le rendre  conforme aux instruments internationaux en vigueur, notamment sur la  question des terroristes étrangers, souligne le document. Aussi, un dispositif de lutte contre le blanchiment d’argent et le  financement du terrorisme a été institué en application des traités  internationaux et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. En outre, plusieurs dispositions relatives au gel et à la saisie des  avoirs ont été mises en place dans le cadre du décret exécutif N.15-113 de  2015 et l’Algérie a rejoint le Groupe Egmont des cellules de renseignements  financiers. Le pays a également lancé d’ »importantes initiatives en matière de  prévention de la radicalisation et de lutte contre les idéologies  extrémistes », note le secrétaire général. Dans les informations communiquées à l’organisation onusienne, l’Algérie a  exposé dans le détail les nombreuses mesures législatives et  institutionnelles prises au fil des ans en matière d’enquêtes et de  poursuites relatives aux activités terroristes, relève l’ONU. Elle a attiré l’attention, parmi les mesures les plus récentes, sur  certaines modifications apportées au code pénal et au code de procédure  pénale, qui ont donné aux autorités compétentes de nouveaux moyens. Le document met en exergue « les nombreuses initiatives lancées par  l’Algérie pour mieux assurer la sécurité intérieure ainsi que les réformes  constitutionnelles de 2016 qui ont conduit au renforcement de l’Etat de  droit, des institutions démocratiques et des droits de l’homme ». Intervenant lors de la séance plénière, l’ambassadeur et représentant  permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, Sabri Boukadoum, a indiqué que la  lutte contre ce fléau exigeait une mobilisation et une coopération  multidimensionnelle aux niveaux national, régional et international. « Ayant souffert des effets dévastateurs du terrorisme au cours des années  1990, l’Algérie a émergé comme un pays stable et sûr dans une région  propice à l’instabilité et à la menace terroriste », a-t-il déclaré. Les efforts du gouvernement pour s’attaquer aux racines du terrorisme  s’étendent aussi à la coopération bilatérale avec les pays voisins,  notamment en ce qui concerne le partage des pratiques optimales, a expliqué  l’ambassadeur. Dans la région du Sahel, l’Algérie continue de redoubler d’efforts,  notamment dans le cadre du Comité d’état-major opérationnel conjoint  (Cemoc) et de l’Unité de centralisation du renseignement et de liaison du  Sahel. Au niveau africain, l’Algérie accueille le Mécanisme de coopération  policière africaine (Afripol) ainsi que le Centre africain d’études et de  recherches sur le terrorisme (Caert), un organisme de l’Union africaine qui  propose un niveau élevé d’expertise dans le domaine de la lutte contre le  terrorisme, rappelle à ce propos M. Boukadoum.

T.M