Après avoir échoué dans leurs complots macabres de déstabiliser l’Algérie, certains milieux externes, en connivence avec des relais internes, tentent de revenir au chantage en utilisant la carte de l’émigration pour porter atteinte à l’image du pays et faire pression sur son gouvernement en vue d’atteindre leurs desseins inavoués.
L’Algérie qui a toujours défendu la thèse de la résolution pacifique des crises et des conflits par la voie du dialogue et de la concertation, paye aujourd’hui le prix de ses positions qu’elle a clairement affichées dans les différentes rencontres régionales et internationales. Devant ces tentatives qui visent la stabilité du pays, l’unité du peuple algérien s’avère plus qu’une nécessité impérative, une ligne rouge à ne pas franchir et cela le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a eu de cesse de le réaffirmer à chaque fois que l’occasion se présente. Tout en appelant à la nécessité de consolider le front interne pour mettre en échec ce genre de complots, le chef de l’Etat a fait remarquer que « notre pays doit réussir l’acquisition du savoir et les moyens de développement économique et technique par nos générations montantes et maintenir l’attachement de notre société, tout entière, à ses références spirituelles et civilisationnelles authentiques ». Il a ajouté que l’avènement de la mondialisation et des moyens de communication modernes ainsi que certains évènements ayant secoué le monde musulman et nouvelles idées « ont graduellement ébranlé notre cohésion idéologique et intellectuelle au point d’affecter la stabilité de l’Algérie et de la faire basculer dans l’enfer du terrorisme et des affres de la tragédie nationale ». Le président de la République a appelé, à ce propos, tous les Algériens à « contribuer au mouvement démocratique pluraliste dans le pays en plaçant l’Algérie et les intérêts suprêmes de son peuple au dessus de tout autre considération ». Ce message a été favorablement accueilli par la classe politique qui a relevé l’impérative nécessité de renforcer le front interne pour défendre la souveraineté nationale et déjouer les tentatives d’atteinte à la sécurité de l’Algérie. Cela passe inévitablement par une véritable prise en charge des problèmes sociales et des préoccupations soulevées par les populations, selon de nombreux acteurs politiques qui se disent « conscients que la défense de la souveraineté nationale exige le renforcement du front interne à travers le traitement des problèmes auxquels font face les Algériens afin de déjouer toute tentative visant à porter atteinte à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie ». Ils ont également souligné les énormes pressions exercées sur l’Algérie pour l’obliger à revenir sur ses décisions souveraines, estimant qu’après avoir échoué à l’entraîner dans le marécage du « printemps arabe », ces mêmes parties tentent aujourd’hui d’impliquer l’Armée nationale populaire dans la crise interne que traversent certains pays voisins. L’Algérie est aujourd’hui un pays stable, et ce grâce à la mobilisation du peuple algérien et à la politique de réconciliation nationale initiée par le président de la République, ont-il relevé, tout en plaidant pour le renforcement du front interne, intérêt national oblige, car la stabilité du pays est une ligne rouge à ne pas franchir. A ce titre, de nombreux acteurs politiques ont fait admettre que grâce au président de la République, l’Algérie a surmonté de nombreuses épreuves qui ont failli causer l’éclatement, d’où la nécessité de consacrer l’entente nationale et de resserrer les rangs en vue de contrecarrer toute menace externe. Ils ont relevé également la détermination de l’Algérie face aux tentatives d’implication de son armée dans des conflits en dehors du territoire nationale, particulièrement au Mali et en Libye, et de l’amener à jouer le rôle du gendarme dans la région avec un financement sur le Trésor public est un choix stratégique qui a des conséquences aux plans interne et externe. Les chefs de partis ont estimé, à cet égard, que l’Algérie a œuvré depuis plus d’une décennie, à vaincre le terrorisme et ce, grâce à la politique de réconciliation nationale initiée par la président Abdelaziz Bouteflika avec une vision éclairée des enjeux réels dont est témoin le monde actuel. Ils ont estimé que les mutations politiques, sociales, économiques et sécuritaires que connait l’Algérie nécessitent une « réplique intelligente » en vue de préserver la stabilité du pays et l’unité de son peuple. La classe politique a insisté, dans ce sens, sur la nécessité de placer l’intérêt du pays au-dessus de toute considération, rappelant que l’Algérie a réussi à relever tous les défis et crises avec courage, appelant à agir positivement» face aux défis actuels et futurs, notamment celui du parachèvement de l’édification d’un Etat moderne. Elle a appelé également à engager un débat national impliquant tous les acteurs et à dépasser les conflits politiques pour permettre au pays de faire face aux effets de la chute des prix du pétrole, considérant que la situation actuelle exige l’ouverture d’un débat national responsable loin des tiraillements partisans étroits. Pour de nombreux acteurs politiques, la conjoncture sensible que traverse le pays exige un rapprochement entre toutes les franges du peuple algérien et la classe politique en vue de relever les défis qui se posent, dont notamment la préservation de la sécurité, la stabilité, l’unité nationale et les intérêts suprêmes du pays. Ils ont, en outre, exhorté la classe politique à faire preuve de sagesse et à éviter des déclarations susceptibles d’envenimer la situation. Le chef de l’Etat avait affirmé, à ce propos, que le consensus et l’unification des forces ont constitué l’objectif principal qui a permis de rétablir la quiétude dans notre pays et d’accomplir de nombreuses réalisations sur tous les plans, au service du peuple algérien. Il s’agit également de mener à bien la bataille du développement dans une conjoncture marquée par de multiples pressions extérieures et principalement par une chute vertigineuse des cours du pétrole, ce qui exige de tous les Algériens, quels que soient leurs postes et fonctions, de mettre à profit tous les atouts et toutes les capacités pour relever ce défi, avait souligné le président de la République.Le développement, la souveraineté et l’indépendance ainsi que toutes les valeurs de notre peuple, impliquent de renforcer l’Etat de droit qui exige à son tour de promouvoir le consensus national et de resserrer les rangs face aux défis du monde contemporain. De ce fait, le chef de l’Etat avait appelé toutes les franges de la société algérienne sont appelées à soutenir les institutions de l’Etat en vue de réaliser les objectifs du développement. Il avait également exhorté le gouvernement et ses partenaires sociaux et économiques à la solidarité, à la mobilisation et à l’unification des rangs afin de mener à bien la bataille du développement et préserver l’indépendance financière de l’Algérie et de sa souveraineté sur le plan économique. Il s’agit, pour le peuple algérien, de se serrer les coudes afin de préserver l’unité nationale et la stabilité du pays, des acquis chèrement réalisés après un lourd tribut, grâce à la politique de réconciliation nationale dont le président de la République a été le principal artisan. Il s’agit pour autant de dégager une feuille de route visant à protéger le pays des dangers qui menacent sa sécurité et sa stabilité. Cette démarche s’inscrit, faut-il le souligner, en droite ligne avec le discours développé, en maintes occasions, par chef de l’Etat qui n’avait pas manqué d’appeler les citoyens algériens à défendre les acquis et les réalisations et à demeurer vigilants face aux bouleversements qui secouent le monde et qui affectent de nombreux pays de notre région. L’Algérie qui a pu sauvegarder sa stabilité, sa sécurité et sa souveraineté, milite en faveur d’un monde de paix et de stabilité notamment dans son environnement arabo-africain et déploie, à cet égard, de sérieux efforts pour apporter des solutions aux conflits et unifier les rangs afin que la paix et la stabilité règnent dans notre espace au profit des peuples de la région. Le chef de l’Etat s’est dit « convaincu que les enfants de notre peuple sauront conjuguer leurs efforts en faveur de l’ancrage des valeurs de démocratie et de justice sociale, de l’approfondissement des principes de liberté individuelle et collective et de la promotion de la femme en s’attelant au travail dans tous les domaines de développement afin de se prémunir des crises économiques et financières qui marquent les relations entre les pays ».
T.Benslimane