Restauration de la vieille ville d’Annaba: Mihoubi salue la qualité des études, œuvre d’étudiants de l’université Badji-Mokhtar

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Le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a exprimé sa satisfaction, quant à la qualité des études de restauration de la vieille ville d’Annaba réalisées par des étudiants du département de l’architecture de l’université Badji-Mokhtar, les appelants à s’intéresser davantage à cette spécialité.

Le ministre qui a visité, au Théâtre régional Azzedine-Medjoubi, les différents stands de cette exposition composée de 50 études de diagnostic et de réhabilitation ciblant des bâtisses et des sites archéologiques, situés dans la vieille ville d’Annaba (Place d’Armes), a indiqué que le partenariat entre le secteur de la Culture et l’université Badji-Mokhtar d’Annaba, repré- senté par le département de l’architecture, a donné lieu à «un important acquis de connaissance et de savoir sur lequel on peut compter lors des différentes opérations de restauration et de mise à niveau des repères historiques de cette ville ancestrale». «Ces études constituent une matière scientifique nécessaire devant être exploitée au double plans local et national pour diagnostiquer et inventorier le patrimoine architectural et réaliser, également, les opérations de restauration et de mise à niveau des vieilles constructions», a ajouté Mihoubi, qui a appelé à la «généralisation de ces partenariats scientifiques contribuant à la préservation du patrimoine matériel et immatériel qu’abrite l’Algérie».

Dans ce contexte, le ministre a rappelé que «l’Etat, à travers ses institutions et instances, œuvre à encourager les bureaux d’études expérimentés dans les domaines de la restauration, la mise à niveau et la préservation du patrimoine architectural national», faisant état de l’existence de plus de 110 bureaux d’études spécialisés dans le domaine de la préservation du patrimoine. S’agissant de la concrétisation des opérations de restauration des constructions et sites archéologiques, notamment ceux implantés dans la vieille ville d’Annaba, le ministre a précisé que le lancement de ces travaux «reste tributaire de la mobilisation des budgets nécessaires», affirmant que les «cas nécessitant des interventions d’urgence ne feront l’objet d’aucun retard en matière de prise en charge».

Le ministre a eu, à cette occasion, à suivre des explications sur les études réalisées qui ont ciblé, en particulier, les domaines en rapport avec le diagnostic architectural des constructions concernant la mosquée El Bey, les vieux hammams (bains maures), des zaouias et autres bâtisses, comme Dar Zeghouane et Dar Esyouda. Mihoubi a eu également à suivre un exposé sur les volets techniques relatifs aux études architecturales de mise à niveau du vieux patrimoine, la classification des dommages et dégâts, selon leur degré, du même patrimoine, ainsi que les propositions d’intervention dans ce tissu urbain préservé. S’étendant sur une surface de 14 ha, la vieille ville d’Annaba est forte de plus de 550 constructions et sites archéologiques reflétant plusieurs modèles architecturaux et des décorations renvoyant aux différentes civilisations qui se sont succédées à l’antique Bône.