10e édition du Fibda: Des bédéistes algériens et étrangers y prennent part

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Photo Ziani Ania@L'Echo d'Algérie

Le 10e Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda) a ouvert ses portes, hier, au grand public, au Palais de la culture à Alger avec la participation de créateurs de 17 pays dont la France, invitée d’honneur de l’édition 2017.

Placé sous le signe «Dix ans déjà et ça continue !», cette édition connaîtra un programme. Outre les expositions de BD, des activités et des rencontres entre bédéistes algériens et étrangers qui se tiendront à l’Esplanade Riadh El Feth et au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria. Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, après avoir inauguré ce salon, a fait le tour des stands des participants dont la France représentée par de bédéistes de renom à l’image de Frank Margerin, Lax, Jacques Ferrandze et Francis Groux, fondateur du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, première manifestation dédiée à l’art des bulles en France. Le ministre a indiqué que le choix du Palais de la culture en plus de l’Esplanade Riadh El Feth pour accueillir cet évènement obéissait au souci de toucher un large public de la BD, un art «très ancré» en Algérie. Cet évènement culturel «continuera à exister malgré les restrictions financières» qui ont touché les festivités, a répondu le ministre à la presse. Présent à ce rendez-vous, l’ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, a déclaré que cette édition qui met à l’honneur son pays était «une belle illustration» des relations entre les deux pays et entre bédéistes algériens et français, estimant que l’Algérie était un pays pionnier dans le 9e art à l’échelle de l’Afrique. Des maisons d’éditions algériennes à l’instar de Dz-Link, spécialisée dans le manga et organisateur de cosplay, un concours de déguisement, et Dalimen participent à cette édition qui marque les dix ans d’existence du Fibda. Des rencontres et des tables rondes sur le 9e art sont au programme de ce rendezvous de la BD, en plus des expositions œuvres de bédéistes algériens aux côtés d’auteurs canadiens, belges, marocains et tunisiens, entre autres. Des ateliers d’initiation et de formation au manga et à la bande dessinée au profit d’enfants en plus du concours de cosplay, principale attraction de ce festival pour cette catégorie d’âge, sont également prévus. Le 10e Fibda qui se poursuit jusqu’au 7 octobre à l’Esplanade de l’Office Riadh El Feth et au Palais de la culture MoufdiZakarai, sera marqué par la publication d’un carnet de croquis du bédéiste algérien l’Andalou et le français Joel Alessandra célébrant les 10 années du Fibda.