Le président e la République inaugure la station de dessalement d’eau de mer à Oran: Un tournant stratégique pour la souveraineté hydrique

0
457

Avec l’inauguration jeudi dernier par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de l’usine de dessalement d’eau de mer d’Oran, l’Algérie aura franchi une étape importante dans la concrétisation d’un vaste plan visant à créer un dispositif intégré comprenant cinq usines, un exemple éloquent de l’Algérie nouvelle qui est capable de relever les défis en un temps record et avec sa main d’œuvre locale.

A cette occasion, le chef de l’Etat a indiqué que la concrétisation de ce projet en moins de 26 mois illustre parfaitement le slogan de l’Algérie victorieuse, soulignant qui se met au diapason des grandes réalisations en un temps record et avec les technologies les plus modernes. « Grâce à la volonté des hommes, du simple ouvrier au plus haut cadre, le défi a été relevé », s’est réjoui le président de la République, ajoutant que « l’Algérie indépendante … d’où elle a commencé et où elle est arrivée ? Nous voici au stade des grandes réalisations en un temps record et avec les technologies les plus modernes ». Cette inauguration intervient donc à peine 26 mois après la pose de la première pierre de ce projet d’envergure par le président de la République, en juin 2022.  Contrairement aux stations construites par le passé en partenariat avec des entreprises étrangères, ce programme a été confié aux filiales du groupes Sonatrach et Cosider, vu leur compétence reconnue en construction, ingénierie et études, un fait salué à plusieurs reprises par le président de la République .Ainsi, les compétences algériennes auraient économisé au pays près d’un milliard de dollars pour les 5 stations de dessalement, en plus du gain de temps puisque le défi a été relevé en seulement 26 mois, alors que, par le passé, des projets n’étaient pas achevés même 10 ans après leur lancement, avec des pertes sèches pour le trésor public. « C’est ça l’Algérie Nouvelle, l’Algérie des défis, défis relevés par les mains algériennes », estime un observateur.   L’importance de ce programme provient non seulement de la capacité totale des cinq usines, estimée à 1,5 million de M3/j mais aussi de son objectif stratégique qui lui est assigné: doubler la part de l’eau dessalée dans la couverture de la demande en eau potable, la faisant passer de 18% actuellement à 42%. Ce projet ambitieux prévoit la construction de cinq usines de dessalement dans les wilayas d’El Tarf (Koudiet Draouch), Béjaïa (Tighremt-Toudja), Boumerdès (Cap Djinet), Tipaza (Fouka) et Oran (Cap blanc) pour un investissement avoisinant 2,4 milliards de dollars. Ces infrastructures porteront la production nationale d’eau potable issue du dessalement de 2,2 millions de M3/j à 3,7 millions de M3/jour. Les nouvelles stations, d’une capacité de 300.000 m³/jour chacune, permettront d’approvisionner 15 millions de citoyens en eau potable. Le président de la République avait indiqué que l’Algérie mettra en service cinq stations de dessalement avant le mois de Ramadhan et cet engagement est en voie d’être concrétisé au grand bonheur des citoyens, au moment où les walis ont été instruits à l’effet d’adhérer au système d’exploitation des eaux usées dans toutes les wilayas et à accorder une attention particulière à ce programme. D’autre part, le chef de l’Etat avait souligné la nécessité de consolider les acquis réalisés grâce aux efforts de l’Etat visant à promouvoir la vie sociale et à améliorer le cadre de vie des citoyens. Il avait relevé également que les fondements d’une gouvernance locale basée sur la participation citoyenne, l’équité en matière de développement et la rigueur dans la gestion des deniers publics ont été posés, appelant, à cet égard, à poursuivre les efforts en vue de consacrer les méthodes de gestion modernes dans les esprits et dans les pratiques. A ce titre, il y a lieu de rappeler que les dernières instructions et orientations données par le président de la République aux membres du gouvernement font ressortir une nouvelle approche basée sur la rigueur dans la gestion en vue de répondre, de manière rapide et efficace, aux préoccupations des citoyens. A ce titre, le chef de l’Etat n’a pas manqué d’insister sur l’impératif respect des lois de la République, alors que le gouvernement est appelé à investir le terrain pour suivre la réalisation des différents projets qui s’inscrivent dans le cadre du programme du président de la République et de ses engagements vis-à-vis du peuple algérien. Il s’agit, en fait, de mettre en œuvre les engagements du chef de l’Etat qui n’a eu de cesse d’insister auprès des responsables à tous les niveaux pour qu’ils soient constamment à l’écoute des citoyens, comme il l’a fait lors de la rencontre gouvernement-walis en les mettant en garde contre un éventuel relâchement quant à la prise en charge des problèmes des citoyens. Pour sa part, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, avait souligné tout l’intérêt que le président de la République accorde à l’amélioration du cadre de vie des citoyens, soulignant que cela constitue l’un de ses principaux engagements. Il avait exhorté, dans ce sens, les walis et l’ensemble des responsables au niveau local à être constamment à l’écoute des citoyens, à répondre à leurs doléances et à se pencher sur leurs attentes et préoccupations. Relevant que le président de la République a toujours insisté sur l’amélioration du cadre de vie des citoyens dans toutes les wilayas, le ministre de l’Intérieur avait affirmé que son département ministériel fait de l’élimination des disparités en matière de développement une priorité. Il avait, en outre, expliqué que les efforts consentis ont permis de réaliser des résultats significatifs et concrets en peu de temps, avec un impact direct sur les habitants des régions souffrant de carences en matière de développement, notamment à travers le programme de développement des zones d’ombre qui a profité à plus de 6 millions de citoyens. Les pouvoirs publics poursuivent le soutien du développement au niveau de toutes les régions du pays, tant à travers des programmes de développement annuels que par le biais des programmes visant la promotion des collectivités locales ou encore par les différentes mesures pour améliorer les conditions de vie des citoyens, a assuré le ministre. A cet égard, Brahim Merad, avait souligné la nécessité pour les autorités locales d’œuvrer à répondre aux préoccupations des citoyens et à l’amélioration de leur cadre de vie.

Le ministre avait fait part d’instructions signifiées aux walis de la République, les appelants à coordonner les efforts avec les organes exécutifs afin de répondre aux besoins des citoyens.

M. Merad a souligné que le citoyen est au centre des préoccupations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui rappelle à chaque occasion la nécessité d’œuvrer à l’amélioration de ses conditions de vie. Le ministre de l’Intérieur a ajouté que l’Algérie avance désormais d’un pas sûr vers la consolidation de ses réalisations, notamment au volet économique. Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives. Le gouvernement devrait également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République, tout en fixant les objectifs dans le cadre du processus de concrétisation de l’Etat de droit, la mise en place des règles de la gouvernance, la garantie de l’équité sociale et le rééquilibrage régional.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici