AADL3: Un programme de 1,4 million de logements bientôt lancé

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Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi a annoncé, hier, que le programme de logements location-vente AADL3 sera bientôt lancé, avec la réalisation de près de 1,4 million d’unités.

Lors de sa visite d’une exposition dédiée aux organismes arabes de l’habitat et de l’urbanisme, en marge du Congrès arabe de l’habitat, le ministre a précisé qu' »après le programme AADL1 avec ses 55.000 unités, puis AADL2 avec ses 560.000 logements, nous allons lancer, ces jours-ci, un programme de près de 1,4 million de logements dans le cadre de cette formule réussie ». Les inscriptions pour le programme « AADL3 » avaient débuté le 5 juillet dernier via une plateforme électronique dédiée à cet effet. M. Belaribi a affirmé, à cette occasion, que l’Agence nationale pour l’amélioration et le développement du logement (AADL) est « le plus grand promoteur immobilier de la région méditerranéenne, au vu des projets immobiliers publics qu’elle supervise ». Rappelant la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en 2024, d’interdire l’importation de matériaux de construction, le ministre a souligné que tous les matériaux de construction utilisés dans le pays sont de fabrication algérienne, mettant en avant à ce propos le progrès réalisé dans la fabrication locale et durable de différents types de matériaux. Récemment, le gouvernement avait mis l’accent sur la poursuite du processus de réformes économiques opérées par les pouvoirs publics, notamment en termes d’amélioration du climat d’investissement et de promotion médiatique des réalisations accomplies en la matière.

Il s’agit d’offrir à tout acteur économique la possibilité de travailler dans des conditions équitables, en sus de bénéficier des mêmes droits et opportunités, des conditions consacrées par la loi sur l’investissement, laquelle constitue un système juridique intégré qui consacre la liberté d’investissement et l’égalité entre les investisseurs, sans distinction entre l’investisseur local ou étranger, protège leurs investissements et garantit leur droit de transférer le capital investi et ses revenus. cet égard, le Premier ministre avait évoqué la décision fondamentale prise par le président de la République portant suppression de la règle dite 51/49, à l’exception de certains secteurs stratégiques, afin de réunir un environnement plus ouvert et plus attractif pour les investisseurs étrangers. Dans le même sillage, il avait passé en revue la profonde réforme de la loi monétaire et bancaire visant à accompagner les mutations économiques, laquelle loi a permis d’élargir les prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit en matière d’agrément des banques commerciales, des banque numériques et de le forme numérique, de développer les moyens de paiement écrits et de suivre leur mise en œuvre, en sus de diversifier les sources de financement, notamment le financement islamique.  Il faut rappeler à ce titre que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique au niveau régional.

Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures.

Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale.

Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la transition énergétique qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.

Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le président Abdelmadjid Tebboune qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à l’agriculture, rassurant que la conjoncture financière difficile que connait l’Algérie n’entamera en rien la détermination de l’Etat à promouvoir ce secteur.

Le président de la République avait, en outre, mis en avant l’importance de ce secteur vital pour permettre à notre pays de surmonter les épreuves, tout en préservant sa stabilité et la cohésion du front interne à l’ombre des crises économiques et soubresauts politiques qui secouent le monde.

L’Algérie a pu se prémunir contre les répercussions de la chute des cours du pétrole grâce à une politique judicieuse et la réalisation de projets stratégiques et la préservation des réserves nationales, autant de mesures qui ont mis l’Algérie à l’abri d’une récession dévastatrice, alors qu’aujourd’hui, il est plus judicieux aujourd’hui de s’orienter vers d’autres secteurs générateurs de richesses et d’emplois pour nos jeunes. L’Agriculture qui permet d’atteindre l’autosuffisance, voire d’aller vers l’exportation permettra à l’Algérie de compter avec les recettes nationales, diversifier ses sources d’investissement et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.

Pour de nombreux économistes, l’Algérie n’a d’autre alternative si elle veut trouver un substitut économique à l’énergie tarissable, que de réhabiliter et restructurer ce secteur à travers une vision stratégique moderne qui repose sur la science et les technologies, la revalorisation des expériences, la mécanisation et une bonne gestion du processus de production, de distribution, de stockage et de commercialisation.

Cela traduit la volonté de l’Etat à aller de l’avant sur cette voie pour assurer la relance de l’agriculture et la diversification de l’économie nationale, et cela passe inévitablement par la nécessité de moderniser le secteur et de promouvoir les industries agricoles.

A cet effet, d’aucuns pensent que l’Algérie ne peut réaliser de progrès dans les domaines économique, industriel et commercial sans asseoir une base agricole nationale solide et que la solution économique est actuellement entre les mains des producteurs agricoles.

Pour relever le défi, le gouvernement est appelé à intensifier les efforts, avec la nécessité de recourir aux techniques modernes pour améliorer la productivité et remédier au manque de main d’œuvre.

A cet égard, le renouveau agricole auquel aspire le gouvernement passe impérativement par la conjugaison des efforts de l’Etat, des agriculteurs, des producteurs, des industriels et des réseaux de distribution et de commercialisation insistant sur la nécessité de favoriser une synergie entre les différents acteurs.

Ainsi, le gouvernement envisage la mobilisation de partenariats entre des investisseurs nationaux et étrangers pour le développement d’une agriculture intensive et moderne, dans les domaines animal et végétal, notamment dans le sud du pays et les hauts plateaux.

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