Les efforts de l’Algérie dans la lutte contre le VIH/Sida, ont été mis en avant, hier à Alger, lors d’une rencontre organisée à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre.
« L’Algérie a de tout temps, été leader en matière de lutte contre le VIH Sida au niveau régional, consacrant depuis 1998, la gratuité de l’accès au traitement », a déclaré la Directrice d’Onusida en Algérie, Soraya Alem, lors de cette rencontre ayant vu la participation de plusieurs intervenants dans le domaine. De plus, a-t-elle ajouté, l’Etat a mis en place « des programmes globaux de prévention et de sensibilisation », relevant « la faible prévalence du VIH Sida en Algérie, comparativement à d’autres pays, notamment africains». Dans sa présentation du « bilan et perspectives de l’Algérie pour une réponse efficace et inclusive » à cette pathologie, le représentant du ministère de la Santé, Dr Ahmed Bouchala, a de son côté, fait part des actions envisagées dans le cadre du Plan national de lutte contre le Sida pour la période 2024-2028.Il a indiqué que celui-ci préconise notamment « la poursuite des efforts de lutte en ciblant en priorité les populations à risques d’exposition au virus, l’élaboration de la stratégie de la triple élimination du VIH, de la Syphilis et de l’hépatite B, ainsi que la diversification des approches de dépistage». De même que « le renforcement de la gouvernance liée à la riposte stratégique, ainsi que l’amélioration et la pérennisation du financement pour soutenir durablement l’accélération de la réponse nationale », a-t-il ajouté. Il a également évoqué « l’amélioration continue de la qualité de la formation des personnels de santé, ainsi que l’élaboration et l’actualisation des guides de diagnostic et de prise en charge ».
L’Algérie, leader incontesté en matière de lutte contre le VIH Sida au niveau régional
Une rencontre a été organisée, mardi à Alger, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, lors de laquelle les participants ont mis en avant l’importance de la prévention de cette maladie ainsi que l’accès équitable aux services de santé sans discrimination ni stigmatisation. Dans une allocution lue en son nom par le directeur général de la prévention au ministère, Djamel Fourar, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, a fait savoir que cette rencontre s’inscrit sous le thème mondial « Suivons le chemin des droits » et le slogan national : « Ensemble pour un accès universel », pour mettre l’accent sur l’importance d’offrir à tous un accès équitable aux services de santé, sans discrimination ni stigmatisation », ainsi que « l’amélioration de la qualité de vie des personnes ayant contracté le VIH/SIDA tout en œuvrant à éradiquer ce problème de santé publique ».L’objectif général de cette journée mondiale « est de renforcer la réponse pour éliminer le SIDA d’ici 2030, en mettant l’accent sur des soins de santé équitables et de qualité », ajoute M. Saihi, précisant que cette journée constitue également « une opportunité de rappeler que l’Algérie a consacré le droit à la santé comme un droit fondamental dans sa Constitution, garantissant à tous les citoyens la protection de leur santé et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques ».A cette occasion, le ministre a salué « la qualité du partenariat entre l’Algérie et le Programme commun des Nations unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA), qui a permis au pays de réaliser des avancées significatives dans la lutte contre ce virus ». Il a également loué « les efforts du Comité national de prévention et de lutte contre les IST/SIDA (CNPLS) pour la qualité du travail accompli ».Le ministre a mis en avant « la volonté de l’Algérie de redoubler d’efforts pour inverser la progression de cette pandémie mondiale et garantir un accès complet et gratuit à l’ensemble des services de santé, y compris le dépistage et le traitement ». »Grâce à cette réponse nationale multisectorielle, notre pays a enregistré des progrès significatifs et figure parmi les pays où l’épidémie est peu active, avec un taux de prévalence estimé à 0,1% », a relevé le ministre, mettant en garde contre « certains facteurs de risque tels que les comportements à risque, le faible recours à la protection, l’usage de drogues injectables et la migration » qui nécessitent une vigilance accrue. Dans le même contexte, il a souligné la nécessité « de renforcer la réponse au VIH, notamment parmi les catégories les plus vulnérables, et d’éliminer la transmission mère-enfant par le renforcement de la prévention, le diagnostic et la prise en charge appropriée, tout en accompagnant les personnes vivant avec le virus avec le soutien de la société civile ».M. Saihi a évoqué le Plan national stratégique (PNS) 2024-2028 « qui s’inscrit dans les engagements pris par l’Algérie », pour « optimiser la réponse nationale en tenant compte de la situation épidémiologique. Ce Plan met l’accent sur les populations vulnérables et les plus exposées, avec pour objectif d’élargir l’accès aux services de prévention et de soins, dans un environnement exempt de discrimination et de stigmatisation ».Concernant la couverture sanitaire et la promotion des actions de prévention, le ministre a rappelé « la mise en œuvre de la deuxième version du Plan d’action malade (PAM2) » et salué « l’engagement de la société civile dans les actions de prévention de proximité ciblant les populations vulnérables et fortement exposées au risque de ce virus ». (APS)