Ghaza: «Impossible d’évacuer les patients de l’hôpital Al-Shifa», affirme l’OMS

0
91

Evacuer les patients de l’hôpital al Shifa dans la bande de Ghaza est une «tâche impossible», a affirmé l’OMS, mardi, faisant valoir que ces personnes étaient très vulnérables et n’avaient aucun autre endroit où aller.

Des milliers de personnes restent prises au piège, mardi, sur le site du principal hôpital de Ghaza. Une porte-parole de l’OMS, Margaret Harris, a expliqué que les patients se trouvant dans l’hôpital ne pouvaient pas être évacués car ils «étaient très vulnérables, très malades». «Les déplacer était donc une tâche impossible», a-t-elle poursuivi, réaffirmant que cela les aurait «tués». Elle a également fait valoir que ces malades ne peuvent se rendre dans les hôpitaux se situant dans le sud de la bande de Ghaza car ils sont moins nombreux et «complètement débordés». «Encore une fois, pourquoi faudrait-il les déplacer ? Un hôpital ne devrait jamais être attaqué. Un hôpital est un lieu sûr. C’est ce que prévoit le droit humanitaire international», a insisté Mme Harris. La bande de Ghaza est pilonnée ans répit par l’entité sioniste. Les frappes sionistes sur Ghaza ont fait plus de 11 000 morts, aux deux tiers des femmes et des enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.

 179 martyrs ont été enterrés dans une fosse commune à Ghaza, annonce le directeur de l’hôpital al Shifa

Au moins 179 martyrs ont été enterrés, mardi, dans une fosse commune creusée dans le complexe de l’hôpital al Shifa, a annoncé son directeur, précisant que parmi eux figuraient sept bébés prématurés qui n’ont pu être sauvés faute d’électricité pour les maintenir en vie. «Nous avons été obligés de les enterrer dans une fosse commune», a affirmé le docteur Mohammed Abou Salmiya. «Il y a des corps qui jonchent les allées du complexe hospitalier, et les chambres frigorifiées des morgues ne sont plus alimentées» en électricité car aucune goutte de carburant n’est entré dans la bande de Ghaza depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre, a-t-il ajouté. Mardi, une femme et un homme en soins intensifs sont tombés en martyrs, a rapporté le docteur Abou Salmiya, portant à 29 le nombre de patients en soins intensifs tombés en martyrs depuis la coupure de l’électricité à al Shifa, samedi.

31 Palestiniens tombent en martyrs dans de violents bombardements sur le camp de réfugiés de Jabalia

Trente et un Palestiniens sont tombés en martyrs lors de violents bombardements de l’occupant sioniste ayant visé plusieurs maisons du camp de réfugiés de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza, ont indiqué, lundi, des sources médicales et sécuritaires palestiniennes. Selon les mêmes sources citées par l’agence de presse palestinienne Wafa, des avions de l’entité sioniste avaient pris pour cible une zone résidentielle du camp de réfugiés de Jabalia, entraînant la destruction complète de douze maisons et faisant 31 martyrs. Au moins dix autres personnes ont été blessées dans l’attaque. L’agression sioniste lancée depuis le 7 octobre 2023 contre la bande de Ghaza a fait plus de 11 240 martyrs et plus de 28 000 blessés, selon un bilan donné par des sources palestiniennes.

Six martyrs et plusieurs blessés dans un bombardement de l’occupant sioniste contre une maison à Jabaliya

Six Palestiniens sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés, lundi soir, après que les avions d’occupation sioniste ont bombardé une maison dans le centre de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza, a rapporté l’agence de presse palestinienne Wafa. Six Palestiniens sont tombés en martyrs et d’autres ont été blessés, après que des avions de guerre d’occupation ont ciblé une maison de la famille Al-Sawarka à côté de l’école Al Fakhoura dans le centre de Jabalia, a précisé l’agence Wafa. Les martyrs et les blessés sont arrivés à l’hôpital indonésien de Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza, selon l’agence.

Cisjordanie occupée : 5 Palestiniens tombent en martyrs sous les balles sionistes à Tulkarem

Cinq Palestiniens sont tombés en martyrs sous les balles des forces de l’occupation sionistes dans le secteur de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie occupée, a indiqué, mardi, le directeur de l’hôpital local. Cinq Palestiniens, des hommes âgés de 21 à 29 ans, sont tombés en martyrs lors d’une agression de l’armée d’occupation sioniste contre la ville et le camp de Tulkarem, a indiqué Amin Khader, le directeur de l’hôpital Thabet. Jeudi, le ministère palestinien de la Santé a annoncé 14 martyrs en une journée à Jénine dans le raid sioniste le plus meurtrier dans ce territoire depuis au moins 2005, année où l’ONU a commencé à recenser les morts des incursions sionistes. Depuis le début de l’agression sioniste contre Ghaza, 180 Palestiniens sont tombés en martyrs en Cisjordanie sous les balles de soldats ou de colons sionistes, selon le ministère palestinien de la Santé. Le bilan de l’incursion meurtrière des forces d’occupation sionistes menée, tôt mardi, contre le camps de réfugiés palestiniens à Tulkarem en Cisjordanie occupée, est monté à sept martyrs, selon un nouveau bilan communiqué par le ministère palestinien de la Santé. «Sept Palestiniens, âgés de 21 à 33 ans, ont rendu l’âme lors d’une nouvelle incursion des forces d’occupation sionistes à Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie», a précisé la même source. Selon des témoins oculaires, les soldats de l’armée sioniste s’en sont pris aux civils et aux familles sans retenue aucune. Dans un précédent bilan le ministère palestinien de la Santé a fait état de 5 martyrs. L’entité sioniste poursuivait, mardi, au 39e jour de son agression contre Gahza et la Cisjordanie occupée, ses crimes contre les Palestiniens innocents et sans défense, tuant des dizaines parmi eux et faisant autant de blessés. Parallèlement à leurs agressions, les forces d’occupations ont enclenché aussi une vaste campagne d’arrestations. Selon l’agence de presse Wafa, 51 Palestiniens ont été arrêtés, lundi, par les forces d’occupation dans les différents gouvernorats de la Cisjordanie occupée. «51 Palestiniens ont été arrêtés dans les différents gouvernorats de la Cisjordanie occupée, dont 17 à El Khalil, 14 à Ramallah et 7 à Al Qods», a précisé la même source, rappelant que «quelque 2500 Palestiniens ont été arrêtés en Cisjordanie occupée, dont Al Qods, par les forces d’occupation depuis le 7 octobre dernier, date du début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza».

Les forces d’occupation sionistes prennent d’assaut un hôpital ophtalmologique  au nord-est de Ramallah

Les forces d’occupation sionistes ont pris d’assaut, lundi soir, l’hôpital ophtalmologique Hugo Chavez, dans la ville de Turmus Ayya, au nord-est de Ramallah, rapporté, lundi, l’agence de presse Wafa. Des sources locales ont rapporté que les forces d’occupation sionistes ont pris d’assaut la ville et attaqué l’hôpital où un interrogatoire est mené auprès de ses employés. Le ministère palestinien de la Santé a confirmé dans un bref communiqué l’assaut des forces d’occupation contre l’hôpital Hugo Chavez et l’interrogatoire du personnel médical qu’il considère comme une violation flagrante des institutions médicales que les sionistes continuent à violer par des bombardements, des destructions et des tirs isolés dans le bande de Ghaza et en Cisjordanie. La ministre palestinienne de la Santé, Mai Al-Kaila a averti que des centaines de patients et de blessés risquaient de mourir à tout moment en raison des bombardements sionistes et du siège des hôpitaux, des pannes de courant, de l’épuisement du carburant, des médicaments, des fournitures médicales, et du manque de produits de première nécessité ajoutant que 23 des 35 hôpitaux ont complètement cessé de fonctionner à causes des attaques sionistes répétées contre le système de santé. Elle a souligné que «les citoyens de la bande de Ghaza vivent dans des conditions de santé tragiques, car il n’y a pas d’endroit sûr et il n’y a pas de conditions de survie telles que l’eau, la nourriture, la sécurité et les soins de santé, en plus des bombardements sionistes qui ont fait, depuis le 7 octobre 2023, plus de 11 000 martyrs palestiniens en majorité des femmes et des enfants, et plus de 28 000 blessés».

L’UNRWA affirme que la situation à Ghaza est très difficile

Le porte-parole de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), Kazem Abu Khalaf, a indiqué, mardi, que la situation à Ghaza était «très difficile» suite aux agressions sionistes continues, ajoutant que la bande de Ghaza avait besoin de tous types d’aides, notamment le carburant après la mise hors service de 25 hôpitaux. Dans une déclaration à l’APS, Kazem Abu Khalaf a fait savoir que le nombre de victimes dans la bande de Ghaza avait dépassé les 11 000 martyrs et a fait 24 000 blessés, avec plus de 3000 disparus, selon les données du ministère palestinien de la Santé. Il a rappelé que 70% des victimes étaient des enfants, des femmes et des personnes âgées. Il a en outre, rappelé que le bilan très lourd parmi les enfants pendant l’agression sioniste contre Ghaza a dépassé le nombre d’enfants morts dans les conflits à travers le monde depuis 2019. «La moyenne du bilan quotidien des victimes est de 125 enfants, 85 femmes et 20 personnes âgées», a-t-il dit. «Un grand nombre de disparus, dont des enfants, sont toujours sous les décombres et il est difficile de les retirer, faute d’engins et de moyens», a-t-il ajouté. «A l’Agence, nous faisons face à l’incapacité de répondre aux besoins du grand nombre de personnes déplacées au niveau de nos 154 structures dans la bande de Ghaza, qui abritent environ 790 000 réfugiés». «Soixante des installations de l’agence ont été endommagées suite aux bombardements directs et indirects, qui ont fait 60 morts et 588 blessés parmi les personnes déplacées vers les centres de l’UNRWA», a-t-il poursuivi rappelant qu’il y a des femmes enceintes au niveau des centres de l’agence et qui peuvent accoucher à tout moment». Il a ajouté «qu’un tiers de nos collègues morts dans la bande de Ghaza (102 personnes) ont été tués dans des zones censées être sûres et sécurisées», soulignant que la situation dans la bande de Ghaza est «très difficile» et qu’il y a un besoin urgent pour toutes sortes d’aides. Il a rappelé qu’avant le début de l’agression, environ 500 camions chargés de divers types d’aides entraient quotidiennement dans la bande de Ghaza, alors qu’aujourd’hui nous n’avons même pas atteint le seuil de deux jours de camions. Dans le même contexte, il a souligné que le carburant est ce dont Ghaza a le plus besoin aujourd’hui, et le manque a conduit à la mise hors service de 25 hôpitaux sur 35 pouvant accueillir des malades et des blessés.

L’ONG HRW appelle la Cour pénale internationale à enquêter sur le bombardement des hôpitaux

L’ONG Human Rights Watch (HRW), a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à enquêter sur le bombardement par l’entité sioniste des infrastructures hospitalières dans la bande de Ghaza, évoquant des «crimes de guerre». L’organisation a déclaré dans un rapport publié, mardi, et repris par l’agence de presse palestinienne Wafa que «les attaques répétées lancées par l’armée sioniste contre des installations, des équipages et des transports médicaux détruisent le système de santé à Ghaza et doivent faire l’objet d’une enquête comme crime de guerre», appelant l’entité sioniste à mettre fin «immédiatement» à ses attaques contre les hôpitaux. «Les hôpitaux, les ambulances et les établissements de santé sont protégés par le droit international humanitaire», a-t-elle rappelé, soulignant que «l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a rapporté qu’au moins 521 personnes, dont 16 assistants médicaux, ont été tuées dans 137 attaques contre les dispensaires et autres salles de soins à Ghaza jusqu’à 12 novembre». HRW a souligné dans son rapport que «ces attaques, ainsi que les décisions de l’entité sioniste de couper l’électricité et l’eau et d’empêcher l’accès humanitaire à Ghaza, entravent gravement l’accès aux soins de santé». Récemment, le Rapporteur spécial des Nations unies sur le logement, Blakrishnan Rajagopal, a indiqué que «le bombardement systématique par les forces d’occupation sionistes des logements et des infracteurs de base à Ghaza (…) constituent un crime de guerre et un crime contre l’humanité».

Croissant-Rouge palestinien : La situation est très préoccupante aux abords de l’hôpital Al Qods

Le Croissant-Rouge palestinien (CRP) a affirmé, lundi, que la situation était «très préoccupante» aux abords de l’hôpital Al Qods dans bande de Ghaza, et ce, dans le contexte du blocus imposé par les forces de l’occupation, exhortant la communauté internationale à protéger l’hôpital et les structures sanitaires qui sont ciblés directement par l’occupation, en violation flagrante du Droit international. Le porte-parole du Croissant-Rouge palestinien à Ghaza, Raid Ennams, a indiqué dans une déclaration à l’APS qu’à «l’heure actuelle, les tirs nourris se poursuivent aux abords de l’hôpital Al Qods à Ghaza. On entend des explosions et des bombardements violents dans la région». «Les véhicules et les chars israéliens sont positionnés aux abords de l’hôpital Al Qods de tous les côtés et nous entendons des tirs continus, dans le contexte des préparatifs pour l’évacuation de l’hôpital de ses patients, blessés, accompagnateurs et personnel médical», a-t-il ajouté. Il a noté que la caravane de véhicules qui a quitté le sud de la bande de Ghaza en direction de l’hôpital, accompagnée du Comité international de la Croix-Rouge pour assurer l’évacuation des patients et du personnel médical, au nombre de 300, s’est arrêtée dans la province centrale, en attendant de pouvoir poursuivre sa route en raison de la gravité de la situation aux environs de l’hôpital. «Les équipes médicales n’ont pas pu accéder aux sites des martyrs et des blessés à Ghaza, en raison des bombardements israéliens continus sur les hôpitaux et les civils du secteur», a-t-il fait savoir, ajoutant que les staffs dans les hôpitaux «sont confrontés à des bombardements continus, et tous les déplacés sont exposés à la mort. «Le Croissant-Rouge palestinien avait exhorté la communauté internationale à intervenir en urgence et sans délai pour protéger le personnel de l’hôpital Al Qods, ses 500 patients et plus de 14 000 déplacés, dont une majorité d’enfants et de femmes, qui y ont trouvé refuge alors que les forces d’occupation intensifient leurs bombardements aux abords de l’établissement, faisant plusieurs blessés.

L’ONU prévient que les opérations humanitaires à Ghaza «cesseront sous 48 heures» faute de carburant

Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Ghaza a prévenu, lundi, que les «opérations humanitaires cesseront sous 48 heures, aucun carburant n’étant autorisé à entrer à Ghaza», assiégée par l’entité sioniste. «Ce matin, deux de nos principaux sous-traitants pour la distribution d’eau ont cessé de travailler -ils n’ont plus de carburant-, ce qui va priver 200 000 personnes d’eau potable» dans le petit territoire, où plus de la moitié des 2,4 millions d’habitants sont déplacés et dépendent désormais totalement de l’aide humanitaire pour survivre, a encore dit Thomas White sur X. L’Unrwa a également rapporté qu’un de ses locaux à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza où s’entassent désormais 1,5 million de déplacés, avait «subi d’importants dégâts» après «trois frappes directes (…) de la marine» sioniste, dimanche. «Des employés internationaux de l’ONU présents à Rafah avaient quitté ce bâtiment 90 minutes avant cette frappe», a rapporté, lundi, l’Unrwa, qui précise qu’il n’y a eu «aucune victime parmi ces employés». L’Unrwa rappelle avoir donné la localisation exacte de toutes ses infrastructures. Celles de ce bâtiment avaient été données à deux reprises, la dernière fois vendredi, précise-t-elle. «Cette attaque prouve une nouvelle fois qu’il n’y a aucun lieu sûr à Ghaza : ni le nord, ni le centre, ni le sud», martèle l’agence onusienne alors que la propagande de l’armée sioniste prétend que le sud de l’enclave palestinienne est plus sûr. En cinq semaines de frappes sionistes sur la bande de Ghaza, l’Unrwa dit avoir recensé «plus de 60 cas de dégâts collatéraux ou de frappes directes infligés à ses infrastructures, majoritairement des écoles accueillant des milliers de civils». L’agence, qui dit accueillir 780 000 déplacés dans ses abris, affirme qu’«au moins 66 déplacés ont été tués et des centaines blessés» dans ces bombardements.