Suivi continu du déroulement de la saison estivale: Assurer les conditions idoines pour garantir le bien-être des citoyens

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Le suivi continu du déroulement de la saison estivale, avec le souci de veiller à assurer les conditions idoines en vue de garantir le bien-être des estivants a été au menu d’une réunion de coordination de la commission nationale chargée de préparation et de suivi du déroulement de la saison estivale qui s’est tenue au siège du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.

L’ordre du jour de cette réunion a porté sur l’évaluation des mesures prises en vue d’assurer la gestion professionnelle des plages autorisées à la baignade, notamment pour ce qui a trait aux nouvelles mesures de cette saison particulière, en y associant les opérateurs touristiques et professionnels spécialisés dans l’exploitation des plages. En ce qui concerne la prise en charge des préoccupations des citoyens concernant l’accès gratuit aux plages, il a été procédé à la présentation d’un bilan d’étape des interventions des différents services de sécurité et qui se sont soldées depuis le lancement de la saison, par l’enregistrement de 183 infractions à travers les plages, dont certaines liées à l’exploitation illégale des plages autorisées à la baignade et au non-respect par certains opérateurs des cahiers des charges. Il a été également procédé à la saisie de plus de 830 unités d’équipements de plage exploités de manière illégale, comme des chaises, des tables et des parasols. A ce propos, il a été souligné, de nouveau, l’engagement à réprimer tous les agissements qui entament la quiétude des estivants, à travers la conjugaison des efforts des différents corps de sécurité et le renforcement de leur présence sur le terrain. Sur un autre plan, cette réunion d’évaluation a porté sur le bilan des risques relatifs à la saison estivale, selon le communiqué qui indique qu’en dépit d’une baisse enregistrée par rapport à la même période de la saison passée, 19 cas de noyade ont été enregistrés, la plupart au niveau des plages interdites à la baignade, outre l’enregistrement de plus de 5500 interventions des services de la Protection civile au niveau des plages. A cet égard, il a été relevé la nécessité de renforcer le contrôle et de redoubler les efforts de sensibilisation notamment en matière de respect des consignes de sécurité et d’éviter les plages interdites à la baignade et les plans d’eau. Pour ce qui est de la protection de la santé des estivants, la réunion a vu l’examen du bilan des mesures prises en matière de prévention de la pollution des plages et de contrôle de la qualité d’eau de la mer, en vertu desquelles des analyses régulières d’eau de mer sont effectuées par les services compétents, et qui ont mené à la fermeture de six plages à cause de la pollution de leurs eaux et du danger qu’elles représentent sur la santé publique. Il a été présenté également une exposition progressive du travail du dispositif national de lutte contre les feux de forêt, des récoltes agricoles et des oasis, par les mesures prises et les moyens mobilisés à travers le pays. La rencontre a mis l’accent également sur la nécessité de lever l’état d’alerte à son niveau maximal et renforcer la coordination entre tous les concernés, notamment dans le contexte des canicules que connaissent la majorité des wilayas du pays, sans se passer de la vigilance et de la rigueur envers toutes les tentatives criminelles ou les comportements irresponsables qui peuvent provoquer des incendies. A cette occasion, les représentants de la commission nationale ont mis en relief la nécessité de poursuivre les efforts visant à sensibiliser davantage le citoyen et lui inculquer la culture de prévention, étant l’élément principal pour préserver la propreté de l’environnement, et éviter les comportements dangereux qui menacent sa vie et la sécurité de son environnement. Pour rappel, le chef de l’Etat qui a insufflé une nouvelle dynamique de développement, ne cesse d’insister sur la satisfaction des besoins des citoyens et au désenclavement des régions les plus éloignées du pays et l’amélioration des conditions de vie de leur population, des dossiers qui sont devenus une préoccupation majeure au plus haut sommet de l’Etat. Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’œuvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale.

Cette nouvelle approche de communication devrait permettre de prendre les décisions idoines et résoudre les problèmes et préoccupations du citoyen.

Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à être constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et en a fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements, qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Au volet économique, M. Tebboune avait promis de mettre en œuvre une nouvelle politique de développement hors hydrocarbures, la substitution des produits importés par d’autres locaux en vue de préserver les réserves de change, la promotion des start-up et le renforcement du rôle économique des collectivités locales dans le développement et la diversification de l’économie nationale. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat, faut-il le rappeler, avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat. Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens. À cet égard, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, avait insisté sur la méthodologie et les modalités de l’action du gouvernement en matière d’élaboration des textes législatifs et règlementaires et a donné une série de directives et d’orientations aux membres de son exécutif visant à moderniser et numériser le processus normatif, à améliorer la qualité des textes juridiques, à consolider la sécurité juridique en garantissant l’accessibilité, la lisibilité, la stabilité et l’effectivité des textes et à renforcer les capacités des institutions de l’Etat en la matière. Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives. L’exécutif devra également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. Cette installation intervient au lendemain de la rencontre gouvernement-walis au cours de laquelle les pouvoirs publics ont affiché leur volonté à lutter contre les pratiques révolues et malsaines qui ont entravé l’esprit d’initiative et freiné la relance économique du pays pendant plusieurs longues années. Aujourd’hui, tout porte à croire que les choses vont changer et que rien ne sera plus comme avant. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République, tout en fixant les objectifs dans le cadre du processus de concrétisation de l’Etat de droit, la mise en place des règles de la gouvernance, la garantie de l’équité sociale et le rééquilibrage régional. L’Algérie, dira-t-il, est sur le point de réaliser un équilibre dans la balance des paiements, ce qui lui permettra de sortir du tunnel et de réaliser un nouveau départ pour l’économie du pays. Le Président Tebboune avait annoncé plusieurs décisions à caractère socioéconomique, dont la consolidation de l’arsenal juridique de lutte contre la corruption, tout en s’engageant à protéger les responsables intègres, précisant que cette entreprise sera confortée par un dispositif juridique spécial. A cet effet, les recommandations qui ont été adoptées à la fin de cette rencontre vont constituer une feuille de route pour les réformes que le gouvernement compte entreprendre au cours de la prochaine étape. D’ailleurs, le Premier ministre n’a pas manqué de relever que les instructions et les orientations données par le président de la République lors de la rencontre devraient être considérées comme une feuille de route dont il importe aux walis d’appliquer scrupuleusement. Pour le chef de l’exécutif, les recommandations qu’il a qualifiées de «précieuses» auxquelles ont conclu les participants, seront adoptées par le gouvernement pour être le prolongement de son programme d’action au niveau local. Rappelant que cette rencontre a coïncidé avec l’adoption du Plan d’action du gouvernement, le Premier ministre a appelé les walis à la mobilisation pour relever le défi de réalisation les objectifs du programme d’action du gouvernement, précisant que les recommandations sont inclues dans le plan.

T. Benslimane