La médiation internationale, dont l’Algérie est cheffe de file, a présenté aux parties maliennes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, des propositions «concrètes» visant à relancer la mise en œuvre de l’accord.
«Conformément à l’engagement pris lors de sa réunion du 13 mars», la Médiation internationale a présenté, vendredi, aux parties signataires «des propositions concrètes visant à relancer la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger». Selon le même document, «la médiation internationale est convaincue que ces propositions, qui tiennent compte des préoccupations exprimées par les parties lors des différentes consultations menées au Mali et en Algérie, sont de nature à renouer la confiance et à favoriser le rétablissement d’un dialogue constructif, sous l’égide du Comité de suivi de l’accord présidé par l’Algérie». La médiation internationale «observe avec inquiétude le regain actuel de tension entre les parties signataires». Dans ce contexte, elle lance «un appel pressant aux parties pour qu’elles s’abstiennent de propos et d’actions susceptibles de compromettre les efforts consentis par la médiation en vue du parachèvement du processus de paix, traduisent en actes concrets leur attachement proclamé à l’accord, et placent l’intérêt de leur pays et de son peuple au-dessus de toutes autres considérations». La médiation internationale réaffirme «son engagement total à continuer à accompagner les parties signataires et le peuple malien dans leur quête d’une paix, d’une stabilité et d’une réconciliation durables, dans le strict respect de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de leur pays».