1 728 ha decouvert végétal ravagés par les feux: L’Algérie vit ces derniers jours au rythme de la canicule mais aussi des incendies

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La direction générale des forêts a recensé depuis le 1er juin pas moins de 384 incendies qui ont ravagé 1728 ha de couvert végétal, dont 377 ha de forêts, 624 arbustes et 727 herbes. Cela, à raison de 10 incendies par jour, chacun détruisant 4,49 ha. Ces feux ont touché 35 wilayas du pays.De quoi donner le tournis.

Les causes de l’incendie, selon le directeur du bureau de prévention de la direction des forêts ne sont pas uniquement dues à la canicule. Certains d’entre eux sont d’ordre criminel. Il s’en est même trouvé des pyromanes dont la seule vue du feu suffit à les rendre heureux. A Médéa, à titre d’exemple, 152 ha de couvert végétal ont été réduits en cendre, dont 150 ha ont touché la seule commune de Bouchrahil à l’Est du chef-lieu de wilaya. Les soldats du feu ont eu tout le mal du monde à arriver à bout des incendies en raison de la difficulté d’accès aux maquis. Il s’agit aussi pour eux de sécuriser les périmètres gagnés par les feux pour épargner les familles habitant aux alentours.

Nouveau pic record de la consommation d’énergie électrique suite à la canicule qui sévit dans le pays

La vague de chaleur qui traverse actuellement l’Algérie, a eu pour conséquence une sensible augmentation de la consommation nationale d’énergie électrique, dont le pic a atteint 13.000 mégawatt durant la seule journée de mardi, comparés aux 12.000 megawatts constatés le1er août 2016. Le PDG de la société Operateur Système Electrique, Aziz Ameyoud, prévient que ce record risque fort d’être dépassé, dans les jours à venir, ajoutant toutefois que son entreprise est parée pour faire face à toute demande supérieure. Il signale, à cet effet, que des centrales, à l’exemple de celle de Boufarik ou de Biskra, ont été sollicitées, afin que la demande en énergie soit satisfaite à tout moment. Selon lui, la production nationale d’énergie électrique actuellement disponible, suffit « largement » à répondre aux prévisions des besoins nationaux, estimées entre 13.500 à 14.000 mégawatts « et au delà ». Pour autant, M. Ameyoud n’en appelle pas moins les utilisateurs à rationaliser leur consommation d’énergie, prévenant qu’à certains niveaux, leur facture de tarification est susceptible d’augmenter sérieusement.