Turquie : L’IHH turque distribue des colis alimentaires aux familles nécessiteuses de  Ghaza

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 L’organisation humanitaire turque (IHH) a  commencé mardi à distribuer 2290 colis alimentaires aux orphelins et aux  familles nécessiteuses dans la Bande de Ghaza, ont rapporté des médias.

« L’IHH s’acquitte de son devoir humanitaire envers les pauvres et les  orphelins de Ghaza dans des conditions économiques difficiles », souligne  Mahmoud al-Shurafa, responsable de l’organisation à Ghaza, cité par  l’agence de presse Anadolu. al-Shurafa a déclaré que « l’organisation a commencé à distribuer 2290  colis alimentaires, d’une valeur de 65 mille euros, aux familles  nécessiteuses et aux orphelins de Ghaza ». « Nous travaillerons dans les prochains jours pour fournir davantage d’aide  aux habitants », a ajouté le responsable de l’IHH.  L’organisation humanitaire a installé une agence permanente dans la Bande  de Ghaza en 2009. Depuis, l’IHH poursuit son soutien aux orphelins et aux  familles dans le besoin dans ce territoire palestinien coupé par Israël. Plus de deux millions de personnes souffrent de conditions de vie et de  santé extrêmement précaires à Ghaza à cause du blocus israélien imposé en  2006 dans l’enclave.   Fin juillet dernier, le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, a tiré la  sonnette d’alarme face à la détérioration de la situation humanitaire dans  les Territoires palestiniens occupés suite au blocus israélien qui perdure  depuis onze années, et pouvant constituer une menace dans la région. « L’escalade dramatique de la situation humanitaire dans les Territoires  palestiniens occupés des derniers mois pourrait engendrer de nouvelles  menaces pour la paix dans la région », a averti Zeid Raad Al Hussein , lors  de son intervention devant le Comité des droits inaliénables du peuple  palestinien, réuni au siège de l’ONU. Enumérant les causes d’une précarité « entièrement évitable », due  particulièrement au blocus israélien sur Ghaza, le responsable a cité le  taux de chômage très élevé, la pauvreté, des infrastructures en ruine, et  une dépendance accrue de l’aide alimentaire et humanitaire.