Sonatrach renforce ses engagements pour la réduction des émissions de carbone: Des projets concrets pour l’hydrogène vert et les énergies renouvelables

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Le groupe Sonatrach compte parmi les entreprises pionnières en Afrique et dans le bassin méditerranéen à avoir engagé des mesures concrètes pour réduire les émissions de carbone, a affirmé mercredi à Oran Youcef Khanfar, directeur central des énergies vertes et renouvelables au sein du groupe.

S’exprimant en marge de la deuxième journée des 12es Journées scientifiques et techniques (JST-12) de Sonatrach, M. Khanfar a indiqué que le groupe est l’une des premières compagnies pétrolières à avoir pris des décisions structurelles en faveur de la lutte contre le changement climatique. « Nous avons franchi une étape importante dans ce domaine », a-t-il souligné. Il a précisé que la nouvelle politique climatique du groupe repose sur ses capacités internes en recherche et développement, permettant une meilleure maîtrise de son empreinte carbone. Sonatrach dispose également d’une stratégie structurée dans le domaine des énergies renouvelables et de la transition énergétique, a-t-il ajouté, insistant sur la responsabilité environnementale qui impose désormais une action mesurable. Dans ce cadre, M. Khanfar a rappelé la signature, mardi, d’un mémorandum d’entente entre Sonatrach, la société américaine Hecate Energy Global Renewables et le complexe sidérurgique Tosyali, visant à lancer des études conjointes pour développer un projet intégré de production d’hydrogène vert à partir d’énergies renouvelables, destiné à couvrir les besoins de l’industrie de l’acier. Il a également fait savoir que le groupe développe de nouveaux projets de haute technologie dans la production d’hydrogène vert, dans la continuité de sa stratégie de diversification énergétique et de réduction des gaz à effet de serre. Les JST-12 de Sonatrach, qui se déroulent sur trois jours, rassemblent environ 1.000 experts et spécialistes issus de 32 pays, autour des grandes thématiques de l’innovation, de la transition énergétique et de l’adaptation de l’industrie pétrolière aux enjeux climatiques.

Plus de 24 projets conjoints menés avec Sonatrach pour développer les énergies renouvelables

L’université algérienne s’implique de manière forte et active dans les efforts de l’État en faveur de la transition énergétique, à travers des projets de recherche, la formation de compétences spécialisées et une implication directe dans les programmes liés aux énergies renouvelables. C’est ce qu’a affirmé mercredi à Oran le recteur de l’Université de Boumerdès, le professeur Abdelbaki Noureddine, en marge de la deuxième journée des Journées scientifiques et techniques (JST) de Sonatrach.

Selon lui, les établissements universitaires, via leurs centres de recherche, mènent actuellement des études poussées sur diverses sources d’énergie renouvelable, telles que l’énergie solaire, l’éolien, l’hydroélectricité et la biomasse, en mettant l’accent sur l’efficacité de leur exploitation. Il a notamment souligné que plus de 24 projets de recherche conjoints sont en cours entre des universités et centres de recherche nationaux, notamment l’Université de Boumerdès – qui abrite l’Institut algérien du pétrole (IAP) – et le groupe Sonatrach. Ces projets s’inscrivent dans le cadre du programme national de recherche scientifique et de développement technologique mis en œuvre par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Ils couvrent des thématiques allant des énergies traditionnelles à l’hydrogène vert, en passant par l’énergie solaire, le lithium, la masse d’air, ainsi que la numérisation et l’intelligence artificielle. Le professeur Noureddine a également précisé que les universités algériennes proposent des formations ciblées pour soutenir la stratégie énergétique nationale. Celles-ci incluent des programmes de Licence et de Master spécialisés dans la chaîne pétrolière, depuis l’exploration jusqu’à la commercialisation, mais aussi dans les domaines des énergies propres, durables et de la transition énergétique. En accompagnement à cette dynamique, le ministère de l’Enseignement supérieur a mis en place une École supérieure des énergies renouvelables, dédiée à la formation de cadres en Licence, Master et Doctorat dans le domaine du développement et de l’utilisation des énergies renouvelables. Pour rappel, la 12e édition des Journées scientifiques et techniques (JST-12) de Sonatrach se déroule sur trois jours à Oran, et réunit environ 1.000 spécialistes et experts issus de 32 pays, venus échanger sur les avancées scientifiques, les innovations technologiques et les stratégies à adopter face aux défis énergétiques mondiaux.

Mourad R

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