Le prix du Président de la République du journaliste professionnel institué le 3 mai 2015, par décret professionnel, l’occasion de la Journée internationale de la presse a pour objectif d’ancrer la culture du professionnalisme dans le domaine.
L’institution de ce prix témoigne de la volonté de l’Etat à poursuivre les réformes engagées dans le secteur de la Communication. Ces réformes tablent toutes à faire respecter les règles d’éthique et de déontologie et à œuvrer dans « l’exactitude des faits » sans verser dans la médisance. Un des délits de presse les plus répandus. Il a été décidé outre cela l’installation l’organisation de cycle de formation au profit des journalistes. Il a été relevé en ce sens, que le manque de professionnalisme des journalistes relevait également de « la mauvaise formation ». De nombreux journalistes ont approuvé et salué cette initiative. Une distinction qu’ils estiment à même de les encourager à transmettre une information authentique et crédible. Aussi, les pousser à donner du leur et pourquoi pas découvrir des talents qu’ils ne pouvaient soupçonner. Placé cette année sous le thème « La préservation de l’environnement, clé de bien-être public et de bonheur social », le prix a été remis dimanche soir à Alger aux lauréats.
14 lauréats se partagent le prix
14 lauréats, exerçant dans différentes catégories de médias et sélectionnés sur plus de 200 postulants, ont reçu le prix du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Parallèlement au certificat de mérite, qu’est la principale distinction, les lauréats bénéficient également d’une récompense financière. La plus conséquente rappelons-le étant celle qui récompensera le 1er lauréat, d’une valeur « d’un (1) million de DA ». Le second lauréat se verra attribuer la somme de « 500.000 DA » alors que le troisième se verra remettre « 300.000 DA ».
Ainsi pour cette troisième édition, le premier prix de la catégorie télévisuelle a été attribué à la journaliste de l`Entreprise publique de télévision (EPTV), Selma Djellabi pour son reportage « L’environnement une ressource et un défi », alors que le deuxième pris est revenu à Nadia Soltani de la même entreprise pour son reportage intitulé « Le lac de Réghaïa ». Le troisième prix a été remis à Hassiba Ibelaidene de la chaine de télévision privée, Chourouk TV pour son reportage « Boumessaoud, le village le plus propre ».
Le premier prix de la catégorie presse écrite a été, quant à lui, attribué au journaliste Hichem Boumedjout du journal El Massa pour son reportage « Un environnement sain », le second à Fouad Irnaten du journal El Moudjahed pour son reportage intitulé « Un paradis, les pieds dans l’eau », alors que le troisième prix est revenu à Mostapha Bestami du journal El Khabar pour son article : « les gazs des véhicules ou la mort lente ».
Concernant les travaux de la catégorie radiophonique, le premier récompensé est celui de Abderezak Dendani de la station locale de Bordj Bou Arréridj pour son reportage sur « les carrières », alors que le deuxième prix est revenu à Lamia Sakri et Said Bada de la chaine II pour leur reportage « le droit coutumier » en langue amazighe dans sa variante chaouie, tandis que le troisième prix a été raflé par Sahnoun Benameur de la Radio locale d’El Bayadh pour son reportage « L’environnement est un comportement ».
S’agissant du prix de la presse électronique, le premier prix a été attribué à Ali Gasmia de la Radio Net multimédia (EPRS) pour son travail intitulé « je t’en prie, ne jette pas! », alors que le deuxième prix est revenu à Khaled Taâzibt de l’APS multimédia pour son reportage « Le recyclage », et le troisième prix a été remporté par Hacène Kheroubi du journal électronique Cherchel News pour son reportage « Le projet du nouveau port du centre de Cherchel ».
Pour le prix illustration photo, un prix unique a été attribué au photographe du journal En-Nasr pour des photos illustrant un reportage de presse sur l’environnement (aménagement de l’Oued Rhumel), alors que le prix du jury est revenu à Moussa Khider de la chaine II de l’EPRS pour son reportage « Le village le plus propre, une idée à suivre », présenté en langue amazighe dans sa variante kabyle.