Mise en œuvre du programme du président de la République – Ouyahia attendu ce lundi à Tébessa pour une visite de travail

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Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est attendu  ce lundi dans la wilaya de Tébessa pour une visite de travail et d’inspection dans la cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

Le Premier ministre qui sera accompagné d’une importante délégation ministérielle, devra procéder notamment au lancement du projet intégré de phosphate, réalisé en partenariat entre les groupes algériens Sonatrach et ASMIDAL et deux groupes chinois pour un coût de six milliards de dollars. Ce projet qui aura des répercussions positives sur le développement local et national, intervient dans un contexte marqué par une nouvelle orientation de la politique économique du pays que le Premier ministre avait déjà expliqué les grandes lignes en affirmant que l’Algérie disposait de tous les atouts lui permettant d’envisager son avenir économique avec sérénité et ce, en dépit d’une conjoncture économique défavorable, aussi bien sur le plan interne  qu’externe. Agissant sous les orientations et les directives du président de la République, le gouvernement et ses partenaires semblent plus que jamais déterminés à amorcer une nouvelle dynamique de redressement de l’économie nationale, étant convaincus de la délicatesse du contexte actuel et de la nécessité de participer activement à cet effort national, qui consiste à sortir le pays de sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures. Ceci d’autant que le chef de l’Etat venait d’exhorter le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux à s’imprégner « des valeurs de solidarité et d’unité que véhicule le combat libérateur du pays pour bâtir une économie forte et créatrice de richesses et d’emplois ». Mettant en avant les tes tensions financières auxquelles fait face le pays,  Ouyahia avait expliqué que la feuille de route qui lui a été tracée par le président de la République vise à mobiliser des financements internes non conventionnels, maintenir le soutien à la croissance dans tous les secteurs, y compris l’industrie, les services et l’agriculture, préserver et rationaliser la politique publique de justice sociale et de solidarité nationale. Le gouvernement, dira-t-il, « ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et cultiver des relations sereines avec les entreprises dans le cadre de la loi ». Le Premier ministre avait tenu à assurer que toutes les entreprises établies en Algérie sont les leviers du développement du pays et qu’elles feront  l’objet de toute la considération du gouvernement « sans discrimination aucune ». Dans ses différents message, le président de la République avait appelé le gouvernement et ses partenaires à la solidarité,  à la mobilisation et à l’unification de leurs énergies pour la construction du développement du pays dans « la souveraineté, l’indépendance et dans le respect des valeurs millénaires du peuple algérien et dans le renforcement de l’Etat de droit ». Ces partenaires sont tenus de faire montre d’un haut degré de coordination avec un esprit de consensus national sur les questions économiques et sociales, comme cela a été évoqué par le président de la République. Pour ce faire, Ouyahia a exhorté les hommes d’affaires algériens d’avoir une politique « plus agressive, mieux organisée en matière d’approche des marchés étrangers ». « Une grande part de cette bataille est la vôtre et c’est la raison pour laquelle e vous invite à regarder vers des communautés d’anciens d’Algérie qui peuvent vous ouvrir des portes. J’ai consacré presque 20 ans de ma carrière à l’Afrique. Je sais ce que pèsent nos compatriotes comme capacités d’ouverture de portes en Afrique, et ce que pèsent aussi d’anciens d’Algérie, la communauté des pieds noirs, pour approcher des marchés », a-t-il insisté Le Premier ministre avait déjà donné un signal fort sur la volonté des pouvoirs publics à renforcer le dialogue direct avec les opérateurs économiques afin de les impliquer davantage dans le processus de relance de l’économie nationale. La politique de développement économique du gouvernement vise à assurer une croissance durable, créatrice d’emplois et de richesse, à travers une stratégie étudiée de diversification de l’économie nationale. Cette stratégie cible quatre domaines considérés comme de véritables leviers de croissance, à savoir l’industrie, l’agriculture, le tourisme et les technologies de l’Information et de la communication. Elle est structurée autour d’une organisation efficace de l’activité commerciale et appuyée sur un secteur bancaire dynamique en voie de modernisation pour accompagner les investisseurs. Le secteur énergétique est également au centre de cette politique, grâce à une ambitieuse stratégie de développement des énergies renouvelables visant à sécuriser les besoins du pays, tout en préservant l’environnement. Parallèlement, les pouvoirs publics ont mis en place une législation attractive pour la promotion de l’investissement ainsi que diverses mesures de soutien à la création et à l’extension des entreprises dans tous les secteurs. Pour le Premier ministre, la solution financière « est désormais là avec le recours par le Trésor public à l’emprunt auprès de la Banque d’Algérie », ajoutant que « le dépassement véritable de la crise économique et financière à l’issue de quelques années nécessite aussi, des réformes que le gouvernement mènera ». Un tel défi nécessite également, selon Ouyahia, « une participation active des travailleurs et des entrepreneurs, aux côtés de l’Etat, et du reste des citoyens ». Il a fait savoir que c’est là tout le sens de l’appel du président de la République, lors du dernier conseil des ministres, aux partenaires économiques et sociaux pour mobiliser toutes les énergies et créer de nouvelles ressources complétant celles du pétrole en vue de préserver à long terme l’indépendance financière de l’Algérie et sa souveraineté sur le plan économique. A travers les mesures prises auparavant et celles qui le seront éventuellement, le gouvernement entend faire impliquer l’ensemble de ses partenaires économiques et sociaux au développement de l’économie nationale et dans toute la chaîne de développement économique.