Exportations de GNL: L’OPAEP met en valeur les efforts de l’Algérie

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L’Algérie a enregistré une hausse dans ses opérations d’exportation de GNL, atteignant 2,4 millions de tonnes au cours du troisième trimestre 2021, selon le dernier rapport de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), qui s’attend à ce que cette croissance se poursuivra au cours du dernier trimestre de l’année courante.

Dans son rapport intitulé «Développements du GNL et de l’hydrogène au cours du troisième trimestre 2021», l’OPAEP a indiqué que la croissance des exportations algériennes de GNL est estimée à 6,1% sur un an. La même source souligne que l’entreprise de liquéfaction de gaz de Skikda a exporté, au cours des mois d’août et de septembre, une quantité de 0,4 million de tonnes, après une interruption qui a duré plusieurs mois en 2020, alors que la quantité restante a été exportée des installations de liquéfaction de gaz à «Arzew». Cet organisme s’attend à ce que les exportations de GNL en provenance d’Algérie connaissent une croissance au cours du dernier trimestre de 2021. Dans ce registre, le rapport de l’OPAEP précise que les pays arabes ont maintenu des niveaux élevés de leurs exportations de GNL au cours du troisième trimestre 2021, et ce,  après la réalisation des «performances exceptionnelles» qu’ils ont obtenues au cours des premier et deuxième trimestres cette année. Les exportations totales de GNL des pays membres de l’OPAEP se sont élevées à environ 26,5 millions de tonnes, contre 25,7 millions de tonnes au cours du même trimestre 2020, avec un taux de croissance de 3,2% par an.

L’Algérie a les plus grands projets modèles à Aïn Salah En revanche, l’OAPEP a salué le projet algérien de captage du dioxyde de carbone dans la wilaya d’Aïn Salah, le considérant comme l’un des «plus grands» projets de recherche modèles au monde, ainsi que l’une des options importantes pour réduire les émissions polluantes. L’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole déclare dans une étude récente qu’elle a publiée sous le titre : «Captage et utilisation du dioxyde de carbone dans l’industrie pétrochimique : potentiels et défis.» Les pays arabes s’intéressent de plus en plus à l’amélioration de l’utilisation de toutes sortes de leurs ressources naturelles grâce à l’utilisation optimale des technologies modernes. La principale d’entre elles est la technologie de capture du dioxyde de carbone pour réduire la pollution de l’environnement et améliorer la productivité des secteurs pétrolier et pétrochimique. L’étude met en lumière certains projets réussis dans les États membres, dont le projet d’Aïn Salah en Algérie, lequel, selon l’étude, est «l’un des plus grands projets de recherche modèle au niveau commercial dans le monde en termes d’application de la technologie utilisée pour stocker géologiquement le dioxyde de carbone  et vérifier l’efficacité des processus de stockage». L’étude a indiqué que cette technologie a été adoptée par un grand nombre de grands pays industrialisés comme l’une des solutions efficaces pour réduire la pollution de l’environnement et améliorer la productivité des secteurs pétrolier et pétrochimique. Ainsi que la possibilité de produire de l’hydrogène bleu, dont la production est étroitement liée aux technologies de capture du carbone, ce qui représente des opportunités prometteuses pour l’industrie pétrolière, gazière et pétrochimique dans les pays membres de l’OAPEP.

M. W.  Benchabane