Le début du rassemblement des Verts, hier lundi, a été réservé à « l’inventaire » en vérifiant l’état de santé et de forme des 26 sélectionnés. Premier constat, Tougaï est incertain pour les deux rendez-vous cruciaux du mois d’octobre face à la Somalie et l’Ouganda. Blessé juste avant la pause ce dimanche, le défenseur de l’ES Tunis a dû céder sa place, lors de la victoire de son équipe face à l’ES Sahel (1 – 0). Il va certainement subir des tests médicaux pour évaluer la gravité de sa blessure. On espère qu’il ne viendra pas allonger la liste des absents déjà copieusement remplie avec les forfaits des Ait Nouri, Atal, Aouar et Farsi. Il est rare que le staff technique puisse bénéficier de l’ensemble de ses joueurs. Il est souvent contraint de composer avec les défections de dernière minute. Ça fait partie des mauvaises surprises du début des stages, avec lesquelles il faut s’accommoder. Il y a toujours la possibilité et le temps de les remplacer, si le coach le juge nécessaire. On verra comment le groupe évoluera dans les 48h à venir. Deux jours au cours desquels tout se décidera. Ce sera certainement avant de rejoindre Oran, ce mercredi pour affronter le lendemain la Somalie au stade Miloud-Hadefi. Un match à l’issue duquel les Verts devraient décrocher leur billet qualificatif au mondial 2026. Il suffit d’une victoire face à la lanterne rouge, indépendamment des résultats des autres équipes du groupe. Une mission largement dans les cordes de Bensebaini et ses coéquipiers, à condition de ne pas tomber dans un excès de confiance ou trop sous-estimer l’adversaire. Le stage, qui a démarré hier, permettra justement au coach national de rappeler à ses poulains l’importance de ce rendez-vous. en axant son travail sur l’aspect psychologique. D’autant qu’il peut compter pour ce rassemblement du mois d’octobre sur un groupe plus affûté par rapport à celui dont il a hérité lors du regroupement du mois dernier, où les joueurs n’étaient pas au top physiquement. C’est du moins ce qu’il a expliqué pour justifier les mauvaises prestations de son équipe face au Botswana et à la Guinée. Mais le plus important reste la qualification peu importe la manière. Il y a lieu de relever que certains joueurs arrivent à Sidi Moussa avec un moral au beau fixe. On pense aux nouveaux capés qui voudront prouver leur valeur au sélectionneur. Il y a aussi les revenants Bouanani, Chiakha et les autres comme Kebbal, Hadj Moussa et Maza qui attendent impatiemment leur chance pour prouver ce dont ils sont capables. Gouiri, pour sa part, a enfin retrouvé le chemin des filets avec Marseille. De bon augure juste avant de rejoindre la sélection. Tous les voyants sont au vert pour l’équipe nationale. Rien ne devrait venir ternir l’ambiance au sein du groupe, d’autant que l’équipe est sur le point de réaliser son objectif avec de nouvelles ambitions et de nouveaux joueurs qui s’apprêtent à vivre une expérience formidable et inédite pour eux.
Ali Nezlioui
