Élections communales partielles à Béjaïa: La gestion participative domine la campagne

0
279

La problématique de la gestion participative a occupé, dimanche, une place prépondérante dans la campagne des candidats en lice pour les élections communales partielles prévues le 15 octobre courant à Béjaïa, revenant quasiment en leïtmotiv dans la plupart de leurs discours.

«Il est vital de mettre en œuvre une gestion participative et d’inaugurer de nouveaux rapports entre les instances élues et les électeurs. Il y’a une carence à laquelle il faut irrémédiablement parer», a insisté Chitour Salah de la liste Tadukli, de la circonscription de Feraoun, mettant l’accent l’intérêt de l’implication du plus grand nombre de citoyens dans la gestion des affaires de la commune. Mouloud Salhi, de la liste Assirem, d’Akbou, a dit faire de la question une «priorité qui doit être appliquée par la mise en place d’un conseil consultatif communal pour donner corps au processus de décision et offrir ainsi un cadre et une orientation aux pratiques de gestion». Tous les candidats en campagne, même s’ils n’abordent pas de façon directe la question, soulignent avec force l’importance d’instaurer de nouveaux rapports entre l’Assemblée et les citoyens, parlant tantôt d’«union sacrée», et parfois de «mobilisation générale», mais avec en filigrane, le rassemblement d’efforts mutuels pour l’exercice effectif de la citoyenneté en favorisant la communication entre les différents acteurs. Quatre communes sont concernées par les élections partielles du 15 octobre à Béjaïa. Il s’agit d’ Akbou, Toudja, Feraoun et M’cisna, toutes situées à l’ouest de la wilaya au cœur de la vallée de la Soummam. Elles comptent 47 000 électeurs dont près de la moitié, concentrée dans la seule région d’Akbou, 2e grande commune de la wilaya. A noter, lors des élections locales du 27 novembre 2021, les quatre communes n’ont pas été pourvues d’élus faute de candidats, d’où l’organisation de ces élections communales partielles.

Saïd H.