Couverture médiatique des législatives: « Ça se passe plutôt bien » selon l’ARAV

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Le ministère de la Communication a adressé, il y a de cela quinze jours, une circulaire aux médias audiovisuels autorisés à assurer la couverture médiatique des élections législatives du 4 mai.

Ce document, accompagné d’une charte, est venu rappeler les principes relevant des  règles déontologiques ainsi que le devoir de d’assurer une couverture médiatique éthique et équitable pour tous les partis. Ces directives semblent avoir été prises au sérieux et appliquées à la lettre.  Du moins c’est ce qu’atteste l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) le président de cette instance, Zouaoui Benhamadi, qui a accordé un entretien à l’APS. « Pour le moment nous n’avons noté aucune irrégularité » a-t-il dit à ce propos avant d’ajouter que de manière générale « ça se passe plutôt bien ». Il relèvera toutefois la présence de « légers  dépassements de quelques minutes dans les chaines privées au cours des débats entre des candidats de partis à ces élections ». Autrement « quand il s’agit de débats contradictoires, sur un plateau », le directeur de l’ARAV, estime que les candidats « montrent du respect l’un par rapport au autre ».  Le président de l’ARAV exprimera toutefois sa satisfaction quant au « professionnalisme des chaines privées ». Selon lui, il « ne faut pas diaboliser ces chaines », car « elles sont en train de faire un travail honorable et respectable ». Par ailleurs, notons qu’il est énoncé dans cette charte ministérielle que « tous les partis ou candidats ont le droit d’accès direct aux médias sur une base équitable et non  discriminatoire ». Selon Benhamadi certains partis se sont plaints au niveau de la Haute instance de surveillance des élections, notamment en ce qui concerne l’ordre de passage, rien de plus. S’agissant de l’accomplissement de l’ARAV, Zouaoui Benhamadi, informe que l’instance s’est dotée des moyens nécessaires lui permettant  « de réagir aussitôt, en fonction des fiches » qui lui sont communiquées par le centre de veille du Centre international de la presse (CIP). Ses membres, ajoute-t-il, se réunissent quotidiennement afin d’analyser les résultats desdites fiches.L’ARAV qui assure la veille sur les médias, indique-t-il, a traité avec le CIP, comme exécutant, car il a l’habitude d’assurer une veille générale sur les médias dont les cinq chaines TV privées autorisées, les chaines TV et les radios publiques. Pour conclure, le directeur confie que l’ARAV est en train de se doter « d’un statut » après les élections de 2017 qui étaient « en quelque sorte son baptême du feu ».