Clap de fin tout en émotion sur le 13e Festival international du théâtre de Bejaia

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Le rideau s’est refermé vendredi soir sur la 13e édition du Festival international du théâtre de Bejaia, clôturée par une animation aussi émouvante que festive, en présence d’un public record et de nombreux professionnels étrangers ou issus de diverses structures culturelles nationales. Le moment, qui a duré plus de trois heures, a été marqué par plusieurs hommages, dont un très fort, rendu à la comédienne Fatima Hlilou, célébrée pour tout ce qu’elle a donné durant cinquante longues années au théâtre, à la télévision et au cinéma, laissant déjà un legs impressionnant. Dans son allocution, le commissaire du Festival, Slimane Benaïssa, a estimé que la carrière de Fatima Hlilou est « un exemple pour tous les artistes du 4e art tant par sa rigueur que son répertoire aussi riche que flamboyant ». Des mots qui ont, visiblement, ému l’artiste, qui a pris la parole pour remercier tout ceux qui l’ont aidée durant son parcours, notamment durant ses débuts aux théâtres de Annaba et Constantine. Lors de la cérémonie, un film sur sa vie artistique a été projeté au grand bonheur du public qui s’est levé dans un même élan pour la saluer et lui rendre hommage à son tour, suscitant de nouvelles émotions qui manifestement l’ont davantage troublée. « Cet hommage va rester gravé à jamais dans ma mémoire », a-t-elle opiné. Plusieurs autres hommages ont suivi, notamment à la presse nationale pour son engagement à promouvoir la culture en générale et le théâtre en particulier, célébrant à ce propos deux journalistes, l’un de l’APS, l’autre du quotidien El-Watan, d’un côté, et de l’autre, les encadreurs des master class de cette 13e édition dont le travail a été jugé « fort probant » par les organisateurs. La dernière soirée du Festival a été clôturée par la présentation d’une pièce de théâtre, écrite et mise en scène par le jordanien Ziad Saâd, qui traite des rapports complexes d’un couple aimant mais en bute à des conflits intérieurs dont l’expression n’est en fait qu’une extrapolation des contradictions de la société dans sa quête identitaire et de la place qui revient à chacun, notamment dans le contexte culturel du monde Arabe. Une œuvre bien enjouée et plaisante, dont la programmation achève en beauté un Festival qui selon son commissaire, aura été « un succès à tout point de vue », autant au plan organisationnel qu’artistique. Une trentaine de spectacles, une centaine de représentations, des master class p our une cinquantaine de stagiaires, ont rythmé cette manifestation, qui par ailleurs a valu par son essaimage à travers plusieurs quartiers de la ville et plusieurs communes de la wilaya. (APS)

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