Rétablissement des liens familiaux : Catherine Gendre salue les efforts du Croissant Rouge Algérien

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La cheffe de la délégation du Comité  international de la Croix-Rouge (CICIR) en Algérie, Catherine Gendre, a  salué les efforts du Croissant-Rouge Algérien (CRA) au  rétablissement des liens familiaux entre personnes séparées de leurs  proches lors de circonstances extrêmes, soulignant que le CRA assume son  rôle avec « dynamisme » et « engagement » dans ce domaine.

  S’exprimant à l’occasion de l’ouverture des travaux d’une session de  formation annuelle des coordinateurs en « Rétablissement des liens  familiaux » (RLF), qui a débuté, dimanche, Catherine Gendre a salué le  travail de la présidente du Croissant Rouge Algérien, Saida Benhabylès, les  représentants des différentes directions et structures du CRA, ainsi que  tous les volontaires et les représentants des comités de wilayas qui  contribuent au rétablissement des liens familiaux entre personnes séparées  lors des conflits et de situations extrêmes. Organisée par le Croissant Rouge Algérien (CRA), l’ouverture de cette  session de formation, prévue sur deux jours (16 et 17 décembre), a été  rehaussée par la présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la  famille et de la condition de la femme, Ghania Eddalia.  Affirmant que chaque année des centaines de milliers de personnes sont  séparées de leurs proches du fait de la guerre ou d’une catastrophe  naturelle, la responsable du CICR a expliqué que « l’impossible doit être  tenté pour rétablir les liens entre ces personnes et les réunir ».  « Cette tâche est essentielle et les défis sont de taille. Rétablir le  contact entre les membres de familles séparées par des situations de crise  est l’une des activités au cœur de l’identité du Mouvement international de  la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge », a expliqué, Mme Gendre, précisant  que « toute personne a le droit de connaître le sort des membres de sa  famille qui ont disparu, ainsi que de correspondre et de communiquer avec  ses proches dont elle a été séparée ». A ce propos, elle a cité l’expérience du fondateur du CICR, Henry Dunant,  qui avait écrit dans son livre « Un Souvenir de Solférino » avoir transmis un  message du soldat, Claudius Mazuet, agonisant sur le champ de bataille, à  ses parents.  Grâce à l’expérience acquise dans ce domaine, le Mouvement international  du CICR est bien placé, selon l’intervenante, pour faire face aux besoins  des personnes qui sont sans nouvelles de leur famille. Dans ce contexte, le CICR fait appel aux évolutions technologiques, en  développant le site « familylinks.org » et d’autres outils de communication  digitale, notamment le service « google Finder » ou l’application « Facebook I  am safe app’ ». Pour mieux connaître le sort de ses proches en cas de catastrophes, le  CICR a déployé également d’autres technologies de communication, dont  l’usage de téléphones satellites, permettant aux détenus de rester en  contact avec leurs familles, et des bornes de recharges solaires pour  téléphones mobiles dans les camps de réfugiés. Saluant la tenue de cette session de formation, à Alger, au profit des  coordinateurs en Rétablissement des liens familiaux, la cheffe de la  délégation du CICR a indiqué que « les services de RLF requièrent dévouement  et professionnalisme » et que « les compétences développées au sein du CRA »  serviront le Comité de la Croix-Rouge dans le « monde entier ».  Dans une déclaration à la presse en marge de cette session de formation,  la ministre de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de  la femme, Ghania Eddalia, a indiqué la médiation sociale a permis la  réintégration dans la cellule familiale de 280 personnes âgées, entre 2017  et 2018, sur un total de 1700 résidents recensés au niveau des centres pour  personnes âgées. L’activation de la médiation sociale s’inscrit dans le cadre d’une série  de mécanismes et de programmes visant à préserver la cohésion familiale, en  tant que l’un des piliers de la politique de l’Etat social auquel a appelé  le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui accorde « un  intérêt crucial au dossier de la famille », a-t-elle ajouté. Pour sa part, Saida Benhabyles a mis l’accent sur la nécessité d’organiser  une journée d’étude sur la migration clandestine, la mendicité et le  vagabondage, vu « la corrélation » entre ces fléaux sociaux à combattre à  travers l’élaboration d’une stratégie nationale multidimensionnelle.

« 280 personnes âgées réintégrées dans leurs familles grâce à la médiation sociale  » affirme Eddalia

La ministre de la Solidarité nationale, de la  Famille et de la Condition de la femme, Ghania Eddalia a indiqué, dimanche  à Alger, que 280 personnes âgées ont été réintégrées dans leurs familles,  durant 2017 et 2018, grâce à la médiation sociale. La médiation sociale a permis la réintégration dans la cellule familiale  de 280 personnes âgées, entre 2017 et 2018, sur un total de 1700 résidents  recensés au niveau des centres pour personnes âgées, a précisé la ministre  dans une déclaration à la presse en marge d’une session de formation sur  « le rétablissement des miens familiaux »,). L’activation de la médiation sociale s’inscrit dans le cadre d’une série  de mécanismes et de programmes visant à préserver la cohésion familiale, en  tant que l’un des piliers de la politique de l’Etat social auquel a appelé  le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui accorde « un  intérêt crucial au dossier de la famille », a-t-elle ajouté. A ce propos, la ministre a rappelé l’arsenal juridique visant la  protection de la famille dans toutes sa composante, soulignant, dans ce  sens, l’amendement du Code de la famille en 2005, la promulgation de la loi  relative au fonds de pension alimentaire, de la loi sur la protection de  l’enfant et de la loi sur la protection des personnes âgées. La protection et la promotion de la famille algérienne sont une « mission  noble » qui incombe à tout un chacun (établissements, institutions et  individus) car elle est, a-t-elle dit, le garant de la pérennité de la  cohésion sociale et de la lutte contre les fléaux sociaux.  Par ailleurs, et s’agissant de la migration clandestine, Mme. Eddalia a  estimé que la lutte contre ce phénomène était « une responsabilité  collective » nécessitant « la conjugaison des efforts de tous en vue de  contenir ses causes et trouver les voies idoines pour son traitement dans  le cadre d’une approche globale ».

Koussa .B