Prix Abdelkrim-Dali 2018 : Wahab Bahri « grand lauréat »

0
1094

 Le jeune interprète de musique andalouse, Wahab  Bahri, a été sacré lundi à Alger « grand lauréat  » de la 2e édition du  concours de la meilleure interprétation du chant andalou Prix Cheikh  Abdelkrim-Dali, qui a mis en compétition neuf finalistes.  

Le jury a décerné le 1er Prix de ce concours biennal à Wahab  Bahri pour sa nouba dans le mode « raml », lors d’une cérémonie à l’Opéra  d’Alger Boualem-Bessaïh.  Elève de Smain Hini qui l’a initié au violon et au chant  andalou au sein de l’Association El Inchirah (Alger), Wahab Bahri, s’est vu  remettre une « attestation de succès » en plus d’un « accompagnement  financier » pour l’orchestration et l’enregistrement en studio de son  premier CD.   Présidé par Smain Heni, le jury a consacré également Athmane  Bendaoud et Abdeslam Ghrib Hedi, respectivement lauréats du 2e et 3e Prix  pour leurs noubas dans les modes « sika » et « zidane ».   Les six autres candidats aux épreuves finales, ont reçus, pour  leur part, des attestations de participation et des cadeaux honorifiques.   S’exprimant à l’issue de l’annonce du palmarès, la présidente  de la Fondation Abdelkrim-Dali, Wahiba Dali, a rappelé que l’édition 2018  de ce concours a mis en lice 9 finalistes, choisis parmi une « trentaine » de  candidats.   La prochaine édition, prévue en 2020, aura une « dimension  maghrébine » en s’ouvrant, a-t-elle dit, aux jeunes interprètes de la  chanson andalouse du Maroc et de la Tunisie.   La Fondation a rendu hommage au Président de la République,  Abdelaziz Bouteflika en lui décernant un tableau, remis  au Secrétaire  Général du Conseil de l’Ordre de mérite à la Présidence de la république,  Mohamed-Salah Akka.  Présent à la cérémonie, Mohamed Kheznadji, un des illustres  interprètes de l’andalou dans sa variante algéroise « Sanaâ » et compagnon de  route de Cheikh Abdelkrim Dali, a été également honoré par la Fondation.  Sous la direction Naguib Kateb, chef d’orchestre de la  Fondation Abdelkrim Dali, l’Orchestre maghrébin des musiques andalouses,  une fusion des ensembles, algérien, tunisien et marocain, a clos en chœurs,  la soirée en gratifiant l’assistance de pièces aux sonorités classiques. Organisé depuis 2016, le Prix Cheikh Abdelkrim-Dali, du nom  d’une grande figure de l’andalou qui a su allier « gharnati » et « sanaâ »,  vise à promouvoir de jeunes talents et enrichir le répertoire de cette  musique savante.

B .M