Conférence de Palerme sur la Libye – Le retour au calme et la remise en marche de l’économie libyenne en priorité

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Les travaux de la conférence internationale sur la Libye ont débuté hier  après-midi à Palerme en Italie avec l’espoir de sortir le pays de la crise actuelle et de soutenir le nouveau plan élaboré par les Nations unies pour l’organisation des élections en 2019. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à cette conférence internationale sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies  avec la participation d’une vingtaine de pays. 

M. Ouyahia est accompagné, à cette occasion, par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel.  Ce nouveau rendez-vous en Sicile qui intervient après la conférence de Paris en mai dernier devra se focaliser sur les conditions du retour au calme et la remise en marche de l’économie libyenne, ont indiqué les autorités italiennes. Dans le cadre des préparatifs de la Conférence, Rome a convié tous les principaux dirigeants libyens, dont le président du Conseil présidentiel, Fayez Al-Sarraj, le commandant en chef des forces armées, Khalifa Hafter, le président de la Chambre des représentants (Parlement), Aguila Saleh, le président du Haut Conseil d’Etat, Khaled Al-Mechri ainsi que l’Envoyé de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé.  A la veille de la tenue de cette conférence, Giuseppe Conte a indiqué dans une interview au quotidien La Stampa, publiée lundi, que « l’Italie veut relever un défi commun, celui de la stabilisation de la Libye et éviter les risques de dégradations supplémentaires de la crise qui pèsent » sur tous les pays de la région.  Précisant que « l’Italie et la France partagent le même point de vue et les mêmes objectifs sur le dossier libyen », le président du Conseil italien a souligné que « cette conférence est pour la Libye et non pas sur la Libye ».  De son côté, le président du Conseil présidentiel libyen, Fayez al-Sarraj a souhaité que la conférence débouche sur « une vision commune vis-à-vis du dossier libyen », appelant « le gouvernement d’union nationale libyen et les Nations unies à œuvrer de concert pour une solution politique basée sur le dialogue national et la réconciliation entre toutes les parties libyennes ». Dans ce contexte, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye, M. Salamé a indiqué que le processus électoral dans le pays devrait démarrer au printemps 2019 après la tenue d’une conférence nationale en début d’année qui devra réunir les différents acteurs libyens, précisant que toutes « les conditions sont désormais plus propices » pour la stabilisation de la Libye.

Moussa O