Situation sécuritaire-L’armée algérienne met en place un plan spécial

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La situation sécuritaire dans le Maghreb est instable. Afin de se prémunir de toute infiltration terroriste sur le sol Algérien, les forces de sécurité redoublent d’efforts et travaillent d’arrache pied pour avorter toute intrusion.  Et dès le 2er janvier le message du ministre de l’Intérieur et des Collectivités Locales, Noureddine Bedoui était clair: « Le défi premier et majeur en 2017 pour l’Algérie sera de préserver sa sécurité et sa stabilité face aux menaces terroristes«  A cet effet, un plan spécial est mis en place par les différents services de sécurités: Armée, Police, gendarmerie, Douane et même les services de renseignements de tous les corps. Des combattants et des terroristes notamment tunisiens et marocains fuient la Syrie et l’Irak en direction du Maghreb, afin d’échapper aux campagnes de «nettoyage» lancées par les occidentaux. Les services de sécurité Algériens ont mis en place un plan pour éviter toute intrusion. Il s’agit en premier lieu de renforcer la surveillance sur les frontières et des réseaux sociaux, la communication avec les familles des terroristes Algériens afin de les pousser à rendre les armes mais également la surveillance des cellules terroristes chargées du recrutement. L’Algérie prend donc  très au sérieux cette menace, puisque les services redoutent que l’Algérie de par sa position géographique ne se transforme en une zone de transit pour ces terroristes revenant du Moyen-Orient. La surveillance ne se résume pas seulement aux passages terrestres, aux ports et aéroports, mais s’étend également tout au long des frontières terrestres qui totalisent une longueur de pas moins de 7000 km. Ainsi les différents services de sécurité sur les frontières sont sur le qui-vive. Concernant les combattants Algériens, les services de sécurité sont en contact permanent avec leurs familles, afin de les convaincre de rendre les armes, ou de savoir si ces derniers ont été tués. Cela permet de faire les comptes. Pour ce qui est des réseaux sociaux, devenus de nos jours le terrain de chasse des terroristes, des sources affirment qu’une surveillance renforcée est menée pour les comptes suspectés, et cela en coopération avec les services d’autres pays. D’autre part, les services de renseignements s’activent pour mener des enquêtes et des investigations pour scruter les moindres  activités des cellules chargées du recrutement. Pour rappel, le Ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aissa avait indiqué en décembre dernier que le nombre des combattants Algériens appartenant à des groupes terroristes à l’étranger ne dépassait pas les 100 hommes.  Et dernièrement, Ismail Chergui  Le Haut Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine (U.A), avait averti contre le  retour potentiel de pas moins de 2500 combattants activant au Moyen-Orient  dans leurs pays.