Respect des droits humains: Les efforts de l’Algérie encore une fois salués

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L’Algérie n’a ménagé aucun effort pour faire prévaloir les Droits de l’Homme, les promouvoir et les protéger. Les mesures prises par le gouvernement ont d’ailleurs fait l’objet d’un rapport établi par le département d’Etat américain. Dans son rapport annuel sur les Droits de l’Homme dans le monde pour 2017, le département d’Etat américain a mis en avant «le respect de l’intégrité des personnes et des libertés individuelles en Algérie».

Ainsi, selon le document présenté, ce vendredi, par le secrétaire d’Etat par intérim, John Sullivan, «les libertés individuelles, y compris la liberté d’expression et celle de la presse, sont garanties en Algérie». La Constitution consacre, relève-t-on de même source, la liberté de la presse, alors que «les débats publics et les critiques des médias à l’égard du gouvernement, largement répandues», sont tolérés. Les citoyens, notera le document, à la faveur de la Constitution ont la «possibilité de choisir leur gouvernement lors d’élections libres, périodiques et équitables, au suffrage universel et égal et au scrutin secret». Le rapport saisira cette occasion pour rappeler la révision de la Constitution en 2016 qui a, entre autres, limité les mandats présidentiels à deux exercices et la réussite des élections législatives de 2017. Et parlant de dérapages, l’Algérie, estime que le rapport, n’a enregistré «aucune privation arbitraire de la vie ou de crimes pour des motifs politiques» et aucune «disparition ou condamnation pour torture n’ont été signalées» durant la période sous revue.

D’ailleurs, relèvera le même document le gouvernement assure une surveillance indépendante des prisons et accorde une autorisation au Comité international de la Croix Rouge et des observateurs locaux des Droits de l’Homme pour «visiter les prisons et les centres de détention où les conditions carcé- rales sont conformes aux normes internationales», a indiqué le département d’Etat. S’agissant des organismes crées, le document rappelle l’installation du Conseil national des Droits de l’Homme (CNDH) qui a remplacé la commission nationale consultative de promotion et de protection des Droits de l’Homme. Ce Conseil, note-t-on, «dispose d’une autonomie budgétaire et à la responsabilité d’enquêter sur les violations présumées des Droits de l’Homme». Le rapport met en exergue la création d’un bureau chargé des Droits de l’Homme auprès de la DGSN et dont l’une des missions qui lui sont assignées est l’amélioration des conditions de détention.

Il importe de noter que le document met également en avant les actions menées par le gouvernement algérien dans le cadre de la protection des milliers des réfugiés sahraouis et l’instauration de la paix. Outre l’augmentation de son soutien aux sahraouis, l’Algérie offre également une protection contre leur l’expulsion de leur pays d’origine. Rappelons à ce propos que depuis le début des violences au Mali en 2012, «l’Algérie a fait face à des flux de migrants incompatibles avec les mouvements migratoires traditionnels». L’Algérie a, par ailleurs, participé pour le maintien de la paix, notamment dans les pays voisins en lançant un appel à la réconciliation des parties en conflit. Cet engagement et l’expérience de l’Algérie en termes de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme lui ont permis de se distinguer et se prévaloir comme modèle à suivre. L’ancien secrétaire d’Etat américain, John Kerry, avait salué, en 2015, les efforts consentis par l’Algérie dans la lutte contre ces fléaux. Selon lui, la paix et la stabilité en Afrique du Nord et au Sahel, ne pouvaient «se concrétiser sans l’apport de l’Algérie».