Placée sous le slogan « l’Algérie construit son avenir »: La 33e édition de la Foire de la production algérienne inaugurée par le président de la République

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Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a visité, jeudi après-midi, plusieurs stands de la Foire de la production algérienne (FPA), dont il a inauguré la 33e édition au Palais des expositions des Pins maritimes.

A l’entame de sa visite, le président de la République a inauguré le nouveau pavillon d’exposition baptisé « Pavillon Palestine », où il a écouté des explications exhaustives sur ce nouvel espace d’exposition, présentées par le directeur général de la société algérienne des foires et exportations (SAFEX), Karim Boukadoum, avant de suivre un exposé présenté par la ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Amel Abdellatif, sur la répartition du tissu économique, le bilan des opérateurs économiques dans la production de biens et de services et la participation des entreprises économiques algériennes.Le chef de l’Etat s’est ensuite rendu au pavillon du ministère de la Défense nationale (MDN), où il a écouté des explications détaillées sur les nouveautés de l’industrie militaire, notamment dans le domaine de la fabrication de véhicules de combat, de systèmes d’armement et de drones.Il a ainsi visité le stand de l’Etablissement de construction mécanique de Khenchela, spécialisé dans la fabrication d’armes légères, où il a pris connaissance des derniers produits et armes, dont le fusil à pompe semi-automatique, fleuron de l’industrie militaire nationale.Le président de la République s’est également arrêté au stand de la Base centrale logistique de la 1ère Région militaire, où des explications détaillées lui ont été fournies sur la chaîne de fabrication de batteries et les dernières technologies dans le domaine de l’énergie. Au niveau du stand de l’Etablissement de rénovation des matériels automobiles, le président de la République a écouté des explications sur les chambres froides, dont la production connaît un développement notable, en phase avec les besoins des unités de l’Armée et dans l’objectif d’atteindre l’autosuffisance.Par la suite, le président de la République a visité le stand du secteur de l’industrie pharmaceutique, où il a écouté des explications sur l’activité du groupe LDM spécialisé dans la fabrication de médicaments, ainsi que sur la nouvelle usine de production de traitements hormonaux, la cinquième usine de ce type dans le monde, fabriquant des médicaments antithyroïdiens dans le cadre d’un partenariat algéro-allemand.Le président de la République a aussi visité le stand du Centre national de recherche en biotechnologie (CRBt) de Constantine, relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, où il a écouté un exposé sur la contribution de ce centre dans le domaine de l’agriculture, notamment l’agriculture tubulaire qu’il a développée pour la production de nouveaux fruits qui viennent s’ajouter aux cultures algériennes, comme la banane, ainsi que son rôle dans les domaines de la formation et de la santé.Le président de la République a également visité le stand du groupe Giplait, où il s’est enquis des nouveaux produits et des réalisations accomplies par ce leader de l’industrie du lait et des produits laitiers.Dans ce cadre, des explications lui ont été fournies sur la stratégie adoptée par le groupe, conformément aux orientations des hautes autorités du pays concernant la valorisation de la production nationale. Au stand du groupe agro-industries AGRODIV, le président de la République a suivi des explications sur le bilan du groupe et ses nouveaux produits, notamment avec son expansion et les nouvelles unités entrées en exploitation.Au stand du groupe de sidérurgie Tosyali-Algérie, le président de la République a écouté des explications sur les nouveaux projets lancés par le groupe à Gara Djebilet et Béchar, avant de visiter le stand du groupe CERAM DECOR, spécialisé dans la céramique, qui emploie plus de 2.000 travailleurs et exporte vers plus de 25 pays.Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures. Il faut rappeler à ce titre que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique au niveau régional.Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale.Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le chef de l’Etat qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à ces secteurs.A ce titre, il y a lieu de rappeler que l’Etat avait mis en œuvre toutes les procédures et les dispositions nécessaires en vue d’accélérer le processus de numérisation, seule et unique voie pour mettre fin aux entraves bureaucratiques et lutter contre toutes les formes de corruption et de malversations. 

Pour ce faire, le gouvernement compte mettre le cap sur la poursuite du processus de réformes économiques opérées par les pouvoirs publics, notamment en termes d’amélioration du climat d’investissement et de promotion médiatique des réalisations accomplies en la matière.

Il s’agit d’offrir à tout acteur économique la possibilité de travailler dans des conditions équitables, en sus de bénéficier des mêmes droits et opportunités, des conditions consacrées par la loi sur l’investissement, laquelle constitue un système juridique intégré qui consacre la liberté d’investissement et l’égalité entre les investisseurs, sans distinction entre l’investisseur local ou étranger, protège leurs investissements et garantit leur droit de transférer le capital investi et ses revenus.A cet égard, il y a lieu de citer la décision fondamentale prise par le président de la République portant suppression de la règle dite 51/49, à l’exception de certains secteurs stratégiques, afin de réunir un environnement plus ouvert et plus attractif pour les investisseurs étrangers.Dans le même sillage, il a été question de la profonde réforme de la loi monétaire et bancaire visant à accompagner les mutations économiques, laquelle a permis d’élargir les prérogatives du Conseil de la monnaie et du crédit en matière d’agrément des banques commerciales, des banque numériques et de le forme numérique, de développer les moyens de paiement écrits et de suivre leur mise en œuvre, en sus de diversifier les sources de financement, notamment le financement islamique. Il faut rappeler, à ce titre, que la vision stratégique du Président Tebboune a permis à l’Algérie d’exploiter au mieux ces avantages qui la place au cœur de la dynamique économique au niveau régional.Désormais, tout porte à croire que l’Algérie est engagée sur la voie d’un nouveau modèle économique en vue de relancer la machine de la production nationale et bâtir une économie qui soit totalement indépendante des hydrocarbures.Et pour cause, l’installation par le président de la République du Conseil supérieur de régulation des importations traduit fortement cette volonté d’en finir avec des pratiques malsaines qui ont terni l’image du pays et porter atteinte à l’économie nationale.Pour ce faire, le gouvernement table sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture et la transition énergétique qui demeurent la locomotive du développement national englobant l’ensemble des secteurs d’activité.Cette nouvelle orientation a été réaffirmée par le président Abdelmadjid Tebboune qui avait mis l’accent sur l’engagement de l’Etat à poursuivre son soutien à l’agriculture, rassurant que la conjoncture financière difficile que connait l’Algérie n’entamera en rien la détermination de l’Etat à promouvoir ce secteur.Le président de la République avait, en outre, mis en avant l’importance de ce secteur vital pour permettre à notre pays de surmonter les épreuves, tout en préservant sa stabilité et la cohésion du front interne à l’ombre des crises économiques et soubresauts politiques qui secouent le monde.L’Algérie a pu se prémunir contre les répercussions de la chute des cours du pétrole grâce à une politique judicieuse et la réalisation de projets stratégiques et la préservation des réserves nationales, autant de mesures qui ont mis l’Algérie à l’abri d’une récession dévastatrice, alors qu’aujourd’hui, il est plus judicieux aujourd’hui de s’orienter vers d’autres secteurs générateurs de richesses et d’emplois pour nos jeunes. L’Agriculture qui permet d’atteindre l’autosuffisance, voire d’aller vers l’exportation permettra à l’Algérie de compter avec les recettes nationales, diversifier ses sources d’investissement et de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.Pour de nombreux économistes, l’Algérie n’a d’autre alternative si elle veut trouver un substitut économique à l’énergie tarissable, que de réhabiliter et restructurer ce secteur à travers une vision stratégique moderne qui repose sur la science et les technologies, la revalorisation des expériences, la mécanisation et une bonne gestion du processus de production, de distribution, de stockage et de commercialisation.A cet effet, d’aucuns pensent que l’Algérie ne peut réaliser de progrès dans les domaines économique, industriel et commercial sans asseoir une base nationale solide.Pour relever le défi, le gouvernement est appelé à intensifier les efforts, avec la nécessité de recourir aux techniques modernes pour améliorer la productivité et remédier au manque de main d’œuvre.De ce fait, il est attendu qu’un intérêt particulier soit accordé au développement agricole et rural et aux industries alimentaires, outre à la valorisation des ressources halieutiques dans le souci de garantir la sécurité alimentaire. Il s’agit également de développer une véritable industrie pharmaceutique afin de garantir la couverture des besoins des citoyens en matière de médicaments efficaces de qualité.Avec la création d’un haut conseil de l’énergie, placé auprès de l’autorité du président de la République et chargé de fixer les orientations en matière de politique énergétique nationale, l’Algérie aura confirmé sa nouvelle orientation en matière de transition énergétique.Ce conseil est chargé de statuer sur les stratégies à suivre dans les domaines de la sécurité énergétique du pays à travers, notamment la préservation, le renouvellement et le développement des réserves nationales en hydrocarbures, et le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des plans à long terme pour le développement des infrastructures de production, de transport, d’approvisionnement, de stockage et de distribution des produits énergétiques.

Il est appelé aussi à suivre l’introduction et le développement des énergies nouvelles et renouvelables, la transition énergétique vers un nouveau modèle national de production et de consommation d’énergie en fonction des ressources énergétiques et minières nationales et à suivre les engagements extérieurs et des objectifs stratégiques à long terme du pays.Il devra assurer le suivi de la régulation du marché énergétique national, l’impact de la situation énergétique nationale et internationale sur le pays, ainsi que la valorisation des ressources énergétiques et la dimension énergétique liée à l’environnement et au changement climatique.Le suivi des alliances stratégiques et les partenariats internationaux en matière énergétique, notamment les engagements et accords commerciaux à long terme et à portée stratégique font partie également de ses missions.Dans ce sens, l’ensemble des secteurs concernés ont été appelés à participer aux grandes réformes lancées par l’Etat pour la redynamisation de l’économie et la mise en place d’un nouveau modèle économique, à travers le renforcement de la protection de la production nationale et la contribution à l’amélioration du climat des affaires et à l’assainissement des domaines économique et commercial.

T. Benslimane

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