Les différents corps de sécurité qui mènent une lutte implacable contre la criminalité sous toutes ses formes, ont réussi ces derniers temps un véritable coup de filet avec le démantèlement de plusieurs réseaux et groupes criminels ainsi que la saisie d’importantes quantités de drogue, ce qui démontre toute la détermination des pouvoirs publics à venir à bout de ce fléau qui ravage la société, notamment parmi les jeunes et à assurer la sécurité et la quiétude des citoyens.
A ce titre, il y a lieu de rappeler le grand intérêt que porte le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la lutte contre la drogue et son engagement ferme à mobiliser toutes les forces vives de la société pour combattre ce fléau avec efficacité et rigueur. Cet engagement du président de la République émane de sa pleine conscience des graves menaces que constitue la prolifération de ces poisons dans notre société, au vu des maladies, maux sociaux, préjudices économiques, dérives comportementales et complications sanitaires qu’ils entrainent et la gravité de ces menaces est d’autant amplifiée en raison de leur lien avec les politiques systématiques de certaines parties qui font malheureusement du trafic de stupéfiants, une arme pour attenter à la sûreté des Etats en ciblant leur jeunesse. A cet égard, le gouvernement a mis en avant une approche globale et intégrée pour lutter contre ce phénomène et reposant sur le triptyque: prévention, traitement et dissuasion qui constituent les lignes directrices des hautes instructions données par le président de la République en vue de coordonner et de renforcer les efforts nationaux dans le domaine de la lutte contre la drogue et les stupéfiants. Cette approche présidentielle intégrée a permis à notre pays d’asseoir un arsenal législatif solide pour faire face à ce fléau, à travers la mise en place de plusieurs textes législatifs, dont la loi relative à la santé et la loi relative à la prévention contre la drogue et les substances psychotropes et à la répression de leur usage et trafic illicites, qui a fait l’objet de plusieurs amendements imposés par les mutations et défis de l’heure. C’est dans cette optique qu’intervient le dernier amendement de la loi relative à la prévention contre la drogue et les substances psychotropes et ce texte constitue, selon des juristes, un cadre législatif solide, dont les dispositions ont été formulées de manière à garantir l’adoption d’une approche nationale globale qui intègre à la fois les aspects préventifs et thérapeutiques, les mesures d’une lutte efficace contre la drogue et les substances psychotropes, la mobilisation générale de toutes les institutions de l’Etat et la contribution de la société civile et des médias pour relever le défi. Il prévoit également le renforcement des dispositions relatives au traitement obligatoire, l’incrimination de nouveaux actes imposés par l’évolution du phénomène et le durcissement des peines pour certains crimes liés à ce fléau, notamment ceux commis dans le cadre de réseaux organisés, outre l’introduction de nouveaux mécanismes procéduraux pour le suivi des crimes résultant des drogues et des substances psychotropes, ainsi que la détection, la saisie et la confiscation des revenus financiers qui en découlent. Compte tenu des liens entre le trafic de drogue et les autres formes de criminalité organisée transfrontalière, il est impératif de renforcer la coordination au niveau local entre les différents organes et instances, y compris sécuritaires, ainsi que la coopération internationale et de poursuivre les efforts en vue d’identifier les parties impliquées dans l’exploitation de ce fléau pour porter atteinte à la sûreté et à la stabilité des Etats et des sociétés, en les tenant pleinement responsables de leurs politiques hostiles. La stratégie de lutte vient affirmer l’engagement de l’Etat algérien à adopter une approche participative et globale afin de faire face à ce fléau et repose sur quatre éléments essentiels, à savoir l’investissement dans la dimension de prévention basée sur une action proactive soutenue par la sensibilisation aux effets négatifs de la drogue et aux substances psychotropes, notamment chez les jeunes, l’activation des cadres thérapeutiques et la réintégration des toxicomanes à travers le renforcement du système national de prise en charge, l’adoption d’une politique pénale globale dans le cadre de la lutte contre ce fléau visant à adapter la législation et la réglementation nationales à l’évolution des crimes liés à la drogue et à renforcer la coopération et la coordination internationales avec les différents mécanismes internationaux et régionaux de prévention et de lutte contre la drogue. Le président de la République avait appelé à l’adoption d’une approche globale de lutte contre la drogue, en commençant par la mise en place de mécanismes de terrain pour endiguer ce fléau par la sensibilisation, le suivi et le traitement, puis en prenant des mesures coercitives et en imposant les sanctions les plus sévères contre les trafiquants et les consommateurs de drogues. Le chef de l’Etat avait plaidé pour une approche globale de lutte contre ce phénomène, en commençant par la mise en place de mécanismes de terrain pour endiguer le fléau par la sensibilisation, le suivi et le traitement, puis en prenant des mesures coercitives et en imposant les sanctions les plus sévères contre les trafiquants et les consommateurs de drogues, notamment dures, afin de protéger nos jeunes contre ce fléau étranger à la société ». Il avait affirmé que l’Algérie fait face à une guerre non déclarée, dont l’arme est la drogue sous toutes ses formes, la ciblant à partir de ses frontières ouest et sud, menée par les forces du mal pour affaiblir des générations de jeunes et briser l’échelle des valeurs sociales algériennes que notre pays s’efforce de préserver et auxquelles il est profondément attaché. Dans ce cadre plus précis, de nombreux acteurs avaient salué le rôle important de l’Armée nationale populaire (ANP), de l’ensemble des corps de sécurité et des instances compétentes, dans la lutte contre les réseaux de trafic de drogue, en les traduisant devant la justice pour qu’ils soient jugés et punis conformément à la loi. Ils avaient également remercié tous les acteurs de la société civile qui déploient des efforts considérables pour la prévention contre ce fléau et contribuent à la prise en charge des victimes. Ces mêmes acteurs avaient aussi mis l’accent sur le rôle de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT) dans la coordination et la mise en œuvre des programmes sectoriels conjoints issus de la Stratégie nationale pour permettre à notre pays de gagner cette bataille aux multiples fronts. De son côté, le ministre de la Justice, Lotfi Boudjemaa avait affirmé que l’Etat est déterminé à mener une guerre implacable contre les bandes de trafiquants de drogue et à faire face à ce crime grâce à ses hommes loyaux. Il avait expliqué que la situation est grave et que s’il s’agit d’une guerre contre l’Algérie, celle-ci est déterminée, grâce à ses hommes loyaux des corps de sécurité et de l’ANP, à neutraliser les bandes de trafiquants de drogue, ajoutant que « la justice sera intransigeante et les éradiquera ». Il avait justifié l’amendement de la loi relative à la prévention contre la drogue et les comprimés psychotropes en si peu de temps, par la prolifération alarmante de ce fléau ce qui a exigé sa révision « pour mettre un terme à ce crime par des moyens coercitifs ».
T. Benslimane






