Un salon dont les meubles auront été poussés contre les murs, une enceinte bon marché et les flashs de nos smartphones suffisent à faire du lieu un club dans lequel, pour le coup, aucun dress code n’est imposé.
Les seules contraintes auxquelles les fêtards prêtent attention sont leur souffle et les éventuelles plaintes des voisins. Parmi les remèdes permettant de se débarrasser du mal du XXIᵉ siècle, il y a la thérapie par les gestes et les mouvements de la danse. Se mouvoir en rythme permet, entre autres, de mieux oxygéner tous les tissus. Ainsi, la danse nous aide à mieux contrôler le niveau de sérotonine et de dopamine présent dans le corps, mais aussi de libérer ces fameuses endorphines, aka les hormones du bien-être. Indissociables, musique et danse font également la paire lorsque besoin d’extérioriser il y a. Christopher Bergland, auteur, a à ce propos récemment signifié dans Psychology Today que s’il vous arrive de taper du pied, de claquer des doigts, de dodeliner de la tête ou de bouger votre corps en suivant le tempo d’une chanson, vous avez tout d’un adepte du groove. D’après une étude de l’université japonaise de Tsukuba, trois minutes d’activité physique d’intensité très faible suffisent à stimuler l’activité du cortex préfrontal dorsolatéral et à améliorer les fonctions exécutives. En y associant l’écoute d’une musique rythmée, le sujet cultive des émotions positives et alimente sa motivation. Si la fièvre n’attend pas le samedi soir pour vous atteindre, il n’est plus question de s’embarrasser d’une quelconque gêne. Sans importuner autour de vous tout de même, lancez votre morceau préféré et laissez votre corps en savourer chaque nuance. Trois minutes, c’est justement la durée d’une piste et celle qu’il faut pour commencer à ressentir les bienfaits de vos pas de danse sur votre moral donc. Il ne vous reste dorénavant plus qu’à intégrer ce petit moment groove à votre routine.
